Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
— 843 B —
duction importante qui augmenterait sensiblement s'il pouvait trou-
ver un débouché immédiat. Au point de vue qui nous intéresse actuel-
lement, les drêches pourraient permettre l'entretien d'un nombre de bê-
tes beaucoup plus considérable dans la région où une industrie de
moyenne importance serait créée. Les méthodes actuelles employées
(procédés au mucor saccharifiant) ont le gros avantage de laisser un
résidu riche en principes azotés et permettent non seulement d'aug-
menter l'effectif du bétail des exploitations de la région basse, mais
encore d'améliorer sensiblement sa ration azotée. Il en résulterait des
fumiers non seulement plus abondants mais encore plus riches.
Fumure complémentaire. — Des quelques essais que nous avons tentés
jusqu'à ce jour dans le Nord-Annam il semble bien que l'influence des
phosphates est très variable suivant les sols, il est probable qu'il en est
de même pour la potasse. Vu les prix élevés de ces engrais vis-à-vis de
celui du produit obtenu, leur emploi ne pourra se répandre que si une
étude méthodique préalable permet d'en faire l'utilisation dans les condi-
tions où ils satisfassent le mieux aux exigences des différents types de sol.
Pour cette raison principalement une étude du sol de la province
doit être à la base de la détermination des conditions de fumure d'une
culture occupant une étendue aussi grande que celle du riz. Il ne s'agit
assurément pas d'établir une carte agrologique complète de la région
de grande culture du riz, mais seulement d'établir une méthode de
triage permettant de ramener les sols de rizière à un certain nombre de
types déterminés et de fixer les zones intermédiaires. ,
Différentes observations nous permettraient de préconiser pour base
de ce triage :
1°) Acidité des sols (cartes d'Arrhenius) ;
2°) Analyse physique (méthode Atterberg) ;
3°) Etude des profils (sols et sous-sols).
Les types caractéristiques de sol de rizière ayant été établis par ces
méthodes, il conviendrait ensuite de procéder à l'étude méthodique de
leurs conditions de culture.
II n'est pas douteux que la connaissance exacte résultant de ce tra-
vail permettrait l'emploi judicieux et économique d'engrais même chers
tels que la potasse et les phosphates.
AMÉLIORATION DES VARIÉTÉS.
Il est certain que si un réseau d'irrigation se trouvait établi dans la
province, la cuilture serait de ce fait très unifiée et le nombre des variétés
à employer se trouverait sensiblement réduit. Il y aurait une diminution
de l'importance de caractères tels que la résistance à la sécheresse ou la
durée de végétation. Comme la plupart des rizières à une récolte du loe
duction importante qui augmenterait sensiblement s'il pouvait trou-
ver un débouché immédiat. Au point de vue qui nous intéresse actuel-
lement, les drêches pourraient permettre l'entretien d'un nombre de bê-
tes beaucoup plus considérable dans la région où une industrie de
moyenne importance serait créée. Les méthodes actuelles employées
(procédés au mucor saccharifiant) ont le gros avantage de laisser un
résidu riche en principes azotés et permettent non seulement d'aug-
menter l'effectif du bétail des exploitations de la région basse, mais
encore d'améliorer sensiblement sa ration azotée. Il en résulterait des
fumiers non seulement plus abondants mais encore plus riches.
Fumure complémentaire. — Des quelques essais que nous avons tentés
jusqu'à ce jour dans le Nord-Annam il semble bien que l'influence des
phosphates est très variable suivant les sols, il est probable qu'il en est
de même pour la potasse. Vu les prix élevés de ces engrais vis-à-vis de
celui du produit obtenu, leur emploi ne pourra se répandre que si une
étude méthodique préalable permet d'en faire l'utilisation dans les condi-
tions où ils satisfassent le mieux aux exigences des différents types de sol.
Pour cette raison principalement une étude du sol de la province
doit être à la base de la détermination des conditions de fumure d'une
culture occupant une étendue aussi grande que celle du riz. Il ne s'agit
assurément pas d'établir une carte agrologique complète de la région
de grande culture du riz, mais seulement d'établir une méthode de
triage permettant de ramener les sols de rizière à un certain nombre de
types déterminés et de fixer les zones intermédiaires. ,
Différentes observations nous permettraient de préconiser pour base
de ce triage :
1°) Acidité des sols (cartes d'Arrhenius) ;
2°) Analyse physique (méthode Atterberg) ;
3°) Etude des profils (sols et sous-sols).
Les types caractéristiques de sol de rizière ayant été établis par ces
méthodes, il conviendrait ensuite de procéder à l'étude méthodique de
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II n'est pas douteux que la connaissance exacte résultant de ce tra-
vail permettrait l'emploi judicieux et économique d'engrais même chers
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AMÉLIORATION DES VARIÉTÉS.
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province, la cuilture serait de ce fait très unifiée et le nombre des variétés
à employer se trouverait sensiblement réduit. Il y aurait une diminution
de l'importance de caractères tels que la résistance à la sécheresse ou la
durée de végétation. Comme la plupart des rizières à une récolte du loe
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