Enfin, le teck, qui, à Bangkok même, était autrefois très employé dans la construction des maisons, est aujourd'hui de plus en plus remplacé par le fer, la brique et même par des bois d'un prix moins élevé. - - - - - -. 1 * i Pendant toute l'année, le change a été très défavorable aux exportateurs.
Les taux les plus bas et les plus hauts cotés pendant l'année sur les principaux parts où l'on expédie le teck ont été les suivants :
Etant donné que les exportateurs de Bangkok doivent lutter contre ceux de la Biamanie et des autres pays producteurs de teck, ils n'ont pu que rarement exiger de leurs achet urs une augmentation de leur prix C. 1. F. correspondante à celle qu'ils avaient à supporter dans leur coût F. O. B. en raison de la hausse exagérée de la valeur du tical; aussi , chaque hausse du change a-t-elle, nui à leurs opérations et nombre d'affaires ont-elles été manquées par suite de cette situation. ,,' Le frêt n'a guère varié. Il est toujours de j5 shillings à. 17 shillings six pences plus élevé sur l'Europe que celui de Rangoon et, comme l'acheteur paie en général moins cher le teck du Siam que celui de la Birmanie, l'exportateur de Bangkok est encore désavantagé sous ce rapport. Aussi réclame-t-il avec insistance le dragage de la barre du Menant qui permettrait aux grands navires de remonter le fleuve, ce qui amènerait une notable diminution, du prix du frèt. ,
Le commerce du teck ne se présente pas en ce moment sous d'heureux suspices. Le peu d'activité du marché Européen, la cherté de l'argent, le manque d'ordres faits en vue de constructions navales ou de wagons, sont autant de mauvais symtômes. Dans l'Inde, les pré- visions de famine ne sont pas rassurantes ; les affaires en général sont peu actives en Chine el au Japon et Singapore traverse une crise des plus sérieuses. .- On doi' donc s'attendre à une baisse dans les cours et c'est peut être ce qui pourrait arriver de plus heureux ; car cette baisse amènerait probablement une reprise de la consommation.
Nous signalerons ennn aux exportations 52 tonnes de caoutchouc, d'une valeur de,, 308.000 francs et qui proviennent à peu près exclusivement de Luang-Prabang.
G. LI.
* ..: * * - -II
La politique-financière du Japon. — Le Ministre des Finances du Japon, en déposant son projet de Budget pour 1908-1909, a demandé que plusieurs taxes de consommation fussent augmentées de la façon suivante :
• Taxe sur le saké. — (Eau-de-vie iiatioiiale.)
ir« Qualité-^ porter .de yen a 20 yen par koku,. (431'r. 86 à.5i ir. 6.0 par 150 lrilog.) 26 - de 20 — 25 - <5i 60 à 64 • 60 —"
3e - de 22 — 3o "(56'. 76 à 77 40 '- - '4e — -de 25 — 35 - (64 • 60 à 90 : 5o ; — 1 5e —L. de 85 sein à 1 yen par degre d'alcool, (de 2 fr. 20 à 2 tr. 58 Iwrdêgre).
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