Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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- 224 —
Au contraire, le rendement des autres parties de la plante (branches, tronc, racines) est,
pour le camphrier italien, de beaucoup inférieur à celui du camphrier japonais : ainsi le prof.
Giglioli a obtenu du tronc du premier 0. 10 contre 2 ° 0 que l'on obtient au Japon des
troncs réduits en copeaux.
La forte proportion de camphre dans les feuilles sèches d'origine italienne fait penser
qu'elle est due, non seulement à la teneur plus faible des feuilles en eau, mais aussi à une
oxydation accélérée de l'huile de camphre pendant les derniers stades de vie des feuilles, ce
qui serait conforme aux recherches faites par Yoshida en 1885 sur l'huile de camphre
et sur la formation du camphre.
Le titre plus bas en camphre du tronc du camphrier italien par rapport à celui du camphrier
japonais est peut-être dû, plus qu'à la différence de climat, à l'élaboration différente qui a lieu
dans les cellules des jeunes plantes par rapport aux plantes adultes ou âgées. Dans les pre-
mières, il y a une plus grande formation d'essence (l'huile de camphre); dans les secondes,
il y a plus de camphre. Les rapports varient suivant les organes de la plante et même avec
les diverses saisons ; ainsi, en hiver, il y a une plus grande production de camphre ; en été,
c'est la production d'essence qui est la plus forte. Sur 100 parties extraites par distillation
des feuilles de camphrier italien, il y a environ un tiers d'huile de camphre.
Il a été dit que, vu la faible production en graines des gros arbres à camphre acclimatés
en Europe, si l'on a recours à des graines du Japon, on risque d'avoir une bien faible germi-
nation, soit parce que, les graines ayant une faible faculté germinative, celle-ci se trouve
annulée pendant le long voyage, soit parce que, quand on les expédie, elles ne sont déjà
plus fraîches, ni bonnes.
Le prof. Cavara croit pouvoir démentir ces assertions, ayant eu plusieurs fois des graines
du Japon (de la «Yokohama Nursery» ) qui germèrent parfaitement et donnèrent des plantules
vigoureuses qui, confiées à la terre, prirent un développement merveilleux en peu d'années.
Actuellement, avec les semis faits au Jardin botanique royal de Naples, il y a trois ans, on a
pu établir une plantation de camphriers d'essai pour la culture du Laurus Camphora sous
forme de taillis bas, en vue d'une utilisation soigneuse des feuilles et des rameaux pour
l'extraction du camphre et de l'essence.
# *
L'huile de palme dans les Indes-Néerlandaises. — Traduit du « Straits Budget.
-du 18 février 1921, par A. V. — D'après The Dutch East-Indian Archi-
pelago, un intérêt croissant est accordé à la culture du palmier à huile dans les Indes-
Néerlandaises. Sur les côtes orientales de Sumatra, des étendues considérables ont été
plantées en Eleis. En 1919, les plantations existantes ont été développées et on en a créé
de nouvelles.
A la fin de l'an dernier, il y avait quarante-deux plantations consacrées à cette culture:
vingt d'entre elles sont situées sur les côtes orientales de Sumatra et onze dans la province
d'Atjeh. A cette époque, la superficie totale plantée exclusivement avec ce palmier
comprenait plus de 5.000 hectares dont 1.900 hectares étaient en production, tandis que
2.000 hectares étaient consacrés à la culture du palmier à huile jointe à d'autres cultures.
De ces 2.000 hectares, 900 sont maintenant en production.
La production totale d'huile de palme s'éleva à plus de 83o tonnes métriques en 1919,
contre 330 tonnes en 1918. Pour la première quantité mentionnée, la province de la côte
orientale de Sumatra entre pour environ 204 tonnes contre 124 tonnes en 1918 et la
province d'Atjeh pour environ 630 tonnes contre 205 en 1918. Pendant la première
moitié de l'année 1920, l'exportation d'huile de palme de la côte orientale dépassa con-
sidérablement celle de 1919 ; pendant toute l'année 1919, l'exportation ne s'était élevée
qu'à 181 tonnes, tandis que, pendant la première moitié de 1920, le total de l'exportation
fut de 491 tonnes.
Au contraire, le rendement des autres parties de la plante (branches, tronc, racines) est,
pour le camphrier italien, de beaucoup inférieur à celui du camphrier japonais : ainsi le prof.
Giglioli a obtenu du tronc du premier 0. 10 contre 2 ° 0 que l'on obtient au Japon des
troncs réduits en copeaux.
La forte proportion de camphre dans les feuilles sèches d'origine italienne fait penser
qu'elle est due, non seulement à la teneur plus faible des feuilles en eau, mais aussi à une
oxydation accélérée de l'huile de camphre pendant les derniers stades de vie des feuilles, ce
qui serait conforme aux recherches faites par Yoshida en 1885 sur l'huile de camphre
et sur la formation du camphre.
Le titre plus bas en camphre du tronc du camphrier italien par rapport à celui du camphrier
japonais est peut-être dû, plus qu'à la différence de climat, à l'élaboration différente qui a lieu
dans les cellules des jeunes plantes par rapport aux plantes adultes ou âgées. Dans les pre-
mières, il y a une plus grande formation d'essence (l'huile de camphre); dans les secondes,
il y a plus de camphre. Les rapports varient suivant les organes de la plante et même avec
les diverses saisons ; ainsi, en hiver, il y a une plus grande production de camphre ; en été,
c'est la production d'essence qui est la plus forte. Sur 100 parties extraites par distillation
des feuilles de camphrier italien, il y a environ un tiers d'huile de camphre.
Il a été dit que, vu la faible production en graines des gros arbres à camphre acclimatés
en Europe, si l'on a recours à des graines du Japon, on risque d'avoir une bien faible germi-
nation, soit parce que, les graines ayant une faible faculté germinative, celle-ci se trouve
annulée pendant le long voyage, soit parce que, quand on les expédie, elles ne sont déjà
plus fraîches, ni bonnes.
Le prof. Cavara croit pouvoir démentir ces assertions, ayant eu plusieurs fois des graines
du Japon (de la «Yokohama Nursery» ) qui germèrent parfaitement et donnèrent des plantules
vigoureuses qui, confiées à la terre, prirent un développement merveilleux en peu d'années.
Actuellement, avec les semis faits au Jardin botanique royal de Naples, il y a trois ans, on a
pu établir une plantation de camphriers d'essai pour la culture du Laurus Camphora sous
forme de taillis bas, en vue d'une utilisation soigneuse des feuilles et des rameaux pour
l'extraction du camphre et de l'essence.
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L'huile de palme dans les Indes-Néerlandaises. — Traduit du « Straits Budget.
-du 18 février 1921, par A. V. — D'après The Dutch East-Indian Archi-
pelago, un intérêt croissant est accordé à la culture du palmier à huile dans les Indes-
Néerlandaises. Sur les côtes orientales de Sumatra, des étendues considérables ont été
plantées en Eleis. En 1919, les plantations existantes ont été développées et on en a créé
de nouvelles.
A la fin de l'an dernier, il y avait quarante-deux plantations consacrées à cette culture:
vingt d'entre elles sont situées sur les côtes orientales de Sumatra et onze dans la province
d'Atjeh. A cette époque, la superficie totale plantée exclusivement avec ce palmier
comprenait plus de 5.000 hectares dont 1.900 hectares étaient en production, tandis que
2.000 hectares étaient consacrés à la culture du palmier à huile jointe à d'autres cultures.
De ces 2.000 hectares, 900 sont maintenant en production.
La production totale d'huile de palme s'éleva à plus de 83o tonnes métriques en 1919,
contre 330 tonnes en 1918. Pour la première quantité mentionnée, la province de la côte
orientale de Sumatra entre pour environ 204 tonnes contre 124 tonnes en 1918 et la
province d'Atjeh pour environ 630 tonnes contre 205 en 1918. Pendant la première
moitié de l'année 1920, l'exportation d'huile de palme de la côte orientale dépassa con-
sidérablement celle de 1919 ; pendant toute l'année 1919, l'exportation ne s'était élevée
qu'à 181 tonnes, tandis que, pendant la première moitié de 1920, le total de l'exportation
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