Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1908-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1908 01 juillet 1908
Description : 1908/07/01 (A11,N73)-1908/08/31. 1908/07/01 (A11,N73)-1908/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529258n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 377 -
L'ensemble des évaluations du commerce spécial, s'élève, pour les importa-
tions, à la somme de 227.480.024 francs. Il avait été en 1906 de 177.183.305
francs, d'où une plus-value de 50.296.719 francs au bénéfice dé l'année présente.
Les deux courants français et étrangers ont participé à cette augmentation, le
premier pour le chiffre de 20.137.015 francs, le second pour un peu plus de 3o
millions.
En 1906, la différence entre ces deux courants était de 3.700.000 francs
environ; elle est aujourd'hui de 13.800 000 francs.
L'infériorité, chaque année plus sensible, des valeurs des importations métro-
politaines par rapport à celles des importations étrangères, nous amène à répéter
ce que nous disions dans notre rapport du icr semestre. Plus de la moitié des
marchandises consommées dans la Colonie nous arrivent de Chine, d'Allemagne
ou d'Angleterre, soit directement, soit par la voie de Hongkong ; elles ont
supporté pour la plupart, une majoration de frais de transport, subi les risques
d'un plus long voyage, acquitté des droits d'entrée très élevés et cependant elles
, parviennent à se présenter en meilleure posture que les produits Français sur le
marché Indo-Chinois (1). ,
De cette infériorité, l'Ambassadeur de France à Londres, dont la compétence
est incontestable en matière d'économie politique, a donné les explications
suivantes dans un discours à la Chambre de Commerce de Londres. « Trop
« souvent, déclarait-il, les agriculteurs, les commerçants français considèrent
« l'exportation comme une branche accessoire de leurs affaires. C'est pDur eux
« une soupape de sûreté que l'on fait jouer lorsqu'il y a surproduction sur le
« marché national. Aussi ne se donnent ils pas la peine d'étudier à fond les
« besoins et les désirs de leurs clients du dehors.,. On peut expliquer cette
« indifférence pour le commerce extérieur par le fait que le fabricant français
« manque d'ambition ; quand il atteint un certain chiffre d'affaires, il s'en
« contente et ne prend plus la peine d'utiliser des débouchés qui lui sont
« largement ouverts ))..
Nous ne reviendrons pas sur certains points de détail qui concernent la
question des modifications à apporter au régime de faveur dont jouissent à
l'importation une série de produits pour la plupart de provenance chinoise.
(1) Il n'est pas étonnant que l'Étranger bénéficie de la plus grande partie de la plus value
constatée dans le mouvement commercial de 1907 ; en effet :
0, Aux Exportations l'augmentation provient presque complètement de énorme sortie de
riz et tant que la qualité de ces produits ne se sera pas améliorée, il est difficile •
d'espérer que nous écoulerons des quantités plus importantes sur le marché métro-
politain, sauf dans les moments, peu souhaitables, de grande baisse de prix. D'ailleurs nos riz
sont destinés en principe à alimenter les marchés d'Extrême-Orient surtout dans les années
de mauvaise récolte asiatique comme 1907.
2° Aux - importations, la plus-value porte principalement sur des articles destinés aux
Asiatiques et sur les sacs de jute, nécessités par la grosse récolte de riz, qui ne peuvent être
ni les uns ni les autres remplacés par des articles français.
Il nous a semble utile de faire cette constatation qui prouve bien que l'avenir économique
de la colonie est en Extrême-Orient pour longtemps encore.
(N. D. L. D.)
L'ensemble des évaluations du commerce spécial, s'élève, pour les importa-
tions, à la somme de 227.480.024 francs. Il avait été en 1906 de 177.183.305
francs, d'où une plus-value de 50.296.719 francs au bénéfice dé l'année présente.
Les deux courants français et étrangers ont participé à cette augmentation, le
premier pour le chiffre de 20.137.015 francs, le second pour un peu plus de 3o
millions.
En 1906, la différence entre ces deux courants était de 3.700.000 francs
environ; elle est aujourd'hui de 13.800 000 francs.
L'infériorité, chaque année plus sensible, des valeurs des importations métro-
politaines par rapport à celles des importations étrangères, nous amène à répéter
ce que nous disions dans notre rapport du icr semestre. Plus de la moitié des
marchandises consommées dans la Colonie nous arrivent de Chine, d'Allemagne
ou d'Angleterre, soit directement, soit par la voie de Hongkong ; elles ont
supporté pour la plupart, une majoration de frais de transport, subi les risques
d'un plus long voyage, acquitté des droits d'entrée très élevés et cependant elles
, parviennent à se présenter en meilleure posture que les produits Français sur le
marché Indo-Chinois (1). ,
De cette infériorité, l'Ambassadeur de France à Londres, dont la compétence
est incontestable en matière d'économie politique, a donné les explications
suivantes dans un discours à la Chambre de Commerce de Londres. « Trop
« souvent, déclarait-il, les agriculteurs, les commerçants français considèrent
« l'exportation comme une branche accessoire de leurs affaires. C'est pDur eux
« une soupape de sûreté que l'on fait jouer lorsqu'il y a surproduction sur le
« marché national. Aussi ne se donnent ils pas la peine d'étudier à fond les
« besoins et les désirs de leurs clients du dehors.,. On peut expliquer cette
« indifférence pour le commerce extérieur par le fait que le fabricant français
« manque d'ambition ; quand il atteint un certain chiffre d'affaires, il s'en
« contente et ne prend plus la peine d'utiliser des débouchés qui lui sont
« largement ouverts ))..
Nous ne reviendrons pas sur certains points de détail qui concernent la
question des modifications à apporter au régime de faveur dont jouissent à
l'importation une série de produits pour la plupart de provenance chinoise.
(1) Il n'est pas étonnant que l'Étranger bénéficie de la plus grande partie de la plus value
constatée dans le mouvement commercial de 1907 ; en effet :
0, Aux Exportations l'augmentation provient presque complètement de énorme sortie de
riz et tant que la qualité de ces produits ne se sera pas améliorée, il est difficile •
d'espérer que nous écoulerons des quantités plus importantes sur le marché métro-
politain, sauf dans les moments, peu souhaitables, de grande baisse de prix. D'ailleurs nos riz
sont destinés en principe à alimenter les marchés d'Extrême-Orient surtout dans les années
de mauvaise récolte asiatique comme 1907.
2° Aux - importations, la plus-value porte principalement sur des articles destinés aux
Asiatiques et sur les sacs de jute, nécessités par la grosse récolte de riz, qui ne peuvent être
ni les uns ni les autres remplacés par des articles français.
Il nous a semble utile de faire cette constatation qui prouve bien que l'avenir économique
de la colonie est en Extrême-Orient pour longtemps encore.
(N. D. L. D.)
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