Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1911 01 mars 1911
Description : 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30. 1911/03/01 (A14,N89)-1911/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529477p
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 224
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 245
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 262
- La piroplasmose du cheval dans le Sud-Annam, par M. H. SCHEIN, Institut Pasteur de Nha-Trang, Annam........... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 283
— 237 —
d'affirmer que l'on se trouve en présence de formes de rats indigènes, non
importés, se rapprochant des types zoologiques les plus caractéristiques de
l'Asie méridionale.
Il faut dire immédiatement que ces trois espèces ne prennent pas une part
équivalente aux dégâts commis dans les rizières. Seule, en effet, est à redouter
la dernière d'entre elles (Mus sp. Section Jerdoni), celle que l'étude de ses
caractères morphologiques semblerait désigner comme la moins dangereuse.
Elle est cependant, à elle seule, responsable de la presque totalité des ravages
enregistrés. D'après mon enquête et mes observations personnelles, on doit lui
attribuer 90% des pertes éprouvées, le 10% de ces pertes seulement est
imputable à Mus sp. Section Imperator. Quant à Mus sp. Section rattus rufes-
cens, je ne pense pas qu'il faille le considérer comme un ennemi sérieux, tant
il est rare et d'un caractère timide et sauvage.
Etude biologique. — Nous envisagerons ici, simultanément, chez les deux
espèces intéressantes à connaître, les côtés de leur biologie qui sont de nature
à nous éclairer le plus utilement sur la puissance de leur action dévastatrice,
sur la façon dont ils s'y prennent pour l'exercer, sur les méthodes à préconiser
pour enrayer leur développement ou se mettre à l'abri de leurs ravages.
Reproduction. — Mes observations relatives à ce facteur de première impor-
tance m'ont permis d'établir que le rat de rizière se reproduisait surtout pendant
la saison sèche, l'activité génitrice chez ces animaux atteint son maximum à la
fin de la belle saison, pendant les mois de février, mars, avril, mai : elle semble
croître de novembre à avril et décroître de mai à juin et juillet. Pendant cette
longue période, les portées se succèdent régulièrement tous les mois et les
jeunes individus m'ont paru aptes à se reproduire un mois et demi environ
après leur naissance.
Chez Mus section Jerdoni, en pleine période de reproduction, les portées
normales sont de 10 à 12 petits, plus rarement de 6 à 8. Chez Mus section
Imperator, ces chiffres doivent être baissés de moitié au moins et c'est là pour
l'expansion territoriale de cette forme qui, sous tous les autres rapports, paraît
si bien armée, sa grande cause d'infériorité vis-à-vis de la première.
Ces données numériques, surtout celles qui nous sont fournies par Mus
section Jerdoni, nous font toucher du doigt leur trait d'organisation le plus
redoutable pour nous : les conséquences d'une pareille fécondité sont décon-
certantes et nous n'avons, pour le moment, aucune technique directe qui puisse
leur être efficacement opposée.
Alimentation. — Des recherches se rattachant à ce chapitre, il ressort quel-
ques constatations intéressantes. J'ai pu établir par de nombreuses observations
que le riz n'entrait que pour une part relativement peu importante dans
l'alimentation de notre rongeur. Le contenu stomacal de ces animaux que j'ai
examiné dans une centaine de cas environ et un peu dans toutes les conditions,
même lorsque le rat est établi à proximité de la rizière ou dans la rizière même,
d'affirmer que l'on se trouve en présence de formes de rats indigènes, non
importés, se rapprochant des types zoologiques les plus caractéristiques de
l'Asie méridionale.
Il faut dire immédiatement que ces trois espèces ne prennent pas une part
équivalente aux dégâts commis dans les rizières. Seule, en effet, est à redouter
la dernière d'entre elles (Mus sp. Section Jerdoni), celle que l'étude de ses
caractères morphologiques semblerait désigner comme la moins dangereuse.
Elle est cependant, à elle seule, responsable de la presque totalité des ravages
enregistrés. D'après mon enquête et mes observations personnelles, on doit lui
attribuer 90% des pertes éprouvées, le 10% de ces pertes seulement est
imputable à Mus sp. Section Imperator. Quant à Mus sp. Section rattus rufes-
cens, je ne pense pas qu'il faille le considérer comme un ennemi sérieux, tant
il est rare et d'un caractère timide et sauvage.
Etude biologique. — Nous envisagerons ici, simultanément, chez les deux
espèces intéressantes à connaître, les côtés de leur biologie qui sont de nature
à nous éclairer le plus utilement sur la puissance de leur action dévastatrice,
sur la façon dont ils s'y prennent pour l'exercer, sur les méthodes à préconiser
pour enrayer leur développement ou se mettre à l'abri de leurs ravages.
Reproduction. — Mes observations relatives à ce facteur de première impor-
tance m'ont permis d'établir que le rat de rizière se reproduisait surtout pendant
la saison sèche, l'activité génitrice chez ces animaux atteint son maximum à la
fin de la belle saison, pendant les mois de février, mars, avril, mai : elle semble
croître de novembre à avril et décroître de mai à juin et juillet. Pendant cette
longue période, les portées se succèdent régulièrement tous les mois et les
jeunes individus m'ont paru aptes à se reproduire un mois et demi environ
après leur naissance.
Chez Mus section Jerdoni, en pleine période de reproduction, les portées
normales sont de 10 à 12 petits, plus rarement de 6 à 8. Chez Mus section
Imperator, ces chiffres doivent être baissés de moitié au moins et c'est là pour
l'expansion territoriale de cette forme qui, sous tous les autres rapports, paraît
si bien armée, sa grande cause d'infériorité vis-à-vis de la première.
Ces données numériques, surtout celles qui nous sont fournies par Mus
section Jerdoni, nous font toucher du doigt leur trait d'organisation le plus
redoutable pour nous : les conséquences d'une pareille fécondité sont décon-
certantes et nous n'avons, pour le moment, aucune technique directe qui puisse
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que le riz n'entrait que pour une part relativement peu importante dans
l'alimentation de notre rongeur. Le contenu stomacal de ces animaux que j'ai
examiné dans une centaine de cas environ et un peu dans toutes les conditions,
même lorsque le rat est établi à proximité de la rizière ou dans la rizière même,
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