- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- 451 —
Il présente enfin les avantages suivants : lorsque le labour est terminé, il peut être utilisé
pour pomper de l'eau et irriguer des terrains et, après la moisson, pour actionner une bat-
teuse.
-
Cette découverte ouvre une ère nouvelle i\ la culture du paddy et il serait à désirer que là
machine en question fiit expérimentée le plus tôt possible en Cochinchine.
- *
L'industrie cotonnière de l'Inde. — -Nous trouvons, dans le compte-rendu de l'Assemblée
Générale de la t Bombay Mill-Owners Association » des renseignements intéressants au sujet
de la situation de l'industrie cotonnière de l'Inde.
On a enregistré, en 1907, dans les exportations sur la Chine, une diminution considérable,
qui s'est chiffrée par 319.400 mètres de tissus de coton et par 184.800 balles de filés de colon,
c'est-à-dire par 5o et par 31 pour cent de moins que les expéditions de igo6.
Le même fait s'est d'ailleurs produit pour les filés Anglais, qui ont perdu 15 pour cent et
pour les cotonnades Anglaises, dont les envois en Chine ont baissé de 23 pour cent.
Les exportations de filés Japonais en Chine ont également diminué de 52.350 balles.
Les fluctuations du change ont évidemment nui aux transactions ; mais la véritable cause de
cette situation est le rapide développement de l'industrie dans le Céleste Empire.
Aujourd'hui, les 28 filatures de coton Chinoises produisent plus de 450.000 balles de filés.
Or, si le coton du pays est un peu plus court que le coton Hindou, il est plus blanc.
D'autre part, la main-d'œuvre est bon marché et aucune loi ne restreint la durée du travail.
Aussi les usines travaillent-elles jour et nuit, (23 heures) et une broche produit-elle 109 kilos
de fil par an, alors que dans l'Inde elle ne peut donner plus de 55 à 56 kilos.
Ces détails expliquent comment les industries peuvent grandir en Chine en aussi peu de temps.
Les cotonniers Hindous ont donc dû chercher de nouveaux débouchés et leurs premiers
efforts se sont portés sur l'Inde elle-même, ce qui. a eu pour résultat d'accroitre de 98.735.000
yards leurs ventes à l'intérieur.
Il a fallu pour cela augmenter considérablement le nombre des métiers à tisser, qui, pour
le centre industriel de Bombay, est passé, en dix ans, de 21.287 à 31 .982, alors que le chiffre
des broches, pendant la même période, ne devenait que de 20 pour cent plus élevé (2.157.425
à2.613.483). Le même fait s'est produit dans les autres centres.
- De plus, un certain nombre de fabricants ont joint à leurs usines des ateliers de teinture, de
blanchiment et même d'impression, ce qui leur a permis de produire de nouveaux articles.
Un autre débouché s'est également ouvert. Pendant l'année précédente, 724 balles de filés
avaient été expédiées en Europe; en 1907, ce chiffre s'est élevé à 56 335 balles, dont une
bonne partie était destinée au Levant et une certaine quantité à la Métropole.
Lès manufacturiers de l'Inde doivent ce succès à leur tendance à filer des numéros plus
fins, grâce auxquels ils ont pu produire des tissus supérieurs à ceux qu'ils fabriquaient autrefois.
Ils ont dû, dans ce but, importer des cotons étrangers et ont instamment prié le Gouvernement
de continuer à favoriser la culture de sortes plus fines que le coton indigène et notamment
celle du coton Egyptien dans le Sind.
Mais ils protestent avec énergie contre le droit d'accise qui pèse sur leur fabrication.
Ce droit, qui est destiné à protéger leurs confrères Anglais, est, disent-ils, inutile; car les
tissus que produit l'Inde ne font pas concurrence à ceux du Lancashire.
M cependant ce droit était maintenu, ils demandent que les recettes auxquelles ils donnent
lieu soient consacrées à l'organisation d'Ecoles techniques et industrielles, à des bourses de
voyage à l'étranger pour les futurs contre-maîtres, aux encouragements à la culture du coton,
en résumé qu'elles soient dépensées dans l'intérêt de l'industrie cotonnière Hindoue.
G. D.
Il présente enfin les avantages suivants : lorsque le labour est terminé, il peut être utilisé
pour pomper de l'eau et irriguer des terrains et, après la moisson, pour actionner une bat-
teuse.
-
Cette découverte ouvre une ère nouvelle i\ la culture du paddy et il serait à désirer que là
machine en question fiit expérimentée le plus tôt possible en Cochinchine.
- *
L'industrie cotonnière de l'Inde. — -Nous trouvons, dans le compte-rendu de l'Assemblée
Générale de la t Bombay Mill-Owners Association » des renseignements intéressants au sujet
de la situation de l'industrie cotonnière de l'Inde.
On a enregistré, en 1907, dans les exportations sur la Chine, une diminution considérable,
qui s'est chiffrée par 319.400 mètres de tissus de coton et par 184.800 balles de filés de colon,
c'est-à-dire par 5o et par 31 pour cent de moins que les expéditions de igo6.
Le même fait s'est d'ailleurs produit pour les filés Anglais, qui ont perdu 15 pour cent et
pour les cotonnades Anglaises, dont les envois en Chine ont baissé de 23 pour cent.
Les exportations de filés Japonais en Chine ont également diminué de 52.350 balles.
Les fluctuations du change ont évidemment nui aux transactions ; mais la véritable cause de
cette situation est le rapide développement de l'industrie dans le Céleste Empire.
Aujourd'hui, les 28 filatures de coton Chinoises produisent plus de 450.000 balles de filés.
Or, si le coton du pays est un peu plus court que le coton Hindou, il est plus blanc.
D'autre part, la main-d'œuvre est bon marché et aucune loi ne restreint la durée du travail.
Aussi les usines travaillent-elles jour et nuit, (23 heures) et une broche produit-elle 109 kilos
de fil par an, alors que dans l'Inde elle ne peut donner plus de 55 à 56 kilos.
Ces détails expliquent comment les industries peuvent grandir en Chine en aussi peu de temps.
Les cotonniers Hindous ont donc dû chercher de nouveaux débouchés et leurs premiers
efforts se sont portés sur l'Inde elle-même, ce qui. a eu pour résultat d'accroitre de 98.735.000
yards leurs ventes à l'intérieur.
Il a fallu pour cela augmenter considérablement le nombre des métiers à tisser, qui, pour
le centre industriel de Bombay, est passé, en dix ans, de 21.287 à 31 .982, alors que le chiffre
des broches, pendant la même période, ne devenait que de 20 pour cent plus élevé (2.157.425
à2.613.483). Le même fait s'est produit dans les autres centres.
- De plus, un certain nombre de fabricants ont joint à leurs usines des ateliers de teinture, de
blanchiment et même d'impression, ce qui leur a permis de produire de nouveaux articles.
Un autre débouché s'est également ouvert. Pendant l'année précédente, 724 balles de filés
avaient été expédiées en Europe; en 1907, ce chiffre s'est élevé à 56 335 balles, dont une
bonne partie était destinée au Levant et une certaine quantité à la Métropole.
Lès manufacturiers de l'Inde doivent ce succès à leur tendance à filer des numéros plus
fins, grâce auxquels ils ont pu produire des tissus supérieurs à ceux qu'ils fabriquaient autrefois.
Ils ont dû, dans ce but, importer des cotons étrangers et ont instamment prié le Gouvernement
de continuer à favoriser la culture de sortes plus fines que le coton indigène et notamment
celle du coton Egyptien dans le Sind.
Mais ils protestent avec énergie contre le droit d'accise qui pèse sur leur fabrication.
Ce droit, qui est destiné à protéger leurs confrères Anglais, est, disent-ils, inutile; car les
tissus que produit l'Inde ne font pas concurrence à ceux du Lancashire.
M cependant ce droit était maintenu, ils demandent que les recettes auxquelles ils donnent
lieu soient consacrées à l'organisation d'Ecoles techniques et industrielles, à des bourses de
voyage à l'étranger pour les futurs contre-maîtres, aux encouragements à la culture du coton,
en résumé qu'elles soient dépensées dans l'intérêt de l'industrie cotonnière Hindoue.
G. D.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 88/97
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6529258n/f88.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6529258n/f88.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6529258n/f88.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6529258n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6529258n