Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A14,N88)-1911/02/28. 1911/01/01 (A14,N88)-1911/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65294768
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 46
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 95
- ÉTRANGER
- 5 -
La constitution géologique du sol ne varie guère ; on se trouve en présence
d'argiles versicolores du trias ou encore d'apports alluvionnaires ; tous deux
donnent naissance à des sols compacts, profonds, frais sans être humides ; la
couche de terre végétale est nulle ou faible. En certains points, notamment sur
le versant Ouest de la ramification montagneuse de direction générale N. S. qui
court parallèlement à la boucle la plus occidentale du Mékong (région de
Muong-Hi), on rencontre des affleurements granitiques et même des blocs de
quartz pur. Mais le plus souvent, les sols sur lesquels pousse le teck ne sont ni
rocheux, ni même pierreux.
Configuration. — Si l'on envisage la configuration du sol, certains des
groupements sont situés en terrain plat, d'autres au contraire sur des mamelons
dont ils escaladent les versants et couvrent même le sommet ; mais, en aucun
cas, le teck ne dépasse cinquante mètres au-dessus du niveau de la berge.
L'orientation des vallées est très variable. Le Mékong, de Muong-hi à Ban-
houeï-Saï, coule d'abord du Nord au Sud ; puis, décrivant une sorte de S,
remonte vers le Nord-Est, se dirige enfin vers le Sud-Est, et passe à Ban-houeï-
Saï, Les tributaires de la rive gauche présentent une orientation générale qui
varie de l'E. W. au N. S. Le plus souvent, les abords immédiats du Mékong
sont plats : parfois l'on rencontre des mamelons de faible élévation (40 m au
maximum) mais il faut s'éloigner du fleuve de plusieurs kilomètres pour ren-
contrer des contreforts montagneux à pente moyenne ou faible souvent orientés
parallèlement à son lit, et susceptibles d'atteindre une élévation de plusieurs
centaines de mètres.
Cours d'eau. — Les cours d'eau de la région sont abondants, mais leur
faible longueur ne leur permet d'avoir à la saison sèche qu'un débit très
restreint : ce n'est guère que durant la période des pluies qu'il est possible de
remonter les vallées secondaires en pirogue. On peut à cette époque procéder
dans de bonnes conditions au flottage des bois.
Voies terrestres. — Il existe dans la plupart des groupements de tecks des
sentiers tracés lors des dernières exploitations ; le plus souvent ils courent en
terrain plat ; leur établissement a donc été relativement facile.
A Ban-Khouan, certains sentiers possèdent un revêtement discontinu de
rondins, distants d'environ cinquante centimètres, de la grosseur du bras, de
longueur légèrement supérieure à la largeur de la voie, destinés à faciliter la
traction des bois. On emploie des éléphants au débardage et au transport des
tecks jusqu'à la rivière la plus proche.
A l'heure actuelle, aucune exploitation n'est en train ; en de nombreux
points, par groupes, au bord des cours d'eau gisent des billes qui ont été
coupées vers 1902, et qu'on a abandonnées
Description des peuplements. — Les peuplements qui renferment des tecks
peuvent présenter diverses physionomies :
La constitution géologique du sol ne varie guère ; on se trouve en présence
d'argiles versicolores du trias ou encore d'apports alluvionnaires ; tous deux
donnent naissance à des sols compacts, profonds, frais sans être humides ; la
couche de terre végétale est nulle ou faible. En certains points, notamment sur
le versant Ouest de la ramification montagneuse de direction générale N. S. qui
court parallèlement à la boucle la plus occidentale du Mékong (région de
Muong-Hi), on rencontre des affleurements granitiques et même des blocs de
quartz pur. Mais le plus souvent, les sols sur lesquels pousse le teck ne sont ni
rocheux, ni même pierreux.
Configuration. — Si l'on envisage la configuration du sol, certains des
groupements sont situés en terrain plat, d'autres au contraire sur des mamelons
dont ils escaladent les versants et couvrent même le sommet ; mais, en aucun
cas, le teck ne dépasse cinquante mètres au-dessus du niveau de la berge.
L'orientation des vallées est très variable. Le Mékong, de Muong-hi à Ban-
houeï-Saï, coule d'abord du Nord au Sud ; puis, décrivant une sorte de S,
remonte vers le Nord-Est, se dirige enfin vers le Sud-Est, et passe à Ban-houeï-
Saï, Les tributaires de la rive gauche présentent une orientation générale qui
varie de l'E. W. au N. S. Le plus souvent, les abords immédiats du Mékong
sont plats : parfois l'on rencontre des mamelons de faible élévation (40 m au
maximum) mais il faut s'éloigner du fleuve de plusieurs kilomètres pour ren-
contrer des contreforts montagneux à pente moyenne ou faible souvent orientés
parallèlement à son lit, et susceptibles d'atteindre une élévation de plusieurs
centaines de mètres.
Cours d'eau. — Les cours d'eau de la région sont abondants, mais leur
faible longueur ne leur permet d'avoir à la saison sèche qu'un débit très
restreint : ce n'est guère que durant la période des pluies qu'il est possible de
remonter les vallées secondaires en pirogue. On peut à cette époque procéder
dans de bonnes conditions au flottage des bois.
Voies terrestres. — Il existe dans la plupart des groupements de tecks des
sentiers tracés lors des dernières exploitations ; le plus souvent ils courent en
terrain plat ; leur établissement a donc été relativement facile.
A Ban-Khouan, certains sentiers possèdent un revêtement discontinu de
rondins, distants d'environ cinquante centimètres, de la grosseur du bras, de
longueur légèrement supérieure à la largeur de la voie, destinés à faciliter la
traction des bois. On emploie des éléphants au débardage et au transport des
tecks jusqu'à la rivière la plus proche.
A l'heure actuelle, aucune exploitation n'est en train ; en de nombreux
points, par groupes, au bord des cours d'eau gisent des billes qui ont été
coupées vers 1902, et qu'on a abandonnées
Description des peuplements. — Les peuplements qui renferment des tecks
peuvent présenter diverses physionomies :
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