Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
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LE COTON DU CAMBODGE (1)
1° — On rencontre, au Cambodge, deux espèces de coton. L'un est le coton
vivace « Kidney » qu'on trouve communément dans les arrière-cours des
fermes. La valeur de ce coton est toute négative, car il donne asile à des in-
sectes parasites tels que le « boll-worm » et il constitue ainsi un danger pour
l'autre coton, le Gossypium hirsutum, espèce annuelle et ordinairement
cultivée.
20 - La culture indigène du Gossypium hirsutum, ou coton du Cambodge,
semble être limitée aux berges du Mékong. On le sème le long des berges
élevées, lorsque les eaux ont baissé. La culture s'étend surtout sur la partie
supérieure du fleuve, au-dessus du delta. Elle commence à peu de distance en
aval de Phnom-Penh. J'ignore jusqu'où on la trouve en amont; mais j'ai pu
la voir jusqu'au nord de Kompong-Cham. Lorsqu'on remonte la rivière à partir
de Phnom-Penh, la fertilité du sol semble toujours s'améliorer. Cette améliora-
tion est probablement due à des conditions plus favorables d'aération du sol
plutôt qu'à la richesse de celui-ci en principes propres à la nutrition des
plantes.
30 — Immédiatement au nord de Phnom-Penh, les récoltes ne sont pas aussi
riches que celles des environs de Kompong-Cham. Ceci est probablement dû à
la différence des conditions physiques du sol. Près du delta, où le courant de
la rivière est faible, les dépôts de limon sont plus fins que dans la partie supé-
rieure où le courant est plus fort.
Nos expériences dans l'Inde Méridionale nous ont prouvé que, là où le sol
est compact, le développement de la récolte est contrarié, tandis que, sur des
terres plus légères, les plantes sont beaucoup plus hautes et plus fortes. Cette
différence peut aussi être due à une plus forte proportion de graine employée
sur ces terres compactes. On sème ordinairement un certain nombre de graines
par butte. On laisse subsister toutes les plantes qui ont poussé et, tandis qu'à
Kompong-Cham, il n'y a que cinq ou six plantes par butte, il y en a ordinaire-
ment dix ou douze près de Phnom-Penh. La cause de cette différence dans la
proportion de la semence est due en partie au meilleur développement
des plantes dans un sol mieux aéré ; mais il est possible qu'elle soit due
(1) Traduction d'un rapport de M. N. C. Sampson, directeur de l'agriculture de la Pré-
sidence de Madras.
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1° — On rencontre, au Cambodge, deux espèces de coton. L'un est le coton
vivace « Kidney » qu'on trouve communément dans les arrière-cours des
fermes. La valeur de ce coton est toute négative, car il donne asile à des in-
sectes parasites tels que le « boll-worm » et il constitue ainsi un danger pour
l'autre coton, le Gossypium hirsutum, espèce annuelle et ordinairement
cultivée.
20 - La culture indigène du Gossypium hirsutum, ou coton du Cambodge,
semble être limitée aux berges du Mékong. On le sème le long des berges
élevées, lorsque les eaux ont baissé. La culture s'étend surtout sur la partie
supérieure du fleuve, au-dessus du delta. Elle commence à peu de distance en
aval de Phnom-Penh. J'ignore jusqu'où on la trouve en amont; mais j'ai pu
la voir jusqu'au nord de Kompong-Cham. Lorsqu'on remonte la rivière à partir
de Phnom-Penh, la fertilité du sol semble toujours s'améliorer. Cette améliora-
tion est probablement due à des conditions plus favorables d'aération du sol
plutôt qu'à la richesse de celui-ci en principes propres à la nutrition des
plantes.
30 — Immédiatement au nord de Phnom-Penh, les récoltes ne sont pas aussi
riches que celles des environs de Kompong-Cham. Ceci est probablement dû à
la différence des conditions physiques du sol. Près du delta, où le courant de
la rivière est faible, les dépôts de limon sont plus fins que dans la partie supé-
rieure où le courant est plus fort.
Nos expériences dans l'Inde Méridionale nous ont prouvé que, là où le sol
est compact, le développement de la récolte est contrarié, tandis que, sur des
terres plus légères, les plantes sont beaucoup plus hautes et plus fortes. Cette
différence peut aussi être due à une plus forte proportion de graine employée
sur ces terres compactes. On sème ordinairement un certain nombre de graines
par butte. On laisse subsister toutes les plantes qui ont poussé et, tandis qu'à
Kompong-Cham, il n'y a que cinq ou six plantes par butte, il y en a ordinaire-
ment dix ou douze près de Phnom-Penh. La cause de cette différence dans la
proportion de la semence est due en partie au meilleur développement
des plantes dans un sol mieux aéré ; mais il est possible qu'elle soit due
(1) Traduction d'un rapport de M. N. C. Sampson, directeur de l'agriculture de la Pré-
sidence de Madras.
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