Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A33,SECTB)-1930/09/30. 1930/09/01 (A33,SECTB)-1930/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529269f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 625
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- 666 B -
Dans la zone réservée au troupeau du Comité, la lutte contre les mou
elles piquantes est systématiquement organisée par la destruction de la
petite brousse et de la sous-forêt, tout en ménageant avec soin les fu-
taies.
EI; ce qui concerne spécialement la Peste bovine, M. l'Inspecteur gé-
néral LEYNEN rappelle la situation des Hollandais aux Indes Néerlandai-
ses. La lutte contre la peste bovine y a été, de longue date, méthodique-
ment organisée ; la situation insulaire de ces territoires a facilité la tâ-
che et la maladie a fini par disparaître grâce à la stricte application des
mesures sanitaires, y compris l'abatage. Pendant longtemps on a fait
usage, sans succès, des mesures médicades qui ont, plus tard, été complè-
tement abandonnées, ce qui a permis, aux Hollandais de dire : « Nous
H sommes venus à bout de la peste bovine le jour où nous avons jeté à
« la mer le dernier flacon de sérum ».
En Belgique, dit encore M. le professeur LEYNÈN, en 1920, nous avons
combattu la peste bovine avec un « fil de fer » (isolement) et nous
n'avons pas utilisé (quoi qu'en ait préparé) une seule goutte de
• sérum antipestique. M. le professeur LEYNEN ne croit pas à. l'utilité des
mesures médicales dans les nations civilisées ; une invasion de peste
bovine ne va pas sans une crise de terreur chez les éleveurs et le souci
des intérêts particuliers sauvegarde l'intérêt général. L'isolement sous
sa forme la plus stricte, la séquestration à l'étable, et surtout l'abatage,
donnent des résultats rapides, sans intervention des vaccinations.
1
Au sujet de celles-ci, M. le professeur LEYNEN se montre sceptique.
Il considère la sérothérapie comme un bien faible et très onéreux moyen
de lutte ; la séro-infection, il ne l'aocepte qu'avec les plus grandes
réserves. pour des effectifs contaminés ; et il la prohibe absolument et
radicalement pour des effeectifs sains.
Considérant l'Indochine en particulier, il estime qu'elle est « mariée
pour longtemps» avec la peste bovine, en raison de son voisinage, de
la disposition de ses frontières terrestres, de la présence du gibier ré-
ceptif, des conditions d'existence du bétail et de l'impossibilité d'ob-
tenir, en l'état actuel des choses, dans cette colonie, l'application effec-
tive, sur la totalité du bétail de mesures sanitaires pratiques et effica-
ces.
M. le professeur BOÈS Inspecteur général des Services vétérinaires
au Ministère de l'Agriculture à Bruxelles arrive aux mêmes conclusions
que M. l'Inspecteur général honoraire des Services Vétérinaires de Bel-
gique.
Dans la zone réservée au troupeau du Comité, la lutte contre les mou
elles piquantes est systématiquement organisée par la destruction de la
petite brousse et de la sous-forêt, tout en ménageant avec soin les fu-
taies.
EI; ce qui concerne spécialement la Peste bovine, M. l'Inspecteur gé-
néral LEYNEN rappelle la situation des Hollandais aux Indes Néerlandai-
ses. La lutte contre la peste bovine y a été, de longue date, méthodique-
ment organisée ; la situation insulaire de ces territoires a facilité la tâ-
che et la maladie a fini par disparaître grâce à la stricte application des
mesures sanitaires, y compris l'abatage. Pendant longtemps on a fait
usage, sans succès, des mesures médicades qui ont, plus tard, été complè-
tement abandonnées, ce qui a permis, aux Hollandais de dire : « Nous
H sommes venus à bout de la peste bovine le jour où nous avons jeté à
« la mer le dernier flacon de sérum ».
En Belgique, dit encore M. le professeur LEYNÈN, en 1920, nous avons
combattu la peste bovine avec un « fil de fer » (isolement) et nous
n'avons pas utilisé (quoi qu'en ait préparé) une seule goutte de
• sérum antipestique. M. le professeur LEYNEN ne croit pas à. l'utilité des
mesures médicales dans les nations civilisées ; une invasion de peste
bovine ne va pas sans une crise de terreur chez les éleveurs et le souci
des intérêts particuliers sauvegarde l'intérêt général. L'isolement sous
sa forme la plus stricte, la séquestration à l'étable, et surtout l'abatage,
donnent des résultats rapides, sans intervention des vaccinations.
1
Au sujet de celles-ci, M. le professeur LEYNEN se montre sceptique.
Il considère la sérothérapie comme un bien faible et très onéreux moyen
de lutte ; la séro-infection, il ne l'aocepte qu'avec les plus grandes
réserves. pour des effectifs contaminés ; et il la prohibe absolument et
radicalement pour des effeectifs sains.
Considérant l'Indochine en particulier, il estime qu'elle est « mariée
pour longtemps» avec la peste bovine, en raison de son voisinage, de
la disposition de ses frontières terrestres, de la présence du gibier ré-
ceptif, des conditions d'existence du bétail et de l'impossibilité d'ob-
tenir, en l'état actuel des choses, dans cette colonie, l'application effec-
tive, sur la totalité du bétail de mesures sanitaires pratiques et effica-
ces.
M. le professeur BOÈS Inspecteur général des Services vétérinaires
au Ministère de l'Agriculture à Bruxelles arrive aux mêmes conclusions
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