Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A14,N88)-1911/02/28. 1911/01/01 (A14,N88)-1911/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294768
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 46
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 73
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- .......... Page(s) .......... 76
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- ÉTRANGER
- 67-
re tous les tabacs indochinois trouveraient en Europe un placement suffisamment avantageux.
etl plus, par un triage approprié, il serait facile de prélever sur la moyenne de la produc-
11 environ 15 o/o de larges feuilles pouvant servir de capes, et qui serait vendu six fois plus
r que la moyenne des prix d'achat et cela, en quantité illimitée. C'est dire que l'approvi-
sionnement de tabac fait par le Gouvernement pourrait ne lui rien coûter. Il est enfin hors de.
doue qu'avec des marchés comme les provinces limitrophes de la Chine, le facteur exportation
eviendrait considérable. ,
e système suggéré par M. de Monpezat aurait les avantages suivants :
1 - Le cultivateur toucherait immédiatement le prix de sa récolte ou la plus grande partie
t ne serait pas livré, comme maintenant, à l'exploitation éhontée des revendeurs chinois.
La culture prendrait un grand développement.
2 On ne vendrait plus que des produits préparés par la régie ayant tous acquitté la taxe ;
a repression de la fraude serait facile.
0 — Au point de vue fiscal, en prenant la moyenne de consommation de 1 kilo par habitant,
yenne inférieure cependant à celle de la plupart des pays d'Europe, où femmes et enfants
e fument pas comme ici, l'Etat encaisserait plus de 15 millions de francs, sans élévation de
a taxe actuelle et en comptant 1 franc seulement comme prix par kilo de tabac au lieu de 10
et 12 francs et plus que représente la taxe métropolitaine.
.Reste, à savoir ce qu'on ferait des tabacs non achetés, soit à cause de la surproduction, soit
.n raison de leur mauvaise qualité. -
1\ serait excessif d'envisager leur destruction, comme en Amérique. Mais on pourrait
lettre au producteur de les emmagasiner et de les retirer par petits lots en ne payant les
rOlts que pour les lots retirés. Ces lots seraient manipulés et préparés au prix de revient qui
est très. faible. Les paquets, timbrés d'une marque spéciale, pourraient être mis en vente
partout. Si l'Administration ne voulait pas les bénéfices de l'exportation, bénéfices assurés
uand il aura été créé, ce qui est possible, un cours ferme pour les tabacs de l'Indochine, elle
eJurrat même adopter cette dernière procédure comme règle générale et ne rien acheter
te e-rueme. Le seul inconvénient du système serait l'obligation imposée au producteur de por-
tgr sa marchandise aux. magasins généraux qui deviendraient un marché, une sorte de Bourse-
des tabacs.
Cet inconvénient est peu appréciable, comparé au même inconvénient concernant le sel,
pernier pèse beaucoup pour une faible valeur. Le tabac, au contraire, a une grande valeur
Pour Un poids relativement faible. Les frais de transport, proportionnellement énormes pour-
k se]' seraient relativement infimes pour le'tabac. Et cependant, il faut reconnaître les avan
tae- 6.ll0rn:ies que les sauniers retirent de la législation actuelle qui les oblige à des transports
°nér Ux,Hs vendent au comptant et sur l'heure toute leur production à un prix six fois plus'
ou autrefois. Les mêmes avantages existeraient pour les cultivateurs de tabacs.
Co 4 - Enfin, et c'est là un quatrième avantage du système préconisé par M. de Monpezat; le
cons Amateur ne paierait pas plus qu'aujourd'hui. Il paierait moins. Taxe, prix d'achat et de-
fai ^Uta^on' compris, on pourrait vendre le tabac en paquets aussi petits que l'on voudrait, à
raison de une piastre environ le kilo. Cela n'est pas cher, cela est moins cher que les cours-
actuels majorés suivant la fantaisie et pour l'unique bénéfice des revendeurs et intermédiaires:
*
En terminant son exposé, M. de Monpezat s'excuse d'avoir été entraîné par la discussion à.
do ?ne:r ses idées sur une question qu'il connaissait, mais qu'il ne s'attendait pas à devoir
cette session. Il ne prétend pas donner au Gouvernement une formule qu'il n'est
pu aisé le modifier. Il s'est contenté d'indiquer les grandes lignes d'une réforme qui s'inspire'
à la fois de notre législation métropolitaine et du système fiscal adopté en Indochine. Il a eu
|e souci des intérêts de l'Etat qui, sous peine d'immobilité mortelle, doit aller de l'avant pour
pes en valeur du pays et, par conséquent, accroître ses ressources, en finir avec une;
url de moyens que M. de Monpezat a eu maintes occasions de déplorer au cours de la
5.
re tous les tabacs indochinois trouveraient en Europe un placement suffisamment avantageux.
etl plus, par un triage approprié, il serait facile de prélever sur la moyenne de la produc-
11 environ 15 o/o de larges feuilles pouvant servir de capes, et qui serait vendu six fois plus
r que la moyenne des prix d'achat et cela, en quantité illimitée. C'est dire que l'approvi-
sionnement de tabac fait par le Gouvernement pourrait ne lui rien coûter. Il est enfin hors de.
doue qu'avec des marchés comme les provinces limitrophes de la Chine, le facteur exportation
eviendrait considérable. ,
e système suggéré par M. de Monpezat aurait les avantages suivants :
1 - Le cultivateur toucherait immédiatement le prix de sa récolte ou la plus grande partie
t ne serait pas livré, comme maintenant, à l'exploitation éhontée des revendeurs chinois.
La culture prendrait un grand développement.
2 On ne vendrait plus que des produits préparés par la régie ayant tous acquitté la taxe ;
a repression de la fraude serait facile.
0 — Au point de vue fiscal, en prenant la moyenne de consommation de 1 kilo par habitant,
yenne inférieure cependant à celle de la plupart des pays d'Europe, où femmes et enfants
e fument pas comme ici, l'Etat encaisserait plus de 15 millions de francs, sans élévation de
a taxe actuelle et en comptant 1 franc seulement comme prix par kilo de tabac au lieu de 10
et 12 francs et plus que représente la taxe métropolitaine.
.Reste, à savoir ce qu'on ferait des tabacs non achetés, soit à cause de la surproduction, soit
.n raison de leur mauvaise qualité. -
1\ serait excessif d'envisager leur destruction, comme en Amérique. Mais on pourrait
lettre au producteur de les emmagasiner et de les retirer par petits lots en ne payant les
rOlts que pour les lots retirés. Ces lots seraient manipulés et préparés au prix de revient qui
est très. faible. Les paquets, timbrés d'une marque spéciale, pourraient être mis en vente
partout. Si l'Administration ne voulait pas les bénéfices de l'exportation, bénéfices assurés
uand il aura été créé, ce qui est possible, un cours ferme pour les tabacs de l'Indochine, elle
eJurrat même adopter cette dernière procédure comme règle générale et ne rien acheter
te e-rueme. Le seul inconvénient du système serait l'obligation imposée au producteur de por-
tgr sa marchandise aux. magasins généraux qui deviendraient un marché, une sorte de Bourse-
des tabacs.
Cet inconvénient est peu appréciable, comparé au même inconvénient concernant le sel,
pernier pèse beaucoup pour une faible valeur. Le tabac, au contraire, a une grande valeur
Pour Un poids relativement faible. Les frais de transport, proportionnellement énormes pour-
k se]' seraient relativement infimes pour le'tabac. Et cependant, il faut reconnaître les avan
tae- 6.ll0rn:ies que les sauniers retirent de la législation actuelle qui les oblige à des transports
°nér Ux,Hs vendent au comptant et sur l'heure toute leur production à un prix six fois plus'
ou autrefois. Les mêmes avantages existeraient pour les cultivateurs de tabacs.
Co 4 - Enfin, et c'est là un quatrième avantage du système préconisé par M. de Monpezat; le
cons Amateur ne paierait pas plus qu'aujourd'hui. Il paierait moins. Taxe, prix d'achat et de-
fai ^Uta^on' compris, on pourrait vendre le tabac en paquets aussi petits que l'on voudrait, à
raison de une piastre environ le kilo. Cela n'est pas cher, cela est moins cher que les cours-
actuels majorés suivant la fantaisie et pour l'unique bénéfice des revendeurs et intermédiaires:
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do ?ne:r ses idées sur une question qu'il connaissait, mais qu'il ne s'attendait pas à devoir
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pu aisé le modifier. Il s'est contenté d'indiquer les grandes lignes d'une réforme qui s'inspire'
à la fois de notre législation métropolitaine et du système fiscal adopté en Indochine. Il a eu
|e souci des intérêts de l'Etat qui, sous peine d'immobilité mortelle, doit aller de l'avant pour
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