On pourrait donner d'autres exemples que nous verrons en étudiant lés productions végétales séparément. Cette localisation apparaît égale- ment pour des cultures d'introduction récente.
I. — Le JUTE n'est cultivé dans la province ainsi que dans celle de Hatinh que sur sol d'alluvion de rivière inondé régulièrement.
II. — Le C. ARABICA est surtout cultivé sur mamelons de terres rouges tant dans le Nghê-An que dans le Thanh-Hoa. Le CHARI et le C. ROBUSTA par contre sont cultivés surtout soit sur terres d'alluvion de rivière non inondées, soit sur terrains d'origine schisteuse.
En nous plaçant uniquement au point de vue agricole, la division des sols de culture en terrains en place, alluvions de rivière, alluvisions marines paraît trop simplifiée. Quoiqu'aucune étude méthodique du sol n'ait été entreprise, une série d'observations nous permet cependant d'établir quelques distinctions.
ALLUVIONS MARINES Si nous considérons la région basse de la province en remontant du sud au nord, nous voyons : dans la partie est du Hung-Nguyên, d' s terres légères qui s'ensablent du fait de la proximité des dunes. Les plantations de filaos faites en de nombreux endroits ont beaucoup amé- lioré cette situation. Cependant, ces rizières sont pauvres. A l'ouest du Hung-Nguyên et dans le Nam-Dàn, nous trouvons des sols plus com- pacts avec vers 0 m. 35 de profondeur une couche très compacte et fer- rugineuse. Rizières plus riches que les précédentes sauf en quelques parties du Nam-Dàn. Dans le Nghi-Lôc, les terres sont sableuses à sous- sol de même nature et les rizières qui y sont établies sont parmi celles fournissant les rendements les plus faibles de la province. Plus au Nord, au delà des croupes gréseuses de la région de Do-Càm, dans le Phu- £ Diên, les rizières sont de meilleure qualité, terres plus franches à sous- sol argileux. Puis on trouve des sables coquillers formant en profon-
deur des conglomérats et sur lesquels se trouvent les grandes plantations de mûrier de la circonscription. Dans la région de Cho-Si il existe des sols de teinte rougeâtre formant des terres franches qui peuvent être rangées parmi les plus fertiles de la province. Dans le Quynh-Luu, on trouve des sols de bonne qualité, assez compacts, généralement élevés et donnant de bonnes rizières du loe mois. Ces quelques indications montrent la diversité des sols de la région basse qui tous sont utilisés pour une culture principale, le riz. Dans ces conditions, on comprend tout l'intérêt qu'aurait l'établissement de cartes du sol ramenant toutes ces terres à quelques types déterminés qui seraient ensuite étudiés au
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