Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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- 220 -
La valeur des écorces de quinquina dépendant principalement de la teneur en quinine
obtenue par le procédé industriel, les échantillons furent soumis à l'examen d'une manu-
facture anglaise qui obtint les résultats suivants :
No l No 2 No 3 No 4
Q o Olt)
Quinine. 6,14 5.05 5.27 5.28
Cinchonidine. o-55 0.24 o.23 - 1-17
Rendement en sulfate de quinine eristallisé. 8.19 6. jo 7.02 7.04
Les quatre échantillons étaient donc de bonne qualité, puisqu'ils donnaient de 6.7 à 8. 2 O/C
de sulfate de quinine.
Les échantillons 1, 2 et 3 semblaient provenir de C. Ledgeriana, et l'échantillon 4 pro-
venait probablement d'un hybride.
Ces résultats montrent que le Cameroun peut fournir des quinquinas à écorces meilleures
même que la moyenne de celles des Cinchonas de Java. Il est possible, cependant, que si
les arbres étaient régulièrement écorcés, les rendements en quinine ussent inférieurs.
Mais les recherches faites au Cameroun, à la suite de ces études, ont montré qu'il existe
fort peu d'arbres à quinquina dans le Cameroun, et ces arbres sont tous de l'espèce
C. Ledgeriana.
#
* *
Le sisal en Afrique et en Afrique -Orientale, en particulier.- Bulletin mensuel
des renseignements agricoles et des maladies des plantes ; mai 1920. — M. Hautefeuille,
dans le Journal d'agriculture tropicale de mai 1919, rappelle les articles du périodique
Tropical Life de 1918 sur les plantations d'Agave rigida var. sisalana établies avec
abondance et même avec une certaine impétuosité dans l'Est et dans l'Ouest de l'Afrique.
Il rappelle aussi qu'il a été fut quelque bruit autour de ces plantations, dont quelques-unes
ont été instillées en terriin presque marécageux : c'est le cas d'une des compagnies allemandes.
M. Hautefeuille a exprimé à plusieurs reprises des doutes formels sur la possibilité de
réussir cultaralement et financièrement dans de pareilles conditions Ayant proclamé, pour
l'avoir contrôlée lui-même, l'exigence absolue de planter l'agave en terrain et en climat
très secs, ayant admis que cette exigence était un peu moindre pour le sisalana que pour
l'elongata, moindre encore pour l'A. Gantala, moindre encore pour les Fourcroya, il ne,
pouvait laisser passer sans la relever une assertion aussi aventureuse,mise en circulation pût
des hommes d'affaires et qu'aucun spécialiste n'avait encore patronnée. Ce qu'un planteur
doit examiner, ce n'est pas si une plante peut pousser ici ou là, mais si elle y conservera les
qualités de tout ordre qui justifient sa culture en grand.
M. Haut feuille commente et discute les rendements indiqués dans le Tropical Life
et il en profite pour comparer ces rendements obtenus, en se basant sur la conception de
récupérer le plus de feuilles possible dans le moins de temps possible (étant donné, parail-
il, que l'A. sisalana arbore sa hampe florale et meurt vers six ou sept ans en Afrique), avec
les reniements obtenus au Mexique, où l'on récolte moins par an, mais pendant une vingtaine
d'années.
Le rendement moyen obtenu, reporté sur un au, est plus fort dans le second cas que dans
le premier.
D'aute pirt, M. Hautefeuille note que couper à trois ans a toujours été considéré
comme pré nature : I3 sisal donnî ainsi une fibre souple, fine, soyeuse, mais peu résistante,
et la plante souffre de cette exploitation prématurée.
La valeur des écorces de quinquina dépendant principalement de la teneur en quinine
obtenue par le procédé industriel, les échantillons furent soumis à l'examen d'une manu-
facture anglaise qui obtint les résultats suivants :
No l No 2 No 3 No 4
Q o Olt)
Quinine. 6,14 5.05 5.27 5.28
Cinchonidine. o-55 0.24 o.23 - 1-17
Rendement en sulfate de quinine eristallisé. 8.19 6. jo 7.02 7.04
Les quatre échantillons étaient donc de bonne qualité, puisqu'ils donnaient de 6.7 à 8. 2 O/C
de sulfate de quinine.
Les échantillons 1, 2 et 3 semblaient provenir de C. Ledgeriana, et l'échantillon 4 pro-
venait probablement d'un hybride.
Ces résultats montrent que le Cameroun peut fournir des quinquinas à écorces meilleures
même que la moyenne de celles des Cinchonas de Java. Il est possible, cependant, que si
les arbres étaient régulièrement écorcés, les rendements en quinine ussent inférieurs.
Mais les recherches faites au Cameroun, à la suite de ces études, ont montré qu'il existe
fort peu d'arbres à quinquina dans le Cameroun, et ces arbres sont tous de l'espèce
C. Ledgeriana.
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Le sisal en Afrique et en Afrique -Orientale, en particulier.- Bulletin mensuel
des renseignements agricoles et des maladies des plantes ; mai 1920. — M. Hautefeuille,
dans le Journal d'agriculture tropicale de mai 1919, rappelle les articles du périodique
Tropical Life de 1918 sur les plantations d'Agave rigida var. sisalana établies avec
abondance et même avec une certaine impétuosité dans l'Est et dans l'Ouest de l'Afrique.
Il rappelle aussi qu'il a été fut quelque bruit autour de ces plantations, dont quelques-unes
ont été instillées en terriin presque marécageux : c'est le cas d'une des compagnies allemandes.
M. Hautefeuille a exprimé à plusieurs reprises des doutes formels sur la possibilité de
réussir cultaralement et financièrement dans de pareilles conditions Ayant proclamé, pour
l'avoir contrôlée lui-même, l'exigence absolue de planter l'agave en terrain et en climat
très secs, ayant admis que cette exigence était un peu moindre pour le sisalana que pour
l'elongata, moindre encore pour l'A. Gantala, moindre encore pour les Fourcroya, il ne,
pouvait laisser passer sans la relever une assertion aussi aventureuse,mise en circulation pût
des hommes d'affaires et qu'aucun spécialiste n'avait encore patronnée. Ce qu'un planteur
doit examiner, ce n'est pas si une plante peut pousser ici ou là, mais si elle y conservera les
qualités de tout ordre qui justifient sa culture en grand.
M. Haut feuille commente et discute les rendements indiqués dans le Tropical Life
et il en profite pour comparer ces rendements obtenus, en se basant sur la conception de
récupérer le plus de feuilles possible dans le moins de temps possible (étant donné, parail-
il, que l'A. sisalana arbore sa hampe florale et meurt vers six ou sept ans en Afrique), avec
les reniements obtenus au Mexique, où l'on récolte moins par an, mais pendant une vingtaine
d'années.
Le rendement moyen obtenu, reporté sur un au, est plus fort dans le second cas que dans
le premier.
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comme pré nature : I3 sisal donnî ainsi une fibre souple, fine, soyeuse, mais peu résistante,
et la plante souffre de cette exploitation prématurée.
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