Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1911 01 mars 1911
Description : 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30. 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529477p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 245
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 262
- La piroplasmose du cheval dans le Sud-Annam, par M. H. SCHEIN, Institut Pasteur de Nha-Trang, Annam........... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 283
- 255 -
La valeur moyenne du paddy dans la région étant de 3$60 les cent kilos celle de la
totalité de la récolte est donc de 3.60 x 57.447,95
■ = 2.068 $ 13.
100
Les dépenses engagées pour la culture des riz de repiquage étant de 22$76 X 24 H, 86a,
70c = 565 $ 97 et pour celle des riz semés à la volée de 21 $ 40 × 4H. 491\. 71c = 96 $ 24,
la dépense totale occasionnée par la culture en général est donc de 565 $ 97 + 96 $ 24 =
662 S 21 et le bénéfice total réalisé de 2068 $ 13 — 662 $ 21 = 1405 $ 92 ce qui nous donne
un bénéfice moyen à l'hectare de 47 $ 88. -
Considérations générales. — En 1910 la culture du riz à la station et dans la province de
Thanh-Hoa en général, a été fortement menacée. D'abord au mois de juin, époque du semis
des ma, des abats d'eau en entraînant les semences causèrent des dégâts assez considérables
( e qui est la conséquence que cette année la quantité de semence que nous avons employée à
l'hectare pour les riz de repiquage, est supérieure à la moyenne de celle des cinq dernières
années (de 1905 à 1909, 120 litres de grains posant 70 kilos et cette année 2081 28 d'un poids
de 123 Kijs 88).
L écart entre la quantité de semence employée pour les rizières ensemencées à la volée,
n'est pas à mettre en comparaison avec les chiffres fournis l'année dernière pour ces mêmes
rizières, qui avaient été ensemencées en lúa thông, riz cultivé avec intention dans des terrains
très mal préparés, que l'on est obligé d'ensemencer très épais, tandis que celles de cette année
l'ont été en paddy de montagne qui demande une terre préparée comme celle de nos jardins,
et par conséquent moins de semence.
La sécheresse du mois de juillet et d'une partie du mois d'août, causa également beaucoup
de mal aux jeunes plants de riz, et même pendant un temps fit croire à un désastre général.
Malgré cette sécheresse les variétés hâtives seules ont eu à souffrir sérieusement. A ce sujet
il nous a été donné de remarquer l'utilité d'avoir de fortes diguettes de séparation entre chaque
Parcelle de rizière, et de constater l'imprévoyance des cultivateurs indigènes.
Dans les terres de la Station, où les diguettes étaient soigneusement entretenues, les rizières
contenaient encore un peu d'eau quand celles des indigènes placées dans les mêmes conditions,
mais n'ayant que des diguettes insuffisantes, n'en avaient plus depuis quinze jours. Aussi tout
le lot de rizières nous appartenant, formait un véritable tapis de verdure au milieu de.la
Plaine. Les indigènes eux-mêmes ne pouvaient s'empêcher d'en manifester leur étonnement. —
(On se ferait une idée fausse de la récolte du riz dans la province de Thanh-Hoa si on prenait
comme moyenne les rendements obtenus à la station. Ces rendements ont été supérieurs de
plus d'un tiers à ceux obtenus par les indigènes).
Les chenilles sont encore venues cette année causer des craintes sérieuses aux cultivateurs,
et ont même ravagé des rizières autour de la station. Les nôtres s'en sont tirées indemnes.
A quelles raisons l'attribuer? Je crois pouvoir dire que c'est en grande partie les canards
qui nous ont débarrassé de ces chenilles et ce, pour les raisons suivantes : Au mois de mai,
les chenilles qui avaient mangé le riz en 1909 firent une nouvelle apparition dans les champs
de coton, mais comme elles ne mangeaient que l'herbe des talus et qu'elles ne s'attaquaient
Pas au coton, les indigènes ne s'en préoccupèrent pas ; tandis qu'à la station nous fîmes
séjourner pendant près d'un mois un troupeau de 200 canards au milieu de nos champs. Ces
animaux firent une véritable hécatombe de chenilles à tel point qu'au bout ce laps de temps
on n'en voyait plus.
Au moment de la récolte du riz, quand les chenilles reparurent de nouveau dans la région,
celles de l'éclosion précédente n'ayant pu subir leur transformation dans nos terres, nous ne
fumes pas inquiétés.
GILBERT,
Sous-Inspecteur des Services Agricoles
et Commerciaux.
La valeur moyenne du paddy dans la région étant de 3$60 les cent kilos celle de la
totalité de la récolte est donc de 3.60 x 57.447,95
■ = 2.068 $ 13.
100
Les dépenses engagées pour la culture des riz de repiquage étant de 22$76 X 24 H, 86a,
70c = 565 $ 97 et pour celle des riz semés à la volée de 21 $ 40 × 4H. 491\. 71c = 96 $ 24,
la dépense totale occasionnée par la culture en général est donc de 565 $ 97 + 96 $ 24 =
662 S 21 et le bénéfice total réalisé de 2068 $ 13 — 662 $ 21 = 1405 $ 92 ce qui nous donne
un bénéfice moyen à l'hectare de 47 $ 88. -
Considérations générales. — En 1910 la culture du riz à la station et dans la province de
Thanh-Hoa en général, a été fortement menacée. D'abord au mois de juin, époque du semis
des ma, des abats d'eau en entraînant les semences causèrent des dégâts assez considérables
( e qui est la conséquence que cette année la quantité de semence que nous avons employée à
l'hectare pour les riz de repiquage, est supérieure à la moyenne de celle des cinq dernières
années (de 1905 à 1909, 120 litres de grains posant 70 kilos et cette année 2081 28 d'un poids
de 123 Kijs 88).
L écart entre la quantité de semence employée pour les rizières ensemencées à la volée,
n'est pas à mettre en comparaison avec les chiffres fournis l'année dernière pour ces mêmes
rizières, qui avaient été ensemencées en lúa thông, riz cultivé avec intention dans des terrains
très mal préparés, que l'on est obligé d'ensemencer très épais, tandis que celles de cette année
l'ont été en paddy de montagne qui demande une terre préparée comme celle de nos jardins,
et par conséquent moins de semence.
La sécheresse du mois de juillet et d'une partie du mois d'août, causa également beaucoup
de mal aux jeunes plants de riz, et même pendant un temps fit croire à un désastre général.
Malgré cette sécheresse les variétés hâtives seules ont eu à souffrir sérieusement. A ce sujet
il nous a été donné de remarquer l'utilité d'avoir de fortes diguettes de séparation entre chaque
Parcelle de rizière, et de constater l'imprévoyance des cultivateurs indigènes.
Dans les terres de la Station, où les diguettes étaient soigneusement entretenues, les rizières
contenaient encore un peu d'eau quand celles des indigènes placées dans les mêmes conditions,
mais n'ayant que des diguettes insuffisantes, n'en avaient plus depuis quinze jours. Aussi tout
le lot de rizières nous appartenant, formait un véritable tapis de verdure au milieu de.la
Plaine. Les indigènes eux-mêmes ne pouvaient s'empêcher d'en manifester leur étonnement. —
(On se ferait une idée fausse de la récolte du riz dans la province de Thanh-Hoa si on prenait
comme moyenne les rendements obtenus à la station. Ces rendements ont été supérieurs de
plus d'un tiers à ceux obtenus par les indigènes).
Les chenilles sont encore venues cette année causer des craintes sérieuses aux cultivateurs,
et ont même ravagé des rizières autour de la station. Les nôtres s'en sont tirées indemnes.
A quelles raisons l'attribuer? Je crois pouvoir dire que c'est en grande partie les canards
qui nous ont débarrassé de ces chenilles et ce, pour les raisons suivantes : Au mois de mai,
les chenilles qui avaient mangé le riz en 1909 firent une nouvelle apparition dans les champs
de coton, mais comme elles ne mangeaient que l'herbe des talus et qu'elles ne s'attaquaient
Pas au coton, les indigènes ne s'en préoccupèrent pas ; tandis qu'à la station nous fîmes
séjourner pendant près d'un mois un troupeau de 200 canards au milieu de nos champs. Ces
animaux firent une véritable hécatombe de chenilles à tel point qu'au bout ce laps de temps
on n'en voyait plus.
Au moment de la récolte du riz, quand les chenilles reparurent de nouveau dans la région,
celles de l'éclosion précédente n'ayant pu subir leur transformation dans nos terres, nous ne
fumes pas inquiétés.
GILBERT,
Sous-Inspecteur des Services Agricoles
et Commerciaux.
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