Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30. 1930/11/01 (A33,SECTB)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529271h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- SITUATION AGRICOLE DE L'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES D'INDOCHINE
- RENSEIGNEMENTS EXTÉRIEURS INTÉRESSANT L'INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 892
- 833 B —
Ruông Khe, près des ruisseaux et rivières : susceptibles par consé-
quent d'irrigation par noria au pied ou par panier ;
Ruông Dông, en plein champ - Catégorie de rizière la plus ré-
pandue ;
Ruông ~Cua, se trouvant près des agglomérations.
Leurs valeurs sont assez différentes. On considère généralement les
ruông-khe et les ruông-cừa comme les plus fertiles, les premières étant
enrichies par des dépôts de limons au moment des crues, les secondes
par des détritus de toutes sortes. Généralement on ne fume pas les ruông-
cừa sauf s'il s'agit de variétés exigeantes telles que le Nêp-Huong. Sur
les ruông-khe, les apports de fumure ne se font que deux ou trois ans
après le défrichement. Sur les ruông-bau et les ruông-dong les apports
d'engrais se font régulièrement chaque année.
Mais, d'un autre côté on classe les rizières au point de vue cultural
d'après la nature et le nombre de récoltes qu'elles peuvent supporter
chaque année. On distingue dans la province :
1°) Rizière à une récolte :
Rizière du 5e mois : submergée à l'époque des pluies et ne permet-
tant pas de ce fait une culture d'automne.
Rizière du 10e mois : formée par des terrains trop élevés pour con-
tenir l'eau suffisante à une culture de printemps.
2°) Rizières à deux récoltes :
Rizière du 5e et 8e mois ;
Rizière du 5e et 10e mois.
Lorsque les rizières sont irriguées, ce qui est rare dans la province et
n'existe que pour celles basses de la région moyenne et celles sur berges
où des norias peuvent être employées, on fait toujours deux récoltes.
Un tableau indique la façon dont ces différentes sortes de rizières
sont réparties dans les circonscriptions de la province. On voit d'abord
que, pour l'ensemble du Nghê-An, les rizières du 5e mois à une
récolte occupent près de 1/3 de la surface totale réservée à cette cultu-
re ; les rizières h une récolte du 10e mois, la moitié de cette superficie ;
celles à deux récoltes, 1/6 seulement. Nous constatons en outre que les
régions méridionales : Nam-Dan et Hung-Nguyên, ont la proportion la
plus élevée de rizières du 5e mois, elle est voisine de la moitié du total
des rizières. Dans le nord de la province : Diên-Chau, Yên-Thành,
Quynh-Luu, les rizières hautes à une culture du 10e mois prédominent
Ruông Khe, près des ruisseaux et rivières : susceptibles par consé-
quent d'irrigation par noria au pied ou par panier ;
Ruông Dông, en plein champ - Catégorie de rizière la plus ré-
pandue ;
Ruông ~Cua, se trouvant près des agglomérations.
Leurs valeurs sont assez différentes. On considère généralement les
ruông-khe et les ruông-cừa comme les plus fertiles, les premières étant
enrichies par des dépôts de limons au moment des crues, les secondes
par des détritus de toutes sortes. Généralement on ne fume pas les ruông-
cừa sauf s'il s'agit de variétés exigeantes telles que le Nêp-Huong. Sur
les ruông-khe, les apports de fumure ne se font que deux ou trois ans
après le défrichement. Sur les ruông-bau et les ruông-dong les apports
d'engrais se font régulièrement chaque année.
Mais, d'un autre côté on classe les rizières au point de vue cultural
d'après la nature et le nombre de récoltes qu'elles peuvent supporter
chaque année. On distingue dans la province :
1°) Rizière à une récolte :
Rizière du 5e mois : submergée à l'époque des pluies et ne permet-
tant pas de ce fait une culture d'automne.
Rizière du 10e mois : formée par des terrains trop élevés pour con-
tenir l'eau suffisante à une culture de printemps.
2°) Rizières à deux récoltes :
Rizière du 5e et 8e mois ;
Rizière du 5e et 10e mois.
Lorsque les rizières sont irriguées, ce qui est rare dans la province et
n'existe que pour celles basses de la région moyenne et celles sur berges
où des norias peuvent être employées, on fait toujours deux récoltes.
Un tableau indique la façon dont ces différentes sortes de rizières
sont réparties dans les circonscriptions de la province. On voit d'abord
que, pour l'ensemble du Nghê-An, les rizières du 5e mois à une
récolte occupent près de 1/3 de la surface totale réservée à cette cultu-
re ; les rizières h une récolte du 10e mois, la moitié de cette superficie ;
celles à deux récoltes, 1/6 seulement. Nous constatons en outre que les
régions méridionales : Nam-Dan et Hung-Nguyên, ont la proportion la
plus élevée de rizières du 5e mois, elle est voisine de la moitié du total
des rizières. Dans le nord de la province : Diên-Chau, Yên-Thành,
Quynh-Luu, les rizières hautes à une culture du 10e mois prédominent
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