Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
- 848 B -
fre exact de la surface en mûraies et de la production en cocons, car un
, grand nombre de plantations de mûriers se trouvent disséminées en
, petites parcelles à travers toute la province. On peut dire cependant
qu'il existe deux grands centres séricicoles :
I. — Celui de Phu-Diên dont la surface en mûraies doit dépasser
400 hectares ;
II. - Celui de Do-Luong dans le Anh-Son qui se prolonge dans le
Thanh-Chuong et qui doit avoir au moins deux cents hectares répartis
soit dans les jardins, soit sur les berges du fleuve dans la vallée du Sông-
Ca. -
Les mûraies peuvent être rangées en trois catégories :
1*) Murmes de jardins auprès des paillotes où la culture n'est jamais
fumée mais profite de tous les détritus provenant des habitations. Ce type
disséminé dans toute la province forme finalement une production glo-
bale de feuilles importante. Il lui correspond généralement de petites
éducations de 10 à 20 pontes.
2°) Dans la région basse, sur terres trop hautes pour être mises en
rizières le mûrier est cultivé en plein champ, c'est le cas des impor-
tantes mûraies de Phu-Diên créées en partie sur des sables coqpillers.
Souvent comme dans le cas de plantations en jardin, les interlignes sont
occupés par une culture intercalaire : dolique ou arachide. Les fumures
n'y sont que peu abondantes et sur ces terrains hauts, la sécheresse
de la fin du printemps se fait particulièrement sentir si bien qu'il y
a à cette époque une diminution nette de production de la feuille, ame-
nant une réduction des éducations. Dans l'ensemble le rendement en
feuilles reste faible, mais vu la dimension des champs les éducations
sont importantes allant souvent de 50 à 100 pontes. Il existe également
dans cette région de Phu-Dièn un commerce important de feuilles.
Ces mûraies ne sont recépées que tardivement au 12e mois et les éduca-
tions ne recommencent guère avant avril.
3°) Dans les vallées des fleuves, sur les berges, on trouve des plan-
tations de mûriers sur la partie de la rive périodiquement inondée et
fertilisée par les limons apportés au moment des crues. Ces plantations
donnent la plus grosse production de feuilles au mâu, mais par suite
t des crues souillant les feuilles et empêchant la récolte, les dernières édu-
cations sont aléatoires, aussi le sériciculteur s'efforce de commencer
ses élevages le plus tôt possible. Les mûraies sont recépées dès le 10e
mois et les éducations commencent souvent dès la 2e quinzaine de fé-
vrier. Généralement les élevages cessent en septembre.
fre exact de la surface en mûraies et de la production en cocons, car un
, grand nombre de plantations de mûriers se trouvent disséminées en
, petites parcelles à travers toute la province. On peut dire cependant
qu'il existe deux grands centres séricicoles :
I. — Celui de Phu-Diên dont la surface en mûraies doit dépasser
400 hectares ;
II. - Celui de Do-Luong dans le Anh-Son qui se prolonge dans le
Thanh-Chuong et qui doit avoir au moins deux cents hectares répartis
soit dans les jardins, soit sur les berges du fleuve dans la vallée du Sông-
Ca. -
Les mûraies peuvent être rangées en trois catégories :
1*) Murmes de jardins auprès des paillotes où la culture n'est jamais
fumée mais profite de tous les détritus provenant des habitations. Ce type
disséminé dans toute la province forme finalement une production glo-
bale de feuilles importante. Il lui correspond généralement de petites
éducations de 10 à 20 pontes.
2°) Dans la région basse, sur terres trop hautes pour être mises en
rizières le mûrier est cultivé en plein champ, c'est le cas des impor-
tantes mûraies de Phu-Diên créées en partie sur des sables coqpillers.
Souvent comme dans le cas de plantations en jardin, les interlignes sont
occupés par une culture intercalaire : dolique ou arachide. Les fumures
n'y sont que peu abondantes et sur ces terrains hauts, la sécheresse
de la fin du printemps se fait particulièrement sentir si bien qu'il y
a à cette époque une diminution nette de production de la feuille, ame-
nant une réduction des éducations. Dans l'ensemble le rendement en
feuilles reste faible, mais vu la dimension des champs les éducations
sont importantes allant souvent de 50 à 100 pontes. Il existe également
dans cette région de Phu-Dièn un commerce important de feuilles.
Ces mûraies ne sont recépées que tardivement au 12e mois et les éduca-
tions ne recommencent guère avant avril.
3°) Dans les vallées des fleuves, sur les berges, on trouve des plan-
tations de mûriers sur la partie de la rive périodiquement inondée et
fertilisée par les limons apportés au moment des crues. Ces plantations
donnent la plus grosse production de feuilles au mâu, mais par suite
t des crues souillant les feuilles et empêchant la récolte, les dernières édu-
cations sont aléatoires, aussi le sériciculteur s'efforce de commencer
ses élevages le plus tôt possible. Les mûraies sont recépées dès le 10e
mois et les éducations commencent souvent dès la 2e quinzaine de fé-
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