Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
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AMÉLIORATION DE LA SÉRICICULTURE
dans la région de Shanghai.
D'une note rédigée en 1918, sur une entreprise d'amélioration de la sériciculture dans la
région de Shanghai, par M. J Knight, alors attaché commercial pour t'Extrême-Orient, nous
extrayons ce qui suit, qui pose la question lelle qu'elle se présentait au moment où se
produisit l'initiative de la Chambre de commerce française de Shanghai et qui précèdera
utilement le rapport du Comité international pour l'amélioration de la sériciculture en Chine,
rapport rédigé par M. P. Vieil, Inspecteur de première classe des Services agricoles du
Tonkin, détaché auprès de la Chambre de commerce française de Shanghai.
Tous les pays séricicoles ont adopté la méthode Pasteur pour la sélection des
graines et c'est à l'application générale de ce procédé complété par l'étude
méthodique des espèces et par l'amélioration des élevages qu'est due, pour la
plus grande part, l'augmentation considérable de la production mondiale de la
soie au cours de ces dernières décades, passée de 9 misions de kgs. en 1871 à
27 millions en 1913.
Quand je dis tous les pays séricicoles, j'exagère; un seul fait exception, celui
précisément auquel les autres doivent la découverte du précieux fil : la Chine.
Dans ce pays, contrairement à ce qui se passait partout ailleurs, les pouvoirs
publics se désintéressèrent d'une culture qui constituait pourtant une des prin-
cipales sources de la richesse nationale. Quelques tentatives, dues à l'initiative
privée, eurent lieu ; le nom de Paul Brunat est lié à l'une d'entre elles : toutes
échouèrent par suite de l'indifférence et de l'inertie générales. Les écoles de
sériciculture qu'on a réussi à établir, comme celle de Hangchow pour les gar-
çons et celle de Hushukwan pour les filles, ont un rôle très restreint et une in-
fluence purement locale. Pourtant, l'exemple venait de près. De tous les Etats,
le Japon est précisément celui où les pouvoirs publics ont apporté le plus de
soin à l'organisation scientifique de la sériciculture.
Pour constater les tristes effets de l'incurie chinoise, il suffit de jeter un coup
d'œil sur les statistiques de l'exportation de la soie en Chine et au Japon :
Exportation de Exportation de
la soie de Chine. la soie du Japon.
(Shanghai et Canton) (Yokohama).
Kgs. Kgs.
Moyenne de 1871 à 1875. 3.941.000 091.000
— 1881 à 1885. 3.342.000 1.300.000
— 1891 à 1895. 5.403.000 3.006.000
— 1901 à 1905. 0.355.000 4.805.000
— '1909 à 1913. 0.039.000 U 93 000
Exportation en 1913 6.515.000 12.120.000
dans la région de Shanghai.
D'une note rédigée en 1918, sur une entreprise d'amélioration de la sériciculture dans la
région de Shanghai, par M. J Knight, alors attaché commercial pour t'Extrême-Orient, nous
extrayons ce qui suit, qui pose la question lelle qu'elle se présentait au moment où se
produisit l'initiative de la Chambre de commerce française de Shanghai et qui précèdera
utilement le rapport du Comité international pour l'amélioration de la sériciculture en Chine,
rapport rédigé par M. P. Vieil, Inspecteur de première classe des Services agricoles du
Tonkin, détaché auprès de la Chambre de commerce française de Shanghai.
Tous les pays séricicoles ont adopté la méthode Pasteur pour la sélection des
graines et c'est à l'application générale de ce procédé complété par l'étude
méthodique des espèces et par l'amélioration des élevages qu'est due, pour la
plus grande part, l'augmentation considérable de la production mondiale de la
soie au cours de ces dernières décades, passée de 9 misions de kgs. en 1871 à
27 millions en 1913.
Quand je dis tous les pays séricicoles, j'exagère; un seul fait exception, celui
précisément auquel les autres doivent la découverte du précieux fil : la Chine.
Dans ce pays, contrairement à ce qui se passait partout ailleurs, les pouvoirs
publics se désintéressèrent d'une culture qui constituait pourtant une des prin-
cipales sources de la richesse nationale. Quelques tentatives, dues à l'initiative
privée, eurent lieu ; le nom de Paul Brunat est lié à l'une d'entre elles : toutes
échouèrent par suite de l'indifférence et de l'inertie générales. Les écoles de
sériciculture qu'on a réussi à établir, comme celle de Hangchow pour les gar-
çons et celle de Hushukwan pour les filles, ont un rôle très restreint et une in-
fluence purement locale. Pourtant, l'exemple venait de près. De tous les Etats,
le Japon est précisément celui où les pouvoirs publics ont apporté le plus de
soin à l'organisation scientifique de la sériciculture.
Pour constater les tristes effets de l'incurie chinoise, il suffit de jeter un coup
d'œil sur les statistiques de l'exportation de la soie en Chine et au Japon :
Exportation de Exportation de
la soie de Chine. la soie du Japon.
(Shanghai et Canton) (Yokohama).
Kgs. Kgs.
Moyenne de 1871 à 1875. 3.941.000 091.000
— 1881 à 1885. 3.342.000 1.300.000
— 1891 à 1895. 5.403.000 3.006.000
— 1901 à 1905. 0.355.000 4.805.000
— '1909 à 1913. 0.039.000 U 93 000
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