On sait qu'un cuirassé, deux croiseurs cuirassés et un croiseur de 2e classe ont été lancés l'an dernier par les Chantiers impériaux et que deux navires rapides ont été livrés à l'Etat par les Chantiers de Mitsu Bishi et de Kawasaki.
Les Chantiers de Mitsu Biski ont des commandes qui représentent 80.000 tonnes et ceux de Kawasaki des ordres qui atteignent 35.000 tonnes.
Enfin, il a été construit en 1907 au Japon les navires suivants
Nombre de Nombre rte navires lonnes.
Chantiers de la marine Impériale 4 53.100 — de Mitsu Bishi. 6 37.698 - de Kawasaki. ') 7 - 698 - de Kawasaki ul 17.417 — des Osaka Iron Works 17 6.729 — de Ishikawajima. 6 - I.35I — de Uraga 2 89 — di vers. ioo n.355
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Les subventions données, sous diverses formes, à la navigation par le Gouvernement Japo- nais augmentent chaque année et le Budget de l'exercice actuel a consacré sous ce rapport un nouvel accroissement de dépenses de 7 962 000 francs, qui est dû à la construction de navires de fort tonnage. Comme la loi n'impose aucune limite aux primes à la construction, le chiffre de 34.030.000 francs que nous avons cité plus haut peut fort bien, d'ici quelques années, atteindre 40 et même 50 millions de francs.
Or, l'expérience tend à prouver que le développement de la marine marchande d'un pays ne dépend pas des encouragements qui lui sont donnés par l'Etat.
En effet, l'Angleterre dépense chaque année dans cet ordre d'idées 26.698.000 francs ; l'Allemagne: 8.591 000 francs, les Etats-Unis: 25.145 000 francs, la France : 50.010.000 francs, l'Italie : 11.520.000 francs, la Russie: 9.107 000 francs.
Chez presque toutes ces nations, la plus grande partie de ces sommes est affectée à des contrats postaux. Seules, !a France et l'Italie encouragent directement la navigation et la cons- truction. Et cependant la marine marchande de ces deux pays ne fait que de bien lents progrès.
Si l'on divise le total des sommes ainsi dépensées dans chacune de ces contrées par le tonnage de leur pavillon, on constate que le Japon ligure pour 32 fr. 75 par tonne, la France pour 28 fr. 71, la Bussie pour 9 fr. 67, l'Italie pour 9 fr. 44, les Etats-Unis pour 5 fr. 60, l'Allemagne pour 2 fr. 09 et l'Angleterre pour 1 fr. 44 C. 1).
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Le Commerce des peaux brutes de buffles et de vaches en Chine. — Le Com- merce des peaux en Chine est sujet à des fluctuations considérables, aussi bien dans les prix cotés sur les principaux marchés que dans la valeur des exportations vers les centres de con- sommation. Ces variations sont dùes aux spéculations auxquelles se livrent depuis un certain nombre d'années les quelques grandes maisons étrangères qui ont monopolisé de fait le com- merce de cet article, aux exigences sans cesse croissantes et souvent injustifiées des indigènes, aux conditions atmosphériques qui influent sur la valeur des récoltes et sur la richesse des patûrages et qui constituent, avec les épidémies assez fréquentes, une nouvelle cause de per- turbation. Il y a lieu d'ajouter que les Chinois ne font l'élevage de l'espèce bovine que pour l'utiliser dans les travaux agricoles et non pour se rourrir, la basse de leur alimentation étant surtout le riz ; c'est du reste pour cette raison que l'abatage du bœuf est interdit par les lois de l'empire, sauf autorisation spéciale dans certains cas exceptionnels, pour les sacrifices par
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