Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1908-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1908 01 mai 1908
Description : 1908/05/01 (A11,N72)-1908/06/30. 1908/05/01 (A11,N72)-1908/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292577
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 299
- Renseignements:
- INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 356
- .......... Page(s) .......... 358
- .......... Page(s) .......... 360
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 362
- .......... Page(s) .......... 362
- .......... Page(s) .......... 363
- .......... Page(s) .......... 364
- .......... Page(s) .......... 365
- .......... Page(s) .......... 365
- .......... Page(s) .......... 366
- 361 -
FICHÉ Les progrès de la culture du riz au Siam. — Une exposition de paddy a eu lieu
le 2 mars à Tanyaburi, (Siam), c'est-à-dire dans la ville entièrement neuve qui a été élevée
depuis peu au centre de la plaine du Klong Rangsit.
Ainsi que rous l'avons déjà signalé à plusieurs reprises et notamment dans le numéro 20
(N. S.) Page 133, du Bulletin Economique de l'Indo-Chine, le Gouvernement Siamois est
parvenu, en quelques années, à mettre à la disposition de la culture une nouvelle superficie de
200.000 hectares qui étaient auparavant envahis par la brousse et ce résultat a été obtenu sans
aucune dépense de la part de l'Etat.
Les 200 000 hectares sont aujourd'hui transformés en rizières et ce sont leurs produits qui
participaient à l'exposition de Tanyaburi et à un concours pour lequel trois prix étaient offerts
par le Département de l'Agriculture.
Un prix de 750 francs pour le meilleur riz tardif à longs épis, (Kao-nak).
Un prix de 250 francs pour le meilleur riz moyen, (Kao-Klang-pee).
Un prix de 95 francs pour le meilleur riz hâtif, (Kao-bao).
De plus, le J*1' Yai Sanitwongse offrait un prix de 150 francs pour le meilleur riz à longs
épis et dix autres prix de 5o francs pour les autres sortes.
Il y avait plus de 400 exposants, qui avaient surtout apporté du l'iz moyen et du riz hâtif.
Le Jury, qui était composé de Siamois, d'Européens et de Chinois, les uns cultivateurs, les
autres propriétaires de rizeries ou négociants en paddy, a longuement examiné les produits
exposés en se préoccupant de la longueur, du volume, de la transparence et de la blancheur du
grain, de l'épaisseur du périsperme et des balles, du vernis de l'enveloppe, enfin de la régularité
des dimensions et du poids spécifique des grains.
Les échantillons étaient en général de belle qualité ; mais les usiniers ont regretté qu'il n'y
en ait pas un plus grand nombre de riz à longs épis qu'ils préfèrent en raison de la longueur
et de la transparence de son grain.
De leur côté, les cultivateurs ont déclaré que ce riz présentait un inconvénient, qui était le
suivant : Sa tige n'est pas très forte et, quand il est en pleine maturité, elle n'est pas assez
résistante pour supporter le poids du grain, ce qui la tait verser.
Ils ont ajouté que, tout au contraire, le riz hâtif avait une tige épaisse qui fléchissait rarement
et qu'ils le plantaient, pour cette raison, plus volontiers que les autres sortes.
Dans le Delta du Menam, un indigène, aidé de sa femme, peut cultiver 13 hectares de
rizières ; mais ils ont besoin d'aides, quand arrive le moment de la récolte. Malgré les gages
élevés qui sont offerts et malgré la venue de nombreux travailleurs qui descendent du Nord
du Laos Siamois, la main d'œuvre manque souvent; alors, le grain se déssèche, devient cassant
sous d'action du soleil et perd chaque jour une partie de sa valeur.
C'est dans le but d'obvier à cet inconvénient que le Gouvernement Siamois a encouragé
depuis plusieurs années l'emploi pour la moisson de machines traînées par des buffles.
De nombreux essais avaient déjà été faits ; mais ils n'avaient encore donné que des résultats
peu probants, quand, au mois de décembre dernier, une moissonneuse-lieuse a été expérimentée
sur les terres du Dr Adamsen, qui sont situées le long du canal No I de la plaine de Rangsit.
Son poids était de 680 kilogrammes; elle était trainée par six buffles et quatre hommes en
assuraient le service. Le maximum de son rendement a été obtenu dans des rizières où la
couche d'eau variait de 2 à 5 centimètres ; elle a également fonctionné dans des terrains
simplement humides ; mais il est à craindre, parait-il, que sa marche ne soit entravée par une
couche d'eau d'une certaine épaisseur.
Cette machine a moissonné, en dix-huit heures, 64.736 mq., soit, en une heure, 3 596 mq. ;
elle a donc produit en une heure un travail équivalant à celui de huit journées d'homme.
De plus, le déchet a été sensiblement moindre que celui constaté quand la moisson est faite
à la main et ce n'est pas surprenant, puisque les tiges étaient coupées régulièrement au lieu
d'être brisées de façons diverses.
Il y a là un véritable progrès à enregistrer.
FICHÉ Les progrès de la culture du riz au Siam. — Une exposition de paddy a eu lieu
le 2 mars à Tanyaburi, (Siam), c'est-à-dire dans la ville entièrement neuve qui a été élevée
depuis peu au centre de la plaine du Klong Rangsit.
Ainsi que rous l'avons déjà signalé à plusieurs reprises et notamment dans le numéro 20
(N. S.) Page 133, du Bulletin Economique de l'Indo-Chine, le Gouvernement Siamois est
parvenu, en quelques années, à mettre à la disposition de la culture une nouvelle superficie de
200.000 hectares qui étaient auparavant envahis par la brousse et ce résultat a été obtenu sans
aucune dépense de la part de l'Etat.
Les 200 000 hectares sont aujourd'hui transformés en rizières et ce sont leurs produits qui
participaient à l'exposition de Tanyaburi et à un concours pour lequel trois prix étaient offerts
par le Département de l'Agriculture.
Un prix de 750 francs pour le meilleur riz tardif à longs épis, (Kao-nak).
Un prix de 250 francs pour le meilleur riz moyen, (Kao-Klang-pee).
Un prix de 95 francs pour le meilleur riz hâtif, (Kao-bao).
De plus, le J*1' Yai Sanitwongse offrait un prix de 150 francs pour le meilleur riz à longs
épis et dix autres prix de 5o francs pour les autres sortes.
Il y avait plus de 400 exposants, qui avaient surtout apporté du l'iz moyen et du riz hâtif.
Le Jury, qui était composé de Siamois, d'Européens et de Chinois, les uns cultivateurs, les
autres propriétaires de rizeries ou négociants en paddy, a longuement examiné les produits
exposés en se préoccupant de la longueur, du volume, de la transparence et de la blancheur du
grain, de l'épaisseur du périsperme et des balles, du vernis de l'enveloppe, enfin de la régularité
des dimensions et du poids spécifique des grains.
Les échantillons étaient en général de belle qualité ; mais les usiniers ont regretté qu'il n'y
en ait pas un plus grand nombre de riz à longs épis qu'ils préfèrent en raison de la longueur
et de la transparence de son grain.
De leur côté, les cultivateurs ont déclaré que ce riz présentait un inconvénient, qui était le
suivant : Sa tige n'est pas très forte et, quand il est en pleine maturité, elle n'est pas assez
résistante pour supporter le poids du grain, ce qui la tait verser.
Ils ont ajouté que, tout au contraire, le riz hâtif avait une tige épaisse qui fléchissait rarement
et qu'ils le plantaient, pour cette raison, plus volontiers que les autres sortes.
Dans le Delta du Menam, un indigène, aidé de sa femme, peut cultiver 13 hectares de
rizières ; mais ils ont besoin d'aides, quand arrive le moment de la récolte. Malgré les gages
élevés qui sont offerts et malgré la venue de nombreux travailleurs qui descendent du Nord
du Laos Siamois, la main d'œuvre manque souvent; alors, le grain se déssèche, devient cassant
sous d'action du soleil et perd chaque jour une partie de sa valeur.
C'est dans le but d'obvier à cet inconvénient que le Gouvernement Siamois a encouragé
depuis plusieurs années l'emploi pour la moisson de machines traînées par des buffles.
De nombreux essais avaient déjà été faits ; mais ils n'avaient encore donné que des résultats
peu probants, quand, au mois de décembre dernier, une moissonneuse-lieuse a été expérimentée
sur les terres du Dr Adamsen, qui sont situées le long du canal No I de la plaine de Rangsit.
Son poids était de 680 kilogrammes; elle était trainée par six buffles et quatre hommes en
assuraient le service. Le maximum de son rendement a été obtenu dans des rizières où la
couche d'eau variait de 2 à 5 centimètres ; elle a également fonctionné dans des terrains
simplement humides ; mais il est à craindre, parait-il, que sa marche ne soit entravée par une
couche d'eau d'une certaine épaisseur.
Cette machine a moissonné, en dix-huit heures, 64.736 mq., soit, en une heure, 3 596 mq. ;
elle a donc produit en une heure un travail équivalant à celui de huit journées d'homme.
De plus, le déchet a été sensiblement moindre que celui constaté quand la moisson est faite
à la main et ce n'est pas surprenant, puisque les tiges étaient coupées régulièrement au lieu
d'être brisées de façons diverses.
Il y a là un véritable progrès à enregistrer.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 97/106
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65292577/f97.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65292577/f97.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65292577/f97.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65292577
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65292577
Facebook
Twitter