Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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- 332 -
L'Institut des Hautes études marocaines est le pendant de l'institut scientifique. Il s'occupe
spécialement d'ethnographie, de linguistique, de géographie, d'archéologie et d'histoire. Son
objet ne se confond nullement, on le voit, avec celui de l'Institut scientifique.
Son organisation aussi est différente, et cela se comprend, car il est difficile d'appliquer
aux sciences morales des buts aussi précis, des recherches aussi nettement pratiques qu'aux
sciences naturelles.
Jean DARDENNE.
*
# #
Essai d'organisation d'un service météorologique colonial. — Colonies et Ma-
rine, février 1921.
La plupart des phénomènes atmosphériques sont solidaires les uns des autres, et il est à
peu près sùr qu'ou ne trouvera les lois de la météorologie que lorsque l'on saura ce qui se
passe sur la terre entière. Limiter nos observations à une région restreinte n'aurait d'autre
résultat que de maintenir notre ignorance. Pendant la guerre, pour améliorer les renseigne-
ments météorologiques que nous pouvions fournir aux armées, il fut donc naturel de songer
à agrandir le domaine de nos investigations; et un moyen immédiat était de faire des obser-
vations régulières dans les colonies. 1
D'autre part, le développement de l'aéronautique est sous la dépendance étroite du
développement de la météorologie. Des lignes de navigation aérienne ne peuvent être créées
ai-dessus d'une région, sans en connaître le climat et sans essayer d'y prédire le temps.
Tous les voyages aériens tentés aux colonies ont révélé cette évideuce. Qu'il s'agisse de la
reconnaissance du Hoggar par le commandant Rolland et le lieutenant Dagnaux, du raid du
commandant Vuillemin de Paris à Dakar par Tombouctou, du voyage de M. Bossoutrot de
Paris en A. O. F. à bord du Goliath, tous ont signalé que les observations météorologiques
sont indispensables et, pour le moment, absolument insuffisantes. Tous ont demandé avec
insistance l'organisation d'un service météorologique colonial.
Ce service météorologique colonial n'existe pas. On fait bien aux colonies des observations
météorologiques, mais ces observations ne sont pas coordonnées entre elles, et elles sont
souvent tout à fait irrégulières Les initiatives locales, fort intéressantes d'ailleurs, ne
suffisent pas, surtout pour résoudre les problèmes relatifs à l'aéronautique et à la prévision
du temps, qui ne peuvent être traités dans les limites d'une colonie.
En Indochine seulement, à ma connaissance, il existe un service météorologique suffisam-
ment développé, dépendant de l'observatoire de Phuliên. Dans les autres colonies, les
observations sont faites, soit par des missionnaires, soit par des particuliers, soit par des
fonctionnaires qui les considèrent souvent comme accessoires (agents des Travaux publics,
pharmaciens, etc). Elles sont publiées d'une façon incomplète dans les annales du Bureau
central météorologique. Un résumé mensuel, très succinct, en est parfois publié dans les
journaux officiels des colonies. L'exactitude n'en est jamais contrôlée, et elles ne sont pas
comparables entre elles. Les observations qui intéressent le plus les aéronautes, les nuages,
la brume, le vent et l'altitude sont inexistantes. Les observations sur les côtes, autrefois assez
nombreuses, quand elles étaient assurées par des services dépendant de la Marine, ont été
à peu près complètement supprimées.
Pourtant, sans attendre le bénéfice qu'en doit retirer l'aviation, la météorologie a rendu et
pourrait rendre déjà de grands services. L'étude des cyclones et des typhons qui ravagent
les côtes des Antilles, de Madagascar ou du Tonkin dépend tout entière de la météorologie,
et il n'y a pas que les navires qui ont à redouter ces terribles météores. Toutes les questions
agricoles sont liées d'une façon très étroite à l'étude des climats et, sans météorologie il ne
peut y avoir d'exploitation judicieuse de notre domaine colonial. Beaucoup d'insuccès auraient
été évités si l'on avait connu à l'avance exactement les quantités de pluie, l'insolation,
L'Institut des Hautes études marocaines est le pendant de l'institut scientifique. Il s'occupe
spécialement d'ethnographie, de linguistique, de géographie, d'archéologie et d'histoire. Son
objet ne se confond nullement, on le voit, avec celui de l'Institut scientifique.
Son organisation aussi est différente, et cela se comprend, car il est difficile d'appliquer
aux sciences morales des buts aussi précis, des recherches aussi nettement pratiques qu'aux
sciences naturelles.
Jean DARDENNE.
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Essai d'organisation d'un service météorologique colonial. — Colonies et Ma-
rine, février 1921.
La plupart des phénomènes atmosphériques sont solidaires les uns des autres, et il est à
peu près sùr qu'ou ne trouvera les lois de la météorologie que lorsque l'on saura ce qui se
passe sur la terre entière. Limiter nos observations à une région restreinte n'aurait d'autre
résultat que de maintenir notre ignorance. Pendant la guerre, pour améliorer les renseigne-
ments météorologiques que nous pouvions fournir aux armées, il fut donc naturel de songer
à agrandir le domaine de nos investigations; et un moyen immédiat était de faire des obser-
vations régulières dans les colonies. 1
D'autre part, le développement de l'aéronautique est sous la dépendance étroite du
développement de la météorologie. Des lignes de navigation aérienne ne peuvent être créées
ai-dessus d'une région, sans en connaître le climat et sans essayer d'y prédire le temps.
Tous les voyages aériens tentés aux colonies ont révélé cette évideuce. Qu'il s'agisse de la
reconnaissance du Hoggar par le commandant Rolland et le lieutenant Dagnaux, du raid du
commandant Vuillemin de Paris à Dakar par Tombouctou, du voyage de M. Bossoutrot de
Paris en A. O. F. à bord du Goliath, tous ont signalé que les observations météorologiques
sont indispensables et, pour le moment, absolument insuffisantes. Tous ont demandé avec
insistance l'organisation d'un service météorologique colonial.
Ce service météorologique colonial n'existe pas. On fait bien aux colonies des observations
météorologiques, mais ces observations ne sont pas coordonnées entre elles, et elles sont
souvent tout à fait irrégulières Les initiatives locales, fort intéressantes d'ailleurs, ne
suffisent pas, surtout pour résoudre les problèmes relatifs à l'aéronautique et à la prévision
du temps, qui ne peuvent être traités dans les limites d'une colonie.
En Indochine seulement, à ma connaissance, il existe un service météorologique suffisam-
ment développé, dépendant de l'observatoire de Phuliên. Dans les autres colonies, les
observations sont faites, soit par des missionnaires, soit par des particuliers, soit par des
fonctionnaires qui les considèrent souvent comme accessoires (agents des Travaux publics,
pharmaciens, etc). Elles sont publiées d'une façon incomplète dans les annales du Bureau
central météorologique. Un résumé mensuel, très succinct, en est parfois publié dans les
journaux officiels des colonies. L'exactitude n'en est jamais contrôlée, et elles ne sont pas
comparables entre elles. Les observations qui intéressent le plus les aéronautes, les nuages,
la brume, le vent et l'altitude sont inexistantes. Les observations sur les côtes, autrefois assez
nombreuses, quand elles étaient assurées par des services dépendant de la Marine, ont été
à peu près complètement supprimées.
Pourtant, sans attendre le bénéfice qu'en doit retirer l'aviation, la météorologie a rendu et
pourrait rendre déjà de grands services. L'étude des cyclones et des typhons qui ravagent
les côtes des Antilles, de Madagascar ou du Tonkin dépend tout entière de la météorologie,
et il n'y a pas que les navires qui ont à redouter ces terribles météores. Toutes les questions
agricoles sont liées d'une façon très étroite à l'étude des climats et, sans météorologie il ne
peut y avoir d'exploitation judicieuse de notre domaine colonial. Beaucoup d'insuccès auraient
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