Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1930 01 février 1930
Description : 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28. 1930/02/01 (A33,SECTB)-1930/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529262j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques l'Indochine
- .......... Page(s) .......... 101
- Service agricole de l'Annam
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
— 109 B —
FRÉQUENCE DE L'ÉVAPORATION NULLE. — Dans les climats secs une cer-
taine quantité d'eau est évaporée chaque jour ; dans les pays où l'hu-
midité est forte, l'évaporation journalière est quelquefois nulle. L'éva-
poration négative que l'on voit parfois sur les atmismomètres, tels que
le type Réservoir, n'est pas possible avec le tube Piche (1). En 18 ans,
de 1910 à 1927, on n'a enregistré que 117 cas d'évaporation nulle à
Manille : aucun durant février, mars et avril ; quelques-uns pendant
la saison pluvieuse de juin à novembre.
RÉDUCTION DES LECTURES DE L'ÉVAPOROMÈTRE PICHE - Il est néces-
saire de ramener les lectures données par le Piche sous abri à la hauteur
d'eau qui aurait été évaporée par la surface'd'une grande étendue d'eau
a l'air libre, sujette aux mêmes conditions météorologiques que l'éva-
Poromètre sous abri. Les facteurs qui influent sur la valeur de l'éva-
poration sont nombreux. Leur action isolée et combinée est loin d'être
connue exactement ; en conséquence, on ne peut donner qu'une rela-
tion approximative ou un facteur de réduction basé sur des données
empiriques.
Les comparaisons, faites en Egypte pendant une période totale de 60"
mois, entre l'évaporation lue au tube Piche placé dans un vaste abri
a double ouverture et celle notée à l'aide d'un réservoir de 1 m2 de
surface, flottant dans la rivière, permirent d'établir que l'évaporation
du réservoir n'était que les 58 de l'évaporation du tube Piche placé
comme il a été dit précédemment. L'abri utilisé'à Manille est à ouver-
ture unique et plus grand que les dimensions ordinaires (ses côtés ont
1 m. 75 x 1 m. 75) ; il en résulte que l'évaporation dans de telles
conditions est plus grande que sous les abris égyptiens. Aux Philip-
pines, le pourcentage tombe, en effet, de 58 à 50 En conséquence,
l'évaporation dans un réservoir (qui, pratiquement, peut' être assimilé
a la surface libre de la rivière) doit être considérée comme étant la
Moitié de celle donnée par le Piche sous abri. Pour obtenir l'évapora-
tion de la surface libre d'une grande étendue d'eau à Manille, on devra
donc diviser par deux les valeurs indiquées dans le tableau I.
RELATION ENTRE L'ÉVAPORATION ET LA DIFFÉRENCE ENTRE LE THERMO-
TRE SEC ET LE THERMOMÈTRE MOUILLÉ DU PSYCHROMÈTRE. — Nous sa-
vons qu'il existe une relation entre l'humidité relative, le vent et la
différence de température du thermomètre sec et du thermomètre mouillé
du psychromètre ; par suite, l'évaporation, qui est en rapport avec l'hu-
midité relative, doit l'être également avec cette différence de tempé-
(1) Voir plus loin notre remarque à ce sujet.
FRÉQUENCE DE L'ÉVAPORATION NULLE. — Dans les climats secs une cer-
taine quantité d'eau est évaporée chaque jour ; dans les pays où l'hu-
midité est forte, l'évaporation journalière est quelquefois nulle. L'éva-
poration négative que l'on voit parfois sur les atmismomètres, tels que
le type Réservoir, n'est pas possible avec le tube Piche (1). En 18 ans,
de 1910 à 1927, on n'a enregistré que 117 cas d'évaporation nulle à
Manille : aucun durant février, mars et avril ; quelques-uns pendant
la saison pluvieuse de juin à novembre.
RÉDUCTION DES LECTURES DE L'ÉVAPOROMÈTRE PICHE - Il est néces-
saire de ramener les lectures données par le Piche sous abri à la hauteur
d'eau qui aurait été évaporée par la surface'd'une grande étendue d'eau
a l'air libre, sujette aux mêmes conditions météorologiques que l'éva-
Poromètre sous abri. Les facteurs qui influent sur la valeur de l'éva-
poration sont nombreux. Leur action isolée et combinée est loin d'être
connue exactement ; en conséquence, on ne peut donner qu'une rela-
tion approximative ou un facteur de réduction basé sur des données
empiriques.
Les comparaisons, faites en Egypte pendant une période totale de 60"
mois, entre l'évaporation lue au tube Piche placé dans un vaste abri
a double ouverture et celle notée à l'aide d'un réservoir de 1 m2 de
surface, flottant dans la rivière, permirent d'établir que l'évaporation
du réservoir n'était que les 58 de l'évaporation du tube Piche placé
comme il a été dit précédemment. L'abri utilisé'à Manille est à ouver-
ture unique et plus grand que les dimensions ordinaires (ses côtés ont
1 m. 75 x 1 m. 75) ; il en résulte que l'évaporation dans de telles
conditions est plus grande que sous les abris égyptiens. Aux Philip-
pines, le pourcentage tombe, en effet, de 58 à 50 En conséquence,
l'évaporation dans un réservoir (qui, pratiquement, peut' être assimilé
a la surface libre de la rivière) doit être considérée comme étant la
Moitié de celle donnée par le Piche sous abri. Pour obtenir l'évapora-
tion de la surface libre d'une grande étendue d'eau à Manille, on devra
donc diviser par deux les valeurs indiquées dans le tableau I.
RELATION ENTRE L'ÉVAPORATION ET LA DIFFÉRENCE ENTRE LE THERMO-
TRE SEC ET LE THERMOMÈTRE MOUILLÉ DU PSYCHROMÈTRE. — Nous sa-
vons qu'il existe une relation entre l'humidité relative, le vent et la
différence de température du thermomètre sec et du thermomètre mouillé
du psychromètre ; par suite, l'évaporation, qui est en rapport avec l'hu-
midité relative, doit l'être également avec cette différence de tempé-
(1) Voir plus loin notre remarque à ce sujet.
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