Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1930 01 avril 1930
Description : 1930/04/01 (A33,SECTB)-1930/04/30. 1930/04/01 (A33,SECTB)-1930/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529264c
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
Pages- .......... Page(s) .......... 297
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
- 354 B —
La tête, en forme de massue, assez allongée, porte en avant deux
yeux noirs proéminents et se prolonge par un rostre cylindrique près
que aussi large que la tête. Les antennes sont claviformes, non coudées,
composées de douzes articles de même couleur que le corps, sauf la
massue qui est noire.
Cet insecte roule également les feuilles de manguier (Mangifera in-
dica L., cay muôm des Annamites), de Bischofia javanica Bl., (cây
nhoi), et de longanier (Euphoria longana Lamk., cây nhan). Mais son
habitat habituel doit être Eugenia operculata car c'est surtout à cet
arbre qu'il cause de gros dégâts. Les feuilles sont alors impropres à
la fabrication de la boisson dite nuoc-vôi, remplaçant les infusions de
thé, en usage dans les classes pauvres de la population tonkinoise.
L'Apodère a donné lieu à une légende :
A une certaine époque de l'année, les feuilles coupées et enroulées,
de manguiers, plantés autour des pagodes, tombent en abondance. Les
passants, ignorant la cause de cette chute, croient que ce sont des
médicaments, distribués par les idéesses, qui passent pour avoir la
merveilleuse propriété de guérir tous les maux sur la terre. Les cré-
dules viennent ramasser ces feuilles en foules tellement nombreuses que
les gardiens de pagode se trouvent parfois dans l'obligation de les éloi-
gner du pied des arbres sacrés au moyen de haies en bambou épineux;
il profitent de l'occasion pour gagner de l'argent en ramassant et en veIl-
dant les feuilles tombées.
Le seul moyen de limiter les dégâts causés par cet insecte serait
de couper et de détruire, par le feu, les rouleaux que l'on aperçoit sur
les arbres. On réduirait ainsi considérablement le nombre des insectes.
2° DIPTÈRES
Une Tipule et une Mouche du riz.
*
En avril 1924, M. le Chef des Services Agricoles du Tonkin était
avisé que les insectes causaient de gros dégâts dans les rizières du
Phu de Thuong Tin de la province de Hadong, M. PETELOT, chef du
Laboratoire de Pathologie végétale, à qui des échantillons de riz atta-
qués avaient été communiqués, me chargea d'aller étudier sur les lieux
mêmes ces insectes et leurs dégâts.
L'attaque portait principalement sur les riz gluants et surtout sur les
variétés nêp den ou nêp trang dans les rizières basses et plusieurs ri-
zières emblavées avec ces dernières variétés étaient presque entièrement
détruites, les riz durs étant presque complètement indemnes. Ces rizières
se reconnaissaient facilement de loin à leur aspect. Les plants de riz
La tête, en forme de massue, assez allongée, porte en avant deux
yeux noirs proéminents et se prolonge par un rostre cylindrique près
que aussi large que la tête. Les antennes sont claviformes, non coudées,
composées de douzes articles de même couleur que le corps, sauf la
massue qui est noire.
Cet insecte roule également les feuilles de manguier (Mangifera in-
dica L., cay muôm des Annamites), de Bischofia javanica Bl., (cây
nhoi), et de longanier (Euphoria longana Lamk., cây nhan). Mais son
habitat habituel doit être Eugenia operculata car c'est surtout à cet
arbre qu'il cause de gros dégâts. Les feuilles sont alors impropres à
la fabrication de la boisson dite nuoc-vôi, remplaçant les infusions de
thé, en usage dans les classes pauvres de la population tonkinoise.
L'Apodère a donné lieu à une légende :
A une certaine époque de l'année, les feuilles coupées et enroulées,
de manguiers, plantés autour des pagodes, tombent en abondance. Les
passants, ignorant la cause de cette chute, croient que ce sont des
médicaments, distribués par les idéesses, qui passent pour avoir la
merveilleuse propriété de guérir tous les maux sur la terre. Les cré-
dules viennent ramasser ces feuilles en foules tellement nombreuses que
les gardiens de pagode se trouvent parfois dans l'obligation de les éloi-
gner du pied des arbres sacrés au moyen de haies en bambou épineux;
il profitent de l'occasion pour gagner de l'argent en ramassant et en veIl-
dant les feuilles tombées.
Le seul moyen de limiter les dégâts causés par cet insecte serait
de couper et de détruire, par le feu, les rouleaux que l'on aperçoit sur
les arbres. On réduirait ainsi considérablement le nombre des insectes.
2° DIPTÈRES
Une Tipule et une Mouche du riz.
*
En avril 1924, M. le Chef des Services Agricoles du Tonkin était
avisé que les insectes causaient de gros dégâts dans les rizières du
Phu de Thuong Tin de la province de Hadong, M. PETELOT, chef du
Laboratoire de Pathologie végétale, à qui des échantillons de riz atta-
qués avaient été communiqués, me chargea d'aller étudier sur les lieux
mêmes ces insectes et leurs dégâts.
L'attaque portait principalement sur les riz gluants et surtout sur les
variétés nêp den ou nêp trang dans les rizières basses et plusieurs ri-
zières emblavées avec ces dernières variétés étaient presque entièrement
détruites, les riz durs étant presque complètement indemnes. Ces rizières
se reconnaissaient facilement de loin à leur aspect. Les plants de riz
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