Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1908-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1908 01 janvier 1908
Description : 1908/01/01 (A11,N70)-1908/02/28. 1908/01/01 (A11,N70)-1908/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529255d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 82 —
changé ces proportions ; il n'est arrivé que 3oo tonnes de Russie et les
expéditions de Sumatra ont atteint 16.000 tonnes.
La Cochinchine consomme les deux tiers des pétroles importés.
Houille crue. — Houille crue : Moyenne : 28.400 tonnes, valant 1.417.odO
francs ; augmentation : 12 pour cent. Cette augmentation est entièrement
fortuite et ne provient que des approvisionnements spéciaux faits en igo5.
Sans cette circonstance, il y aurait eu à constater une diminution de 40 pour
cent due à l'accroissement de la production des mines de charbon du Tonkin-
Les deux tiers de la houille importée viennent du Japon, le reste de France.
Le Tonkin prend la plus grande partie des charbons Japonais, que les mines
de Hongay mélangent avec le leur pour fabriquer des briquettes.
Ciments à prise lente et à prise rapide — Ciments à prise lente et à prise
rapide. Moyenne: 12 100 tonnes, valant 1.210000 francs; diminution: 30
pour cent. Cette moins-value correspond à l'extension des usines de Ilaiphong,
dont hl Société des Ciments Portland artificiels de l'Indo-Chine ne cesse de
développer la production. Les ciments importés viennent de France et sont
presque exclusivement employés par la Cochinchine.
Goudron minéral provenant de la distillation de la houille. - Goudroil
minéral provenant de la distillation de la houille. Moyenne : 255o tonnes,
valant 637.000 francs ; diminution : 37 pour cent, causée par la fermeture
des mines de Kebao, dont le charbon était employé à la fabrication de bri-
quettes, pour laquelle on se servait de brai de houille. Dès que ces mines ont
été remises en exploitation, les achats de goudron minéral ont repris de
l'activité Le brai importé vient d'Angleterre et est consommé par le Tonkin
5° — Boissons.
L'augmentation de ce chapitre est de 76 pour cent. Les boissons qui atteignent
les plus gros chiffres sont : les vins ordinaires, les bières et les eaux-de-vie.
Vins ordinaires en futailles, et en bouteilles. — Vins ordinaires en futailles
et en bouteilles. Moyenne: 90.000 hectolitres, valant 5.494.000 francs;
augmentation : 32 pour cent.
Ces vins viennent presque exclusivement de France et sont expédiés en quan-
tités à peu près égales sur le Tonkin et sur la Cochinchine. Il est à noter que
les indigènes et les Chinois commencent à eu consommer et nous croyons que
les viticulteurs du midi de la France, qui traversent une crise des plus graves,
pourraient se créer des débouchés, non-seulement en Indo-Chine, mais aussi
dans tout l'Extrême-Orient. Avec de bons agents et un peu de réclame, ils
acquerraient ainsi une nouvelle clientèle qui se développerait au fur et à mesure
de la pénétration des chemins de fer au cœur de l'Asie et pourrait un jour
absorber facilement la plus grande partie de nos vins bon marché.
changé ces proportions ; il n'est arrivé que 3oo tonnes de Russie et les
expéditions de Sumatra ont atteint 16.000 tonnes.
La Cochinchine consomme les deux tiers des pétroles importés.
Houille crue. — Houille crue : Moyenne : 28.400 tonnes, valant 1.417.odO
francs ; augmentation : 12 pour cent. Cette augmentation est entièrement
fortuite et ne provient que des approvisionnements spéciaux faits en igo5.
Sans cette circonstance, il y aurait eu à constater une diminution de 40 pour
cent due à l'accroissement de la production des mines de charbon du Tonkin-
Les deux tiers de la houille importée viennent du Japon, le reste de France.
Le Tonkin prend la plus grande partie des charbons Japonais, que les mines
de Hongay mélangent avec le leur pour fabriquer des briquettes.
Ciments à prise lente et à prise rapide — Ciments à prise lente et à prise
rapide. Moyenne: 12 100 tonnes, valant 1.210000 francs; diminution: 30
pour cent. Cette moins-value correspond à l'extension des usines de Ilaiphong,
dont hl Société des Ciments Portland artificiels de l'Indo-Chine ne cesse de
développer la production. Les ciments importés viennent de France et sont
presque exclusivement employés par la Cochinchine.
Goudron minéral provenant de la distillation de la houille. - Goudroil
minéral provenant de la distillation de la houille. Moyenne : 255o tonnes,
valant 637.000 francs ; diminution : 37 pour cent, causée par la fermeture
des mines de Kebao, dont le charbon était employé à la fabrication de bri-
quettes, pour laquelle on se servait de brai de houille. Dès que ces mines ont
été remises en exploitation, les achats de goudron minéral ont repris de
l'activité Le brai importé vient d'Angleterre et est consommé par le Tonkin
5° — Boissons.
L'augmentation de ce chapitre est de 76 pour cent. Les boissons qui atteignent
les plus gros chiffres sont : les vins ordinaires, les bières et les eaux-de-vie.
Vins ordinaires en futailles, et en bouteilles. — Vins ordinaires en futailles
et en bouteilles. Moyenne: 90.000 hectolitres, valant 5.494.000 francs;
augmentation : 32 pour cent.
Ces vins viennent presque exclusivement de France et sont expédiés en quan-
tités à peu près égales sur le Tonkin et sur la Cochinchine. Il est à noter que
les indigènes et les Chinois commencent à eu consommer et nous croyons que
les viticulteurs du midi de la France, qui traversent une crise des plus graves,
pourraient se créer des débouchés, non-seulement en Indo-Chine, mais aussi
dans tout l'Extrême-Orient. Avec de bons agents et un peu de réclame, ils
acquerraient ainsi une nouvelle clientèle qui se développerait au fur et à mesure
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