Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1930 01 avril 1930
Description : 1930/04/01 (A33,SECTB)-1930/04/30. 1930/04/01 (A33,SECTB)-1930/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529264c
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
Pages- .......... Page(s) .......... 297
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
- 385 B -
Hiciccil et les phosphates, alors que la potasse n'est pas un facteur d'action
bien définie, et que l'azote nitrique est neOtement nuisible.
La déficience d'azote et d'acide phosphorique ainsi mise en évidence
est confirmée par les analyses chimiques de ces sols, qui ont été aussi
Publiées dans les mêmes rapports, et les essais qui ont suivi ont justifié
l'exactitude des conclusions qui en avaient été tirées.
Les sols de la Basse-Birmanie diffèrent de ceux la Haute-Birmanie par
leur caractère nettement acide, et ils réagissent heureusement aux appli-
cations de chaux, même en petite quantité. Les expériences avec la
chaux ont toutefois prouvé que, alors pourtant qu'elle se montre profi-
table au sol et qu'elle augmente la récolte, son prix en rend l'usage
déficitaire.
ENGRAIS INDIGÈNES UTILISABLES
Les engrais indigènes, obtenus avec plus ou moins de facilité, suscep-
tibles de suppléer aux déficiences ainsi déterminées sont : le fumier de
bêtes, le guano de chauve-souris, les déchets de poisson, la farine d'os,
la balle de riz, le tourteau de coton, l'engrais vert, etc. mais les quan-
tités qui pourraient être mises en jeu sont totalement incapables de
créer une augmentation sensible de la fertilité. Le fumier des bêtes est
de loin le plus important ; et la qualité et la quantité utilisables dans les
rizières seront considérés en premier.
D'après le mode de la culture adoptée, une paire de bœufs permet
d exploiter de 8 à 12 acres, et l'on ne cultive pratiquement rien d'autre
que le riz avec les bœufs. Une moyenne d'une paire de bœufs par 10
eres est un chiffre raisonnable comme proportion entre le cheptel et
la superficie exploitée.
Le bétail n'est pour ainsi dire pas élevé sur place, par suite de l'humi-
dité due à la nature marécageuse du sol, et presque tous les bœufs de
travail sont importés des zones plus sèches de la Haute-Birmanie. C'est
pourquoi le cultivateur n'entretient pas plus de bœufs qu'il n'en a
strictement besoin pour cultiver son terrain, et n'a pas de jeune bétail
pour augmenter sa production de fumier. Il existe d'autre bétail, élevé
dans la haute région par les fermiers indiens pour le lait, mais leur
fumier ne parvient pas jusqu'aux rizières.
Le rapport d'une paire de bœufs pour 10 acres de terrain est justifié
Par les chiffres du cheptel et des superficies cultivéés dans les deux
plus importantes régions rizicoles de Basse-Birmanie. Les circonscrip-
tIons de Pégu et d'Irrawaddy comportent : 7.342.174 acres de terrains
en culture, y compris les jardins, ce qui représente seulement 6 de
la superficie totale, et le cheptel, taureaux, bœufs, vaches, jeunes bêtes
Hiciccil et les phosphates, alors que la potasse n'est pas un facteur d'action
bien définie, et que l'azote nitrique est neOtement nuisible.
La déficience d'azote et d'acide phosphorique ainsi mise en évidence
est confirmée par les analyses chimiques de ces sols, qui ont été aussi
Publiées dans les mêmes rapports, et les essais qui ont suivi ont justifié
l'exactitude des conclusions qui en avaient été tirées.
Les sols de la Basse-Birmanie diffèrent de ceux la Haute-Birmanie par
leur caractère nettement acide, et ils réagissent heureusement aux appli-
cations de chaux, même en petite quantité. Les expériences avec la
chaux ont toutefois prouvé que, alors pourtant qu'elle se montre profi-
table au sol et qu'elle augmente la récolte, son prix en rend l'usage
déficitaire.
ENGRAIS INDIGÈNES UTILISABLES
Les engrais indigènes, obtenus avec plus ou moins de facilité, suscep-
tibles de suppléer aux déficiences ainsi déterminées sont : le fumier de
bêtes, le guano de chauve-souris, les déchets de poisson, la farine d'os,
la balle de riz, le tourteau de coton, l'engrais vert, etc. mais les quan-
tités qui pourraient être mises en jeu sont totalement incapables de
créer une augmentation sensible de la fertilité. Le fumier des bêtes est
de loin le plus important ; et la qualité et la quantité utilisables dans les
rizières seront considérés en premier.
D'après le mode de la culture adoptée, une paire de bœufs permet
d exploiter de 8 à 12 acres, et l'on ne cultive pratiquement rien d'autre
que le riz avec les bœufs. Une moyenne d'une paire de bœufs par 10
eres est un chiffre raisonnable comme proportion entre le cheptel et
la superficie exploitée.
Le bétail n'est pour ainsi dire pas élevé sur place, par suite de l'humi-
dité due à la nature marécageuse du sol, et presque tous les bœufs de
travail sont importés des zones plus sèches de la Haute-Birmanie. C'est
pourquoi le cultivateur n'entretient pas plus de bœufs qu'il n'en a
strictement besoin pour cultiver son terrain, et n'a pas de jeune bétail
pour augmenter sa production de fumier. Il existe d'autre bétail, élevé
dans la haute région par les fermiers indiens pour le lait, mais leur
fumier ne parvient pas jusqu'aux rizières.
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Par les chiffres du cheptel et des superficies cultivéés dans les deux
plus importantes régions rizicoles de Basse-Birmanie. Les circonscrip-
tIons de Pégu et d'Irrawaddy comportent : 7.342.174 acres de terrains
en culture, y compris les jardins, ce qui représente seulement 6 de
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