Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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* *■
Le caoutchouc à Bornéo. — D'après le correspondant de la Gazette de Sarawack,
les bas prix lu caoutchouc ont affecté les planteurs chinois qui ont vendu leurs plantations
pour le prix qu'ils ont trouvé, afin de retourner en Chine. Un grand nombre de plantations
ne sont plus soignées et des stocks de caoutchouc s'accumulent ; on espère une hausse
vers la fin de l'année ; on paye seulement 25 cents le catty pour des feuilles de caoutchouc
d'assez pauvre qualité.
* *
Le marché des textiles du Japon en Amérique. — Nous lisons dans The Far
Eastern Review de juillet 1920, que l'on conseille chaleureusement aux fabricants américains
d'aller maintenant en Chine pour prendre le meilleur du commerce pendant que dure le
boycottage des marchandises japonaises. Si le Japon ne peut livrer ses pro-itiits manufacturés
sur un marché voisin, il faudra qu'il les vende ailleurs et, par suite des prix élevés régnant
aux Etats-Unis, il récupèrera peut-être la position perdue en Chine par un marché plus lu-
cratif de ce côté du Pacifique. Ceci est indiqué par l'article suivant dans le New- York
Journal of Commerce, du 28 avril :
a Un vendeur représentant une importante maison japonaise était hier sur les marchés
offrant des tissus et des cotons du Japon pour livraison en mai-juin. Dans quelques cas,
les marchandises sont offertes à 20 pour cent au-dessous des prix régnant ici et se sont ac-
cumulées, déclare-t-on, comme conséquence du boycottage de la Chine ».
« Dans un numéro antérieur du Far Eastern Review nous avons parlé du manque de
prévoyance des étrangers encourageant d'une manière quelconque le boycottage des mar-
chandises japonaises. Que gagneront notre industrie et notre prospérité si nous obtenons un
marché en Chine pour quelques articles aux dépens du Japon et si, en revanche, le Japon
envoie ses articles en Amérique ? »
#
* #
L'industrie du jute au Japon. — Un article du Board of Irade Journal indique que
l'intérêt du Japon dans le commerce du jute ou du moins de la fibre de jute s'est sensi-
blement accru pendant la guerre. Jusqu'en 1914, les ordres de sacs de jute ont été plus ou
moins réguliers ; mais le développement rapide de l'exportation des fèves, pois, riz aux Alliés
avait am né une augmentation proportionnelle d'ordres de sacs d'emballage. Jusqu'en 1918,
la fabrication de produits de jute brut a été limitée à une manufacture au Japon, la fabrique
de jute, à Togahama, près de Kobé, et une à Formose, la « Taiwan Seima Kabushiki Kaisha »
(Compagnie de tissage de chanvre de Formose). La fabrique de jute de Koizumi est une
entreprise particulière, appartenant à la famille Koizumi et a été établie en i8go dans le but
de satisfaire aux demandes de sacs à riz pour le commerce d'exportation. La manufacture a
doublé d'importance depuis le début ; elle fabriaue le fil, la ficelle et les toiles de variétés
diverses. On dit qu'elle s'étendra à quatre fois les dimensions actuelles et qu'un grand
nombre de machines est commandé.
Durant les deux dernières années, de nouvelles maisons semblent avoir tourné leur at-
tention vers l'industrie du jute et deux auraient définitivement décidé de commencer les
opérations.Une est le « Teikoku Seima Kabushiki Kaisha» (Filature impériale de chanvre) etl'au-
tre le « Toyo Asaits Boseki Kaisha » (Compagnie orientale de filature de chanvre).Il est probable
qui, après avoir satisfait les demandes locales, ces nouvelles maisons s'occuperont d'expor-
tation. Au Japon, les ordres annuels ne seront pas de plus de 5.000.000 sacs par an, bien
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Le caoutchouc à Bornéo. — D'après le correspondant de la Gazette de Sarawack,
les bas prix lu caoutchouc ont affecté les planteurs chinois qui ont vendu leurs plantations
pour le prix qu'ils ont trouvé, afin de retourner en Chine. Un grand nombre de plantations
ne sont plus soignées et des stocks de caoutchouc s'accumulent ; on espère une hausse
vers la fin de l'année ; on paye seulement 25 cents le catty pour des feuilles de caoutchouc
d'assez pauvre qualité.
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Le marché des textiles du Japon en Amérique. — Nous lisons dans The Far
Eastern Review de juillet 1920, que l'on conseille chaleureusement aux fabricants américains
d'aller maintenant en Chine pour prendre le meilleur du commerce pendant que dure le
boycottage des marchandises japonaises. Si le Japon ne peut livrer ses pro-itiits manufacturés
sur un marché voisin, il faudra qu'il les vende ailleurs et, par suite des prix élevés régnant
aux Etats-Unis, il récupèrera peut-être la position perdue en Chine par un marché plus lu-
cratif de ce côté du Pacifique. Ceci est indiqué par l'article suivant dans le New- York
Journal of Commerce, du 28 avril :
a Un vendeur représentant une importante maison japonaise était hier sur les marchés
offrant des tissus et des cotons du Japon pour livraison en mai-juin. Dans quelques cas,
les marchandises sont offertes à 20 pour cent au-dessous des prix régnant ici et se sont ac-
cumulées, déclare-t-on, comme conséquence du boycottage de la Chine ».
« Dans un numéro antérieur du Far Eastern Review nous avons parlé du manque de
prévoyance des étrangers encourageant d'une manière quelconque le boycottage des mar-
chandises japonaises. Que gagneront notre industrie et notre prospérité si nous obtenons un
marché en Chine pour quelques articles aux dépens du Japon et si, en revanche, le Japon
envoie ses articles en Amérique ? »
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L'industrie du jute au Japon. — Un article du Board of Irade Journal indique que
l'intérêt du Japon dans le commerce du jute ou du moins de la fibre de jute s'est sensi-
blement accru pendant la guerre. Jusqu'en 1914, les ordres de sacs de jute ont été plus ou
moins réguliers ; mais le développement rapide de l'exportation des fèves, pois, riz aux Alliés
avait am né une augmentation proportionnelle d'ordres de sacs d'emballage. Jusqu'en 1918,
la fabrication de produits de jute brut a été limitée à une manufacture au Japon, la fabrique
de jute, à Togahama, près de Kobé, et une à Formose, la « Taiwan Seima Kabushiki Kaisha »
(Compagnie de tissage de chanvre de Formose). La fabrique de jute de Koizumi est une
entreprise particulière, appartenant à la famille Koizumi et a été établie en i8go dans le but
de satisfaire aux demandes de sacs à riz pour le commerce d'exportation. La manufacture a
doublé d'importance depuis le début ; elle fabriaue le fil, la ficelle et les toiles de variétés
diverses. On dit qu'elle s'étendra à quatre fois les dimensions actuelles et qu'un grand
nombre de machines est commandé.
Durant les deux dernières années, de nouvelles maisons semblent avoir tourné leur at-
tention vers l'industrie du jute et deux auraient définitivement décidé de commencer les
opérations.Une est le « Teikoku Seima Kabushiki Kaisha» (Filature impériale de chanvre) etl'au-
tre le « Toyo Asaits Boseki Kaisha » (Compagnie orientale de filature de chanvre).Il est probable
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