Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28. 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529262j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques l'Indochine
- .......... Page(s) .......... 101
- Service agricole de l'Annam
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
— 141 B —
1° OMBRAGE ARTIFICIEL
Pou des raisons d'ordre pratique ou cultural, il est souvent impos-
able de semer ou de mettre en place la couverture d'étage 18 mois ou
ans avant la plantation définitive, même dans le cas de jeunes caféiers
Viciés en pépinière pendant ce laps de temps. On est donc le plus sou-
Vent forcé de recourir à l'ombrage artificiel au moment de la trans-
plantation. Cet ombrage est fourni par de légères bonnettes constituées
1111 bâti en bambou recouvert d'herbes ou de fougères. Ces chapeaux
Ont en général 1 m. de hauteur et de 0 m. 50 à 0 m. 75 de diamètre à
a base. Lorsque les plants sont transplantés en motte cette dernière di-
Illensioll est trop petite, les branches ou la tête du café sont tordues et les
Quilles froissées. Si la transplantation est faite en stumps ces dimen-
SIon.. sont suffisantes.
Le prix de revient de ces abris est de trois à cinq cents la pièce,
Vivant leur grandeur et la qualité des matériaux employés. Pour des
^pacenitents, de 3 m. x 3m. les frais peuvent s'élever de 33 à 55 t à
hectare. Sur de grandes surfaces les sommes à engager sont donc im-
portantes, surtout si l'on tient compte que ces chapeaux doivent être
entretenus pendant plus d'un an. A moins de garder une partie de l'om-
age de la forêt, et nous en verrons plus loin les inconvénients, ou
d avoir déjà reconstitué une couverture naturelle au moment de la trans-
Plantation, ces dépenses deviennent un mal nécessaire. Enfin, il ne faut
Pas perdre de vue que cet abri fait d'éléments morts est de beaucoup
préféraI>] l , , b t .,
Préférable la première année à un ombrage vivant qui évapore en saison
eche, et peut géner le développement de jeunes plants nouvellement
, < n es et de ce fait encore mal enracinés.
2°) OMBRAGE NATUREL
tt) De forêt. - Les petites sociétés ou les colons dont les capitaux sont
'ftiités, et qui ont à faire des défrichements de forêt, gardent souvent
,,1I certain nombre d'arbres destinés à couvrir la plantation. On a de
6 un éclairage approprié et les frais de dessouchage sont diminués
f| butant. E'C alrage appropne et ,elS raIS e ssouc age sont Imlnue
th Là se bornent les avantages qu'on puisse retirer d'une pareille mé-
t h ode. Il est, en effet, impossible de choisir une ou plusieurs essences
parfaitement t l, A 1 1'1 E
Parf en adaptées au rôle qu'eHes auront à jouir. En principe
les légumineuses sont à retenir. La densité du peuplement en
::-.peCies de cette famille n'est jamais assez élevée en forêt secondaire
qu on ne soit pas obligé d'en adopter d'autres. Toutes les légu-
1° OMBRAGE ARTIFICIEL
Pou des raisons d'ordre pratique ou cultural, il est souvent impos-
able de semer ou de mettre en place la couverture d'étage 18 mois ou
ans avant la plantation définitive, même dans le cas de jeunes caféiers
Viciés en pépinière pendant ce laps de temps. On est donc le plus sou-
Vent forcé de recourir à l'ombrage artificiel au moment de la trans-
plantation. Cet ombrage est fourni par de légères bonnettes constituées
1111 bâti en bambou recouvert d'herbes ou de fougères. Ces chapeaux
Ont en général 1 m. de hauteur et de 0 m. 50 à 0 m. 75 de diamètre à
a base. Lorsque les plants sont transplantés en motte cette dernière di-
Illensioll est trop petite, les branches ou la tête du café sont tordues et les
Quilles froissées. Si la transplantation est faite en stumps ces dimen-
SIon.. sont suffisantes.
Le prix de revient de ces abris est de trois à cinq cents la pièce,
Vivant leur grandeur et la qualité des matériaux employés. Pour des
^pacenitents, de 3 m. x 3m. les frais peuvent s'élever de 33 à 55 t à
hectare. Sur de grandes surfaces les sommes à engager sont donc im-
portantes, surtout si l'on tient compte que ces chapeaux doivent être
entretenus pendant plus d'un an. A moins de garder une partie de l'om-
age de la forêt, et nous en verrons plus loin les inconvénients, ou
d avoir déjà reconstitué une couverture naturelle au moment de la trans-
Plantation, ces dépenses deviennent un mal nécessaire. Enfin, il ne faut
Pas perdre de vue que cet abri fait d'éléments morts est de beaucoup
préféraI>] l , , b t .,
Préférable la première année à un ombrage vivant qui évapore en saison
eche, et peut géner le développement de jeunes plants nouvellement
, < n es et de ce fait encore mal enracinés.
2°) OMBRAGE NATUREL
tt) De forêt. - Les petites sociétés ou les colons dont les capitaux sont
'ftiités, et qui ont à faire des défrichements de forêt, gardent souvent
,,1I certain nombre d'arbres destinés à couvrir la plantation. On a de
6 un éclairage approprié et les frais de dessouchage sont diminués
f| butant. E'C alrage appropne et ,elS raIS e ssouc age sont Imlnue
th Là se bornent les avantages qu'on puisse retirer d'une pareille mé-
t h ode. Il est, en effet, impossible de choisir une ou plusieurs essences
parfaitement t l, A 1 1'1 E
Parf en adaptées au rôle qu'eHes auront à jouir. En principe
les légumineuses sont à retenir. La densité du peuplement en
::-.peCies de cette famille n'est jamais assez élevée en forêt secondaire
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