Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
,- 840 B -
CULTURE PRIN'rAN[ÈRE SUR RIZIÈRE HAUTE
Les cultures faites au printemps sur rizières trop hautes pour pouvoir
être mises en riz à cette époque sont soit des cultures vivrières, soit des
cultures industrielles. Elles varient suivant les régions et la nature du
sol. Sur les terres fortes et riches du nord de la province le coton et le
tabac prédominent, ce sont généralement des cultures très bien faites,
à fortes fumures dont profite beaucoup la culture du riz qui suit. Le
maïs est généralement cultivé sur rizière fertile dans le Diên-Chau. Au
contraire sur sol sableux et léger on voit surtout des patates ; sur diffé-
rents terrains on trouve du sésame et des doliques. L'arachide est rare-
ment cultivée dans ces conditions, sa période de végétation trop lon-
gue amènerait un repiquage trop tardif des riz du 10e mois.
Les rizières assez récentes sur sol en place sont généralement laissées
en friche au printemps (région de Hoang-mai et de Tam-lê). Seules les
parcelles voisines des habitations sont mises en patates. Ces cultures de
printemps rapportent très sensiblement moins qu'une récolte de riz, le
bénéfice brut est de moitié environ lorsqu'il s'agit de la patate, plus
élevé avec le maïs et les doliques, il n'est véritablement rémunérateur
que pour le coton et surtout le tabac dans le Quynh-Luu. Lorsqu'il s'agit
de cultures vivrières, l'indigène a une tendance nette à associer deux
cultures sur le même sol, cela tient en partie à ce que, vu l'humidité, les
doliques et patates sont cultivés sur billons à grand écartement formant
une culture basse, au printemps dans les interlignes on cultive une
plante à végétation haute, maïs ou sésame.
AMÉLIORATIONS DE LA CULTURE DU RIZ DANS LA PROVINCE DE NGHÊ-AN
D'après ce qui précède on voit que la culture du riz dans l'état actuel
paie juste les frais des travaux et rémunère à un taux assez moyen le
capital foncier. Il est donc difficile, au point de vue économique, de la
considérer comme une exploitation très avantageuse. Au point de vue
général. nous constatons que la production rizicole de la province en
année moyenne suffit juste à la consommation.
Au point de vue cultural, nous voyons:
1°) Que les rizières les plus fertiles, celles du nord de la province, ne
permettent qu'une seule culture dans l'année et se trouvent particu-
lièrement exposées aux irrégularités du climat et à la sécheresse, ce qui
diminue sensiblement leur rendement moyen compté sur une période
de plusieurs années;
2°) Que dans l'ensemble de la province cette culture manque de fu-
mure et principalement de fumure organique dé fond;
CULTURE PRIN'rAN[ÈRE SUR RIZIÈRE HAUTE
Les cultures faites au printemps sur rizières trop hautes pour pouvoir
être mises en riz à cette époque sont soit des cultures vivrières, soit des
cultures industrielles. Elles varient suivant les régions et la nature du
sol. Sur les terres fortes et riches du nord de la province le coton et le
tabac prédominent, ce sont généralement des cultures très bien faites,
à fortes fumures dont profite beaucoup la culture du riz qui suit. Le
maïs est généralement cultivé sur rizière fertile dans le Diên-Chau. Au
contraire sur sol sableux et léger on voit surtout des patates ; sur diffé-
rents terrains on trouve du sésame et des doliques. L'arachide est rare-
ment cultivée dans ces conditions, sa période de végétation trop lon-
gue amènerait un repiquage trop tardif des riz du 10e mois.
Les rizières assez récentes sur sol en place sont généralement laissées
en friche au printemps (région de Hoang-mai et de Tam-lê). Seules les
parcelles voisines des habitations sont mises en patates. Ces cultures de
printemps rapportent très sensiblement moins qu'une récolte de riz, le
bénéfice brut est de moitié environ lorsqu'il s'agit de la patate, plus
élevé avec le maïs et les doliques, il n'est véritablement rémunérateur
que pour le coton et surtout le tabac dans le Quynh-Luu. Lorsqu'il s'agit
de cultures vivrières, l'indigène a une tendance nette à associer deux
cultures sur le même sol, cela tient en partie à ce que, vu l'humidité, les
doliques et patates sont cultivés sur billons à grand écartement formant
une culture basse, au printemps dans les interlignes on cultive une
plante à végétation haute, maïs ou sésame.
AMÉLIORATIONS DE LA CULTURE DU RIZ DANS LA PROVINCE DE NGHÊ-AN
D'après ce qui précède on voit que la culture du riz dans l'état actuel
paie juste les frais des travaux et rémunère à un taux assez moyen le
capital foncier. Il est donc difficile, au point de vue économique, de la
considérer comme une exploitation très avantageuse. Au point de vue
général. nous constatons que la production rizicole de la province en
année moyenne suffit juste à la consommation.
Au point de vue cultural, nous voyons:
1°) Que les rizières les plus fertiles, celles du nord de la province, ne
permettent qu'une seule culture dans l'année et se trouvent particu-
lièrement exposées aux irrégularités du climat et à la sécheresse, ce qui
diminue sensiblement leur rendement moyen compté sur une période
de plusieurs années;
2°) Que dans l'ensemble de la province cette culture manque de fu-
mure et principalement de fumure organique dé fond;
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