Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A33,SECTB)-1930/06/30. 1930/06/01 (A33,SECTB)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292666
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 465
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 515
- .......... Page(s) .......... 522
- .......... Page(s) .......... 522
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 524
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- .......... Page(s) .......... 531
— 516 B —
Pour ce transport, ils sont d'abord enveloppés, deux ou trois ensem-
ble, avec des feuilles de cocotier ou de bétel. Le placement sur les
nouveaux arbres doit être fait dans un délai de 4 à 7 jours depuis leur
enlèvement.
Ensuite, pendant vingt ou trente jours, les insectes à laque essaiment
complètement. Ils se glissent vers de nouvelles branches, s'y fixent
et s'alimentent copieusement. :
Il y a deux périodes d'essaimage par an. De la laque propagée en
novembre-décembre, les insectes à laque émargent de leur cellule,
comme on l'a dit, se nourrissent, forment une résine qui enrobe les
brindilles, développent des larves et meurent. Ces larves essaiment
en mai, c'est-à-dire six mois après l'époque de la propagation. Comme
au premier stade, elles se nourrissent, donnent de la résine, et dévelop-
pent des larves, le tout en six mois, c'est-à-dire jusqu'à novembre-
décembre.
Comme les arbres essaiment deux fois par an, les méthodes de propa-
gation varient d'après les régions.
Dans la partie Est du Siam, la propagation de la laque commence en
décembre et les larves essaiment en mai. On enlève les rameaux à
croûte et on les replace sur des arbres frais jusqu'à septembre-octobre,
quand ! la récolte est terminée.
Dans la région de Bayab, la propagation a lieu une fois par an,
c'est-à-dire en novembre-décembre. On attend pendant dix mois et
cueille en septembre- novembre.
Pour recueillir la laque, les rameaux ou brindilles à croûtes sont
coupés et placés au soleil pendant un ou deux jours. Le bois est alors
retiré des grosses çroûtes. Aux petites croûtes, on laisse le bois. La
laque ainsi obtenue est de nouveau séchée pendant dix ou quinze jours,
après quoi elle est mise à l'abri dans une grange ou empaquetée dans
des sacs.
Culture au Siam.
La laque siamoise est cultivée dans les cercles de Bayab, Mahasastr.
Uhon, Roi-Et et Udorn et dans une petite partie du cercle de Bisnuloke.
Les cultivateurs de laque emploient généralemnt des arbres sauvages,
mais il y a aussi des plantations qui sont faites en Cajanus indicus et
Pithecolobium saman.
Les cultivateurs s'occupent eux-mêmes de la propagation de la laque
dans les arbres des forêts et des champs et n'emploient pas de main-
d'œuvre étrangère. La plupart d'entre eux sont des cultivateurs de
riz et la culture de la laque, qui ne comporte souvent que 5 à 30
Pour ce transport, ils sont d'abord enveloppés, deux ou trois ensem-
ble, avec des feuilles de cocotier ou de bétel. Le placement sur les
nouveaux arbres doit être fait dans un délai de 4 à 7 jours depuis leur
enlèvement.
Ensuite, pendant vingt ou trente jours, les insectes à laque essaiment
complètement. Ils se glissent vers de nouvelles branches, s'y fixent
et s'alimentent copieusement. :
Il y a deux périodes d'essaimage par an. De la laque propagée en
novembre-décembre, les insectes à laque émargent de leur cellule,
comme on l'a dit, se nourrissent, forment une résine qui enrobe les
brindilles, développent des larves et meurent. Ces larves essaiment
en mai, c'est-à-dire six mois après l'époque de la propagation. Comme
au premier stade, elles se nourrissent, donnent de la résine, et dévelop-
pent des larves, le tout en six mois, c'est-à-dire jusqu'à novembre-
décembre.
Comme les arbres essaiment deux fois par an, les méthodes de propa-
gation varient d'après les régions.
Dans la partie Est du Siam, la propagation de la laque commence en
décembre et les larves essaiment en mai. On enlève les rameaux à
croûte et on les replace sur des arbres frais jusqu'à septembre-octobre,
quand ! la récolte est terminée.
Dans la région de Bayab, la propagation a lieu une fois par an,
c'est-à-dire en novembre-décembre. On attend pendant dix mois et
cueille en septembre- novembre.
Pour recueillir la laque, les rameaux ou brindilles à croûtes sont
coupés et placés au soleil pendant un ou deux jours. Le bois est alors
retiré des grosses çroûtes. Aux petites croûtes, on laisse le bois. La
laque ainsi obtenue est de nouveau séchée pendant dix ou quinze jours,
après quoi elle est mise à l'abri dans une grange ou empaquetée dans
des sacs.
Culture au Siam.
La laque siamoise est cultivée dans les cercles de Bayab, Mahasastr.
Uhon, Roi-Et et Udorn et dans une petite partie du cercle de Bisnuloke.
Les cultivateurs de laque emploient généralemnt des arbres sauvages,
mais il y a aussi des plantations qui sont faites en Cajanus indicus et
Pithecolobium saman.
Les cultivateurs s'occupent eux-mêmes de la propagation de la laque
dans les arbres des forêts et des champs et n'emploient pas de main-
d'œuvre étrangère. La plupart d'entre eux sont des cultivateurs de
riz et la culture de la laque, qui ne comporte souvent que 5 à 30
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