Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28. 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529262j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques l'Indochine
- .......... Page(s) .......... 101
- Service agricole de l'Annam
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
— 130 B —
Cendres de Plei-Ku. D'après Souques).
Noires Blanches
(pa i Liottes) (Lois)
Chaux. 1,48 8,64
Potasse (K20) * * *, 0,76 0,76
Acide phosphorique (P2 0-5) 3,18 3,69
Lorsque l'abattage et le dessouchage sont terminés, au lieu de brûler
sur place, et pour éviter de stériliser toute la surface du sol, le matériel
forestier sera réuni en meulons ou en endains et détruit sur le lieu même
des futures plantations. Les labours que l'on donnera par la suite con-
tribueront à mieux répandre les cendres. Sur les terrains de savane
les quantités de potasse seront moindres, mais par une judicieuse re-
partition pourront donner d'excellents résultats. Les herbes réunies en
tas sur chaque trou devant recevoir un plant de café, y seront brûlées.
Ainsi-que nous n'avons cessé de le répéter depuis 3 ans, nous con-
tinuons à considérer comme une faute grave l'opération qui consiste
à brûler les bois du défrichement sur les routes ou sentiers de la plan-
tation sous prétexte de ne pas stériliser le sol. Les principes fertilisants
contenus dans les cendres sont entraînés à la rivière par les eaux de
ruissellement sans aucun profit pour personne. Nous avons vu, sur une
plantation qui avait adopté ce système, des caféiers et théiers superbes
en bordure des routes, alors que quelques mètres plus loin les plants
étaient malingres et les manques dans la proportion de 90 à 95
En plus de la quantité appréciable de potasse apportée par les cendres
on pourra avoir avantage, surtout après un défrichement de savane,
à répandre uniformément sur les terrains déjà labourés, et avant le
semis de légumineuses, de 150 à 300 kgs. de chlorure de potasse. Cette
pratique tend aujourd'hui à se généraliser à Java. Il est probable qu'elle
ne pourra être appliquée à Plei-Ku avant quelques années, et seulement
lorsque les prix de transport auront diminué. Mais d'ores et déjà ce peut
être une expérience très intéressante à tenter sur plusieurs hectares.
Comme toute opération culturale, ele est, bien entendu, subordonnée
au prix de revient, achat de l'engrais, transport, épandage et aux béné-
fices qu'elle pourra donner par la suite. Elle représenterait l'avantage
d'augmenter dans de fortes proportions les rendements en matière verte
de la légumineuse chargée de reconstituer l'humus et d'occuper le défri-
chement pendant les dix-huit mois de pépinière. La potasse récupérée
par l'engrais vert se fixerait dans le sol sous une forme plus stable-
Mais nous le répétons ce ne peut être, jusqu'ici, qu'une expérience à
tenter sur de faible surfaces.
Cendres de Plei-Ku. D'après Souques).
Noires Blanches
(pa i Liottes) (Lois)
Chaux. 1,48 8,64
Potasse (K20) * * *, 0,76 0,76
Acide phosphorique (P2 0-5) 3,18 3,69
Lorsque l'abattage et le dessouchage sont terminés, au lieu de brûler
sur place, et pour éviter de stériliser toute la surface du sol, le matériel
forestier sera réuni en meulons ou en endains et détruit sur le lieu même
des futures plantations. Les labours que l'on donnera par la suite con-
tribueront à mieux répandre les cendres. Sur les terrains de savane
les quantités de potasse seront moindres, mais par une judicieuse re-
partition pourront donner d'excellents résultats. Les herbes réunies en
tas sur chaque trou devant recevoir un plant de café, y seront brûlées.
Ainsi-que nous n'avons cessé de le répéter depuis 3 ans, nous con-
tinuons à considérer comme une faute grave l'opération qui consiste
à brûler les bois du défrichement sur les routes ou sentiers de la plan-
tation sous prétexte de ne pas stériliser le sol. Les principes fertilisants
contenus dans les cendres sont entraînés à la rivière par les eaux de
ruissellement sans aucun profit pour personne. Nous avons vu, sur une
plantation qui avait adopté ce système, des caféiers et théiers superbes
en bordure des routes, alors que quelques mètres plus loin les plants
étaient malingres et les manques dans la proportion de 90 à 95
En plus de la quantité appréciable de potasse apportée par les cendres
on pourra avoir avantage, surtout après un défrichement de savane,
à répandre uniformément sur les terrains déjà labourés, et avant le
semis de légumineuses, de 150 à 300 kgs. de chlorure de potasse. Cette
pratique tend aujourd'hui à se généraliser à Java. Il est probable qu'elle
ne pourra être appliquée à Plei-Ku avant quelques années, et seulement
lorsque les prix de transport auront diminué. Mais d'ores et déjà ce peut
être une expérience très intéressante à tenter sur plusieurs hectares.
Comme toute opération culturale, ele est, bien entendu, subordonnée
au prix de revient, achat de l'engrais, transport, épandage et aux béné-
fices qu'elle pourra donner par la suite. Elle représenterait l'avantage
d'augmenter dans de fortes proportions les rendements en matière verte
de la légumineuse chargée de reconstituer l'humus et d'occuper le défri-
chement pendant les dix-huit mois de pépinière. La potasse récupérée
par l'engrais vert se fixerait dans le sol sous une forme plus stable-
Mais nous le répétons ce ne peut être, jusqu'ici, qu'une expérience à
tenter sur de faible surfaces.
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