Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
— 850 B —
Il est peu probable que dans l'avenir cet avantage diminue, ce qui
fait penser que l'industrie de la soie indigène se défendra toujours
d'elle-même.
Pour remédier à la crise du commerce d'exportation il semble in-
dispensable d'une part d'augmenter le rendement de la production séri-
cicole, d'autre part d'arriver à l'obtention d'un produit de valeur plus éle-
vée. Toute autre méthode de protection artificielle de ce commerce
d'exportation telle qu'une prime à la filature ne paraîtrait justifiée que
s'il s'agissait d'une crise temporaire et d'un avilissement passager du
cours de la soie. Or, il semble bien qu'il n'en est pas ainsi et que ce
dernier résulte, quoiqu'on en dise de la concurrence que fait à la soie
naturelle la soie artificielle répondant mieux aux conditions actuelles :
changement perpétuel de la mode, disparition de la notion de la qualité
de la matière chez le consommateur européen.
Il n'est pas douteux que si aucun remède n'était apporté à la crise
actuelle du commerce des cocons on ne tarderait pas à voir les surfaces
en mûriers diminuer. Il est probable que cette régression porterait
d'abord sur les plantations sur berge de rivière, où d'autres cultures
plus rémunératrices et d'un débouché certain, telle que le maïs, pour-
raient être faites.
AMÉLIORATION nE I.A SÉRICICULTURE DANS LE NORD-ANNAM
Un effort pécunier sérieux a été tenté dans le ord-Allnanl en vue
d'améliorer la production des cocons par la création d'un établisse-
ment centra l de grainage pour la distribution gratuite de pontes re-
connues saines. Ce travail, sous le contrôle de l'Administration, a été
confié à la Société Franco-Annamite Textile et d'Exportation. Cet éta-
blissement fonctionne depuis quatre ans et nous pouvons dès maintenant
nous rendre compte des résultats que l'on peut en attendre. Il convient
d'abord de reconnaître que ce travail a été sérieusement et conscien-
cieusement mené. L'organisation et les soins méthodiques apportés aux
différentes opérations permettent de dire que toutes les précautions
ont été prises pour que les pontée sortant de cet atelier aient le maxi-
mum de chance d'être saines. Le grainage y est uniquement cellulaire.
Ceci posé, nous sommes bien obligés de reconnaître que les progrès
ont à peu près nu ls. Les pourcentages de pontes éliminées après exa-
men pendant les quatre années 1926. 1927, 1928. 1929 ont été les sui-
vants :
Il est peu probable que dans l'avenir cet avantage diminue, ce qui
fait penser que l'industrie de la soie indigène se défendra toujours
d'elle-même.
Pour remédier à la crise du commerce d'exportation il semble in-
dispensable d'une part d'augmenter le rendement de la production séri-
cicole, d'autre part d'arriver à l'obtention d'un produit de valeur plus éle-
vée. Toute autre méthode de protection artificielle de ce commerce
d'exportation telle qu'une prime à la filature ne paraîtrait justifiée que
s'il s'agissait d'une crise temporaire et d'un avilissement passager du
cours de la soie. Or, il semble bien qu'il n'en est pas ainsi et que ce
dernier résulte, quoiqu'on en dise de la concurrence que fait à la soie
naturelle la soie artificielle répondant mieux aux conditions actuelles :
changement perpétuel de la mode, disparition de la notion de la qualité
de la matière chez le consommateur européen.
Il n'est pas douteux que si aucun remède n'était apporté à la crise
actuelle du commerce des cocons on ne tarderait pas à voir les surfaces
en mûriers diminuer. Il est probable que cette régression porterait
d'abord sur les plantations sur berge de rivière, où d'autres cultures
plus rémunératrices et d'un débouché certain, telle que le maïs, pour-
raient être faites.
AMÉLIORATION nE I.A SÉRICICULTURE DANS LE NORD-ANNAM
Un effort pécunier sérieux a été tenté dans le ord-Allnanl en vue
d'améliorer la production des cocons par la création d'un établisse-
ment centra l de grainage pour la distribution gratuite de pontes re-
connues saines. Ce travail, sous le contrôle de l'Administration, a été
confié à la Société Franco-Annamite Textile et d'Exportation. Cet éta-
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cieusement mené. L'organisation et les soins méthodiques apportés aux
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ont été prises pour que les pontée sortant de cet atelier aient le maxi-
mum de chance d'être saines. Le grainage y est uniquement cellulaire.
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men pendant les quatre années 1926. 1927, 1928. 1929 ont été les sui-
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