Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1930 01 juillet 1930
Description : 1930/07/01 (A33,SECTB)-1930/07/31. 1930/07/01 (A33,SECTB)-1930/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529267m
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- 572 B —
solution de nitrate de potassium. On eut un développement beaucoup
moins beau avec les nitrates de chaux et de magnésie ; ceci ajouté au
fait que, dans des solutions dépourvues soit de calcium, soit de magné-
sium, mais pourvues de potassium, le riz s'est très bien développé,
prouve que le riz n'a pas seulement un besoin plus grand en potassium,
mais que ce besoin est lié à la relation entre les (propriétés die cet élé-
ment et l'absorption de l'azote.
Si on entreprenait des essais pour déterminer comment s'accordent
anions et cations, oh trouverait sans doute, de même que chez le blé,
que l'azote absorbé avec l'ion potassium provoque un développement
de la plante plus grand que s'il était absorbé avec les, ions calcium
ou magnésium.
Une question plus délioate est la relation d'absorption des ions potas-
sium et ammonium, dont les charges sont de même nature : le potassium
ne peut être considéré comme un « porteùr » d'ammonium. Comme
on en a obtenu de bons résultats sans calcium, magnésium, phosphore
ni soufre, il faudrait maintenant essayer le transport de la solution nu-
tritive complète dans les trois solutions suivantes :
(NH4)2 SO4 : NH4 N03 ;
- K2 SO4 ;
- K H2 P04.
On n'est pas arrivé dans cet essai à déterminer la réaction la plus
favorable au développement du riz. Pour le début du développement,
une réaction légèrement acide est favorable. Les solutions nutritives
initiales avaient un p. H. = 5,7, mais peut être une réaction plus acide
aurait été plus favorable.
L'ensemble des expériences montre que la plante a une grande faculté
d'adaptation, et que plus elle vieillit moins elle est sensible à la réaction
du milieu. A la fin de la végétation, les p. H. des différentes solutions
allaient de 4,2 à 7,2 sans qu'on vit de différences sensibles dans la
production. Cependant on avait raison en disant : « Le riz n'est pas
suscptible, d'être gêné par l'alcalinité autant que la considération de
la seule absorption du fer permettrait de le supposer ».
On n'a pas encore fait l'analyse chimique des matières minérales des
plantes obtenues avec les différents traitements ; on pouvait cependant
prévoir les résultats obtenus sans potassium ,-et sans azote en regardant
les résultats d'analyses de riz de HANERO, GILE, CANERO et CARNUS : oD
y voit que cette plante renferme des quantités très voisines de potassium
et d'azote ; cela tient à ce que la plante en. exige des quantités égales.
et à ce que l'absorption de l'une est conditionnée par l'assimilabilité de
l'autre.
solution de nitrate de potassium. On eut un développement beaucoup
moins beau avec les nitrates de chaux et de magnésie ; ceci ajouté au
fait que, dans des solutions dépourvues soit de calcium, soit de magné-
sium, mais pourvues de potassium, le riz s'est très bien développé,
prouve que le riz n'a pas seulement un besoin plus grand en potassium,
mais que ce besoin est lié à la relation entre les (propriétés die cet élé-
ment et l'absorption de l'azote.
Si on entreprenait des essais pour déterminer comment s'accordent
anions et cations, oh trouverait sans doute, de même que chez le blé,
que l'azote absorbé avec l'ion potassium provoque un développement
de la plante plus grand que s'il était absorbé avec les, ions calcium
ou magnésium.
Une question plus délioate est la relation d'absorption des ions potas-
sium et ammonium, dont les charges sont de même nature : le potassium
ne peut être considéré comme un « porteùr » d'ammonium. Comme
on en a obtenu de bons résultats sans calcium, magnésium, phosphore
ni soufre, il faudrait maintenant essayer le transport de la solution nu-
tritive complète dans les trois solutions suivantes :
(NH4)2 SO4 : NH4 N03 ;
- K2 SO4 ;
- K H2 P04.
On n'est pas arrivé dans cet essai à déterminer la réaction la plus
favorable au développement du riz. Pour le début du développement,
une réaction légèrement acide est favorable. Les solutions nutritives
initiales avaient un p. H. = 5,7, mais peut être une réaction plus acide
aurait été plus favorable.
L'ensemble des expériences montre que la plante a une grande faculté
d'adaptation, et que plus elle vieillit moins elle est sensible à la réaction
du milieu. A la fin de la végétation, les p. H. des différentes solutions
allaient de 4,2 à 7,2 sans qu'on vit de différences sensibles dans la
production. Cependant on avait raison en disant : « Le riz n'est pas
suscptible, d'être gêné par l'alcalinité autant que la considération de
la seule absorption du fer permettrait de le supposer ».
On n'a pas encore fait l'analyse chimique des matières minérales des
plantes obtenues avec les différents traitements ; on pouvait cependant
prévoir les résultats obtenus sans potassium ,-et sans azote en regardant
les résultats d'analyses de riz de HANERO, GILE, CANERO et CARNUS : oD
y voit que cette plante renferme des quantités très voisines de potassium
et d'azote ; cela tient à ce que la plante en. exige des quantités égales.
et à ce que l'absorption de l'une est conditionnée par l'assimilabilité de
l'autre.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 50/60
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6529267m/f50.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6529267m/f50.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6529267m/f50.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6529267m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6529267m