Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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5° Droit d'exportation libre, à partir du 1er janvier 1922, jusqn'au 31 décembre 1926, et
ne dépassant pas 2 1/2 pour cent ad valorem, du 1er janvier 1927 au 31 décembre 1901 -
60 Une manufacture de capacité suffisante pour traiter la récolte devra être érigée dans les
deux ans de fermage, sur le terrain loué.
■#
# *
Restriction volontaire de la production du caoutchouc. — The London and
China Herald. — La suggestion faite par l'Association des Planteurs de caoutchouc de
réduire le rendement a été largement répandue et est maintenant assez connue ; elle a
apporté un certain réconfort à ceux qui étaient un peu trop alarmés par la situation présente.
La proposition de réduire le rendement de 25 pour cent, à partir du 1er novembre 1920, a
reçu un bon accueil, bien que tous les éléments intéressés à cette tactique n'aient pas encore
signifié leur adhésion. C'est, croit-on, de l'Est que vint la principale proposition de réduction
de rendement pouvant être effectuée par une des deux méthodes suivantes : en alternant
les jours de saignée là où on la pratique chaque jour, ou en laissant reposer les étendues
anciennement plantées. Nous ne doutons pas lue, dans la pratique actuelle, une combinaison
de ces deux méthodes ne soit adoptée, surtout où la méthode des saignées tous les deux
jours a déjà été adoptée pendant les derniers mois, à cause du manque de main-d'œuvre et
du prix élevé de celle-ci. Si la restriction proposée à partir du 1er novembre devient
générale, il y aura, avant la fin de l'année, une réduction considérable sur l'estimation du
premier rendement.
Dans les régions où l'on cultive le caoutchouc, novembre et décembre sont les mois de
plus forte récolte. Une méthode sûre pour arriver à une moindre production serait certai-
nement le repos des superficies anciennement plantées. Cette suspension des saignées serait
à l'avantage des sections qu'on laisserait ainsi reposer et, beaucoup d'arbres épuisés ou
malades reprendraient ainsi vigueur. Il faut remarquer que le but de cette tactique n'est
pas de faire monter le prix du caoutchouc par des moyens déraisonnables et artificiels,
mais d'empêcher une baisse due aux conditions temporaires, jusqu'à des taux qui ne
seraient plus rémunérateurs.
*
# #
Mévente des produits du sol à Singapore. — D'après un rapport du consul
général de Belgique à Singapore, la demande étrangère pour les produits locaux tels que
l'étain, le caoutchouc, le rotin, le coprah, etc., ayant cessé brusquement, il en est résulté une
chute considérable des prix qui, automatiquement, a entraîné un arrêt de la vente des pro-
duits d'importation, alors que les stocks étaient déjà importants. Il semble que la prudence
des banques et des principales firmes doive suffire à éviter une crise grave. A Singapore,
on n'a enregistré qu'une seule faillite, celle d'une firme chinoise. Dans l'intérieur, les faillites
ont été peu nombreuses.
#
* *
Les plantations d'hévéa aux îles Philippines. — Extrait du Bulletin com-
mercial de Bruxelles, novembre 1920.
Il y a une quinzaine d'années, au moment où l'attention se portait sur les plantations de
caoutchouc d'Extrême-Orient, l'opinion s'était répandue que les Philippines n'offraient pas
les conditions favorables voulues pour ce genre de culture et les capitalistes américains
s'intéressèrent de préférence aux plantations de la Malaisie.
5° Droit d'exportation libre, à partir du 1er janvier 1922, jusqn'au 31 décembre 1926, et
ne dépassant pas 2 1/2 pour cent ad valorem, du 1er janvier 1927 au 31 décembre 1901 -
60 Une manufacture de capacité suffisante pour traiter la récolte devra être érigée dans les
deux ans de fermage, sur le terrain loué.
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Restriction volontaire de la production du caoutchouc. — The London and
China Herald. — La suggestion faite par l'Association des Planteurs de caoutchouc de
réduire le rendement a été largement répandue et est maintenant assez connue ; elle a
apporté un certain réconfort à ceux qui étaient un peu trop alarmés par la situation présente.
La proposition de réduire le rendement de 25 pour cent, à partir du 1er novembre 1920, a
reçu un bon accueil, bien que tous les éléments intéressés à cette tactique n'aient pas encore
signifié leur adhésion. C'est, croit-on, de l'Est que vint la principale proposition de réduction
de rendement pouvant être effectuée par une des deux méthodes suivantes : en alternant
les jours de saignée là où on la pratique chaque jour, ou en laissant reposer les étendues
anciennement plantées. Nous ne doutons pas lue, dans la pratique actuelle, une combinaison
de ces deux méthodes ne soit adoptée, surtout où la méthode des saignées tous les deux
jours a déjà été adoptée pendant les derniers mois, à cause du manque de main-d'œuvre et
du prix élevé de celle-ci. Si la restriction proposée à partir du 1er novembre devient
générale, il y aura, avant la fin de l'année, une réduction considérable sur l'estimation du
premier rendement.
Dans les régions où l'on cultive le caoutchouc, novembre et décembre sont les mois de
plus forte récolte. Une méthode sûre pour arriver à une moindre production serait certai-
nement le repos des superficies anciennement plantées. Cette suspension des saignées serait
à l'avantage des sections qu'on laisserait ainsi reposer et, beaucoup d'arbres épuisés ou
malades reprendraient ainsi vigueur. Il faut remarquer que le but de cette tactique n'est
pas de faire monter le prix du caoutchouc par des moyens déraisonnables et artificiels,
mais d'empêcher une baisse due aux conditions temporaires, jusqu'à des taux qui ne
seraient plus rémunérateurs.
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Mévente des produits du sol à Singapore. — D'après un rapport du consul
général de Belgique à Singapore, la demande étrangère pour les produits locaux tels que
l'étain, le caoutchouc, le rotin, le coprah, etc., ayant cessé brusquement, il en est résulté une
chute considérable des prix qui, automatiquement, a entraîné un arrêt de la vente des pro-
duits d'importation, alors que les stocks étaient déjà importants. Il semble que la prudence
des banques et des principales firmes doive suffire à éviter une crise grave. A Singapore,
on n'a enregistré qu'une seule faillite, celle d'une firme chinoise. Dans l'intérieur, les faillites
ont été peu nombreuses.
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Les plantations d'hévéa aux îles Philippines. — Extrait du Bulletin com-
mercial de Bruxelles, novembre 1920.
Il y a une quinzaine d'années, au moment où l'attention se portait sur les plantations de
caoutchouc d'Extrême-Orient, l'opinion s'était répandue que les Philippines n'offraient pas
les conditions favorables voulues pour ce genre de culture et les capitalistes américains
s'intéressèrent de préférence aux plantations de la Malaisie.
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