fraîche et de plus, les jeunes pousses coupées avant floraison sont Leau- coup plus riches en - azote qu'une paille après récolte des grains, la ipro- Az portion—— optima peut, être obtenue à moins de frais.
portion c optim Parmi tous les procédés pour la transformation d'une matière orga- nique en humus doux, la méthode de KRANTZ de fermentation chaude du fumier paraît spécialement intéressante. Les expériences de LÔHNIS con- firment la base scientifique de ce procédé et 7 ans d'essais confirmient sa valeur culturale. Il tend de plus en plus à se rétpandre dans l'Alle- magne du Sud (Bavière et Saxe). On pourra se rendre compte de tout l'intérêt que cette méthode présente pour les pays tropicaux où les pertes des fumiers sont très considérables. Depuis la guerre, dans le but d'accroître la production agricole du pays, lè's Allemands ont poursuivi une série de recherches dans le but d'obtenir le meilleur rendement des fumiers en diminuant les, pertes d'azote et de matières organiques. La méthode empirique mise au point par KRANTZ fut contrôlée scientifiquement par LÔHNIS.
Principe die la méthode.
Indépendamment des principes fertilisants apportés au soli, la matière organique joue un rôle pour le développement de la flore microbienne du sol qui se trouve en rapport direct avec la fertilité. Or, le dévelop- pement de cette flore tient moins à un apport de microorganismes qu'à un apport de substance carbonée sous une forme facilement utilisable par les bactéries du sol, la meilleure forme étant l'humas doux (LÔHNIS)• Il s'ensuit donc que le but d'une transformation du fumier doit être d'une part l'obtention de l'azote sous une forme facilement assimilable par la plante, d'autre part, la formation de la plus grande quantité pos- sible d'humus en réduisant au minimum les pertes d'azote et celle's de matière sèche.
Cette transformation comporte deux processus : 1° Une putréfaction de la matière organique se produisant sous l'ac- tion de bactéries ; 2? Une maturation dans laquelle l'azote ammoniacal se combine à la matière carbonée pour former l'humus. Ce processus est purement chi- mique et nécessite pas la présence d'agents microbiens.
Tandis que dans le fumier sur plateforme ou en fosse, cès deux processus se produisent simultanément d'une façon assez incomplète, dans la méthode Krantz on établit des conditions telles qu'ils aient )je'i1 successivement.
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