Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A33,SECTB)-1930/09/30. 1930/09/01 (A33,SECTB)-1930/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529269f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 625
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
— 664 B -
Il est donc indispensable de « titrer » le formol au moment de l'em-
ploi. Cette opération peut être faite avec un matériel très simple et sans
la moindre difficulté. Elle permettra d'obtenir des virus vaccins homo-
gènes, toujours semblables à eux-mêmes. Elle évitera des difficultés
de manipulation et de conservation, assurera la constance des résultats
et évitera de gros déboires.
Si la qualité du formol joue un grand rôle dans la préparation des
virus vaccins, il en est de même de la quantité d'extraits d'organes ou
de substances virulentes entrant dans les émulsions, autrement dit de
la masse microbienne infectante, (ou opérante).
Il est établi, en règle générale, que le poids d'émulsion nécessaire
pour donner une bonne vaccination, c'est-à-dire suivie de l'immunité
la plus longue possible, est considérable. Pour la peste aviaire, que M.
le professeur TRUCHE a spécialement étudiée, la dose doit être de 2 gr.
de rate pour une poule de 2 k 1/2, soit 80 gr. de rate pour 100 k. de poids
vif, ce qui revient à dire qu'une rate de poule permet d'en vacciner
deux.
Quoique l'on ne puisse évidemment que rapprocher, sans les super-
poser, les résultats relatifs à la peste bovine de ceux obtenus avec la pes
te aviaire, il conviendra cependant, en admettant que les vaccins for-
molés soient inoffensifs et d'une efficacité suffisante, de déterminer s'ils
sont susceptibles d'apporter une solution économique pour la préven-
tion de la peste bovine, appliquée à des effectifs très importants ; com-
bien de bœufs faudra-t-il sacrifier pour en vacciner cent par exemple ?
Le chiffre obtenu après une expérimentation suffisante indiquera si
l'opération est économique ou non.
Parlant de la durée de l'immunité conférée par les virus vaccins for-
molés, M. le professeur TRUCHE ajoute que l'on songe à renforcer cette
immunité et à la rendre durable au moyen d'une inoculation, consécutive
de sang virulent.
Pour que cette opération offre toutes garanties, il faut au préalable
connaître 3 points essentiels :
1° Quand commence l'immunité ;
2° Quand est-elle assez solide pour permettre l'injection, virulente ;
3° Quand a-t-elle disparu ou s'est-elle assez affaiblie pour la rendre
dangereuse ou impossible ?
Il est donc indispensable de « titrer » le formol au moment de l'em-
ploi. Cette opération peut être faite avec un matériel très simple et sans
la moindre difficulté. Elle permettra d'obtenir des virus vaccins homo-
gènes, toujours semblables à eux-mêmes. Elle évitera des difficultés
de manipulation et de conservation, assurera la constance des résultats
et évitera de gros déboires.
Si la qualité du formol joue un grand rôle dans la préparation des
virus vaccins, il en est de même de la quantité d'extraits d'organes ou
de substances virulentes entrant dans les émulsions, autrement dit de
la masse microbienne infectante, (ou opérante).
Il est établi, en règle générale, que le poids d'émulsion nécessaire
pour donner une bonne vaccination, c'est-à-dire suivie de l'immunité
la plus longue possible, est considérable. Pour la peste aviaire, que M.
le professeur TRUCHE a spécialement étudiée, la dose doit être de 2 gr.
de rate pour une poule de 2 k 1/2, soit 80 gr. de rate pour 100 k. de poids
vif, ce qui revient à dire qu'une rate de poule permet d'en vacciner
deux.
Quoique l'on ne puisse évidemment que rapprocher, sans les super-
poser, les résultats relatifs à la peste bovine de ceux obtenus avec la pes
te aviaire, il conviendra cependant, en admettant que les vaccins for-
molés soient inoffensifs et d'une efficacité suffisante, de déterminer s'ils
sont susceptibles d'apporter une solution économique pour la préven-
tion de la peste bovine, appliquée à des effectifs très importants ; com-
bien de bœufs faudra-t-il sacrifier pour en vacciner cent par exemple ?
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2° Quand est-elle assez solide pour permettre l'injection, virulente ;
3° Quand a-t-elle disparu ou s'est-elle assez affaiblie pour la rendre
dangereuse ou impossible ?
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