Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1930 01 juin 1930
Description : 1930/06/01 (A33,SECTB)-1930/06/30. 1930/06/01 (A33,SECTB)-1930/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292666
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
Pages- .......... Page(s) .......... 465
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 515
- .......... Page(s) .......... 522
- .......... Page(s) .......... 522
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 523
- .......... Page(s) .......... 524
- .......... Page(s) .......... 526
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 529
- .......... Page(s) .......... 530
- .......... Page(s) .......... 531
— 498 B -
dant quelques nuits pour en extraire les principes nocifs. Elles sont
coupées en tranches minces de la grosseur d'une main. On les sèche
après le trempage pour les conserver.
L'extraction de la fécule des sagoutiers est assez simple. Les troncs
après écorçage sont coupés en rondins de 0 m. 30. Ces rondins sont
fendus en 8 ou 12 et pilonnés. Un premier tamisage permet de séparer
les fibres qui sont destinées aux porcs. On apporte la matière tamisée
au ruisseau. On la dépose dans une espèce d'entonnoir reposant sur un
second tamis plus fin. On arrose et on agite la pâte. L'eau entraîne à
travers le tamis la fécule grossière et l'amène dans une tige de bambou
où elle se dépose. Cette tige de bambou a 3 ou 4 mètres dé long et est
posée de telle façon qu'il n'y ait qu'une très légère pente. Comme le
courant y est très lent, il entraîne seulement le son, laissant la fécule
se déposer petit à petit. La fécule ainsi préparée est assez blanche mais
il y reste encore une petite proportion de son qui rend sa conservation
difficile. C'est pour cette raison qu'elle est le plus souvent consom-
mée 1 ou 2 jours après sa préparation.
Comme cultures vivrières, on trouve le millet, les patates et quelques
haricots.
PLANTES OLÉAGINEUSES
Dans la région Tày, trois oléagineux sont exploités. Le bancoulier,
la purghère et l'abasin.
Contrairement à ce qu'on est amené à penser, le bancoulier est très
apprécié ici tandis que l'abrasin ne pousse qu'à l'état spontané. Effec-
tivement, dans ces pays montagneux, la question de commerce n'a au-
cune importance, les habitants préfèrent les produits qui sont directe- 0
ment comestibles.- Or, seulles les graines de bancoulier peuvent être
consommées grillées. La qualité de l'huile qui fait la valeur de l'abra-
sin n'intéresse pas ces gens. Dans le Con-Cuông on voit des planta-
tions de bancouliers de plusieurs centaines de pieds.
Le pignon d'Inde est cultivé dans les villages autour des maisons. Il
sert quelquefois comme haie à cause de la facilité avec laquelle ses bou-
tures reprennent.
L'extraction de l'huile se fait par des presses simples. Deux modèles
ont été observés, l'un incliné, l'autre droit.
dant quelques nuits pour en extraire les principes nocifs. Elles sont
coupées en tranches minces de la grosseur d'une main. On les sèche
après le trempage pour les conserver.
L'extraction de la fécule des sagoutiers est assez simple. Les troncs
après écorçage sont coupés en rondins de 0 m. 30. Ces rondins sont
fendus en 8 ou 12 et pilonnés. Un premier tamisage permet de séparer
les fibres qui sont destinées aux porcs. On apporte la matière tamisée
au ruisseau. On la dépose dans une espèce d'entonnoir reposant sur un
second tamis plus fin. On arrose et on agite la pâte. L'eau entraîne à
travers le tamis la fécule grossière et l'amène dans une tige de bambou
où elle se dépose. Cette tige de bambou a 3 ou 4 mètres dé long et est
posée de telle façon qu'il n'y ait qu'une très légère pente. Comme le
courant y est très lent, il entraîne seulement le son, laissant la fécule
se déposer petit à petit. La fécule ainsi préparée est assez blanche mais
il y reste encore une petite proportion de son qui rend sa conservation
difficile. C'est pour cette raison qu'elle est le plus souvent consom-
mée 1 ou 2 jours après sa préparation.
Comme cultures vivrières, on trouve le millet, les patates et quelques
haricots.
PLANTES OLÉAGINEUSES
Dans la région Tày, trois oléagineux sont exploités. Le bancoulier,
la purghère et l'abasin.
Contrairement à ce qu'on est amené à penser, le bancoulier est très
apprécié ici tandis que l'abrasin ne pousse qu'à l'état spontané. Effec-
tivement, dans ces pays montagneux, la question de commerce n'a au-
cune importance, les habitants préfèrent les produits qui sont directe- 0
ment comestibles.- Or, seulles les graines de bancoulier peuvent être
consommées grillées. La qualité de l'huile qui fait la valeur de l'abra-
sin n'intéresse pas ces gens. Dans le Con-Cuông on voit des planta-
tions de bancouliers de plusieurs centaines de pieds.
Le pignon d'Inde est cultivé dans les villages autour des maisons. Il
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tures reprennent.
L'extraction de l'huile se fait par des presses simples. Deux modèles
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