Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
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— 122 —
des autres contrées de l'Europe, ont moins recherché les marchandises japonaises, qui sont,
en comoaraison, de plus hants prix et de qualité très inférieure à celles que peuvent fournir
les Européens. Par suite du tarif élevé du fret et des salaires au Japon, ce pays n'est pas
en mesure d'entrer maintenant en concurrence avec l'Europe dans le commerce sud-africain.
La constatation ci-dessus est confirmée par une publication officielle émanée du ministère
des finances, à Tokyo, qui déclare que le total de l'exportation japonaise dans l'Afrique du
sud, de janvier à fin septembre 1919, était évalué à 5.435.000 yens, somme qui était de
71.677.000 yens moindre que le total de l'exportation japonaise en Afrique pendant la
période correspondante de 1918.
De plus, l'expansion du commerce japonais avec les pays de l'Amérique du sud avait été
de même amenée par la guerre et, après l'armistice, le commerce japonais dans ces contrées
commence à décroître. Le coup porté dans l'Amérique du sud ne fut pas aussi lourd que
celui que reçut le commerce aux Indes, en Chine et dans les îles du sud ; cependant les
chiffres indiquent une baisse très sensible du commerce japonais en Amérique du sud pen-
dant les neuf premiers mois de 1919.
*
* *
Les perspectives commerciales au Siam.- D'après The British Export Gazette
du 6 août 1920.
La visite du vice-amiral siamois, le prince Chumporn aux Usines de Elswick et
aux chantiers de Newcastle, sur le Tyne, bien qu'elle ne soit pas ostensiblement commer-
ciale, n'est cependant pas sans signification sous ce rapport, surtout en regard du volume
progressivement croissant des affaires entre la Grande-Bretagne et le Siam. La visite du
Prince devrait certainement resserrer les relations commerciales entre les deux pays. L'An-
gleterre a certainement la plus grande portion du commerce d'importation au Siam, car
des £ 7.390.000 d'achats à l'étranger pendant les 12 mois, finissant le 31 mars 1919
.£ 1.624.200 venaient directement du Royaume-Uni, d'Australie, du Canada. Les Indes
Anglaises, l'Egypte ont été aussi intéressées à l'approvisionnement de ce marché. On peut
donc dire, sans que cela donne matière à discussion, qu'au moins la moitié des imports
du Siam provient de l'Empire britannique. Pour le reste, les principaux participants sont la
Chine, le Japon, les Indes-Néerlandaises et les Etats-Unis.
Le Siam est essentiellement un marché pour des marchandises minufacturées. Environ 80
pour cent des imports appartiennent à cette catégorie, tandis que 10 pour cent sont des
produits alimentaires.
Les filés de coton, les cotonnades, les sacs, la machinerie et les métaux pour manufactures,
les accessoires électriques, les médicaments, les allumettes sont les principaux articles
importés. Il est intéressant aussi de noter qu'un commerce important d'automobiles et de bicy-
clettes est établi. Les idées occidentales se répandent rapidement sur le marché et, dans cette
population de neuf millions,on trouve des acheteurs de plus en plus intéressés par toutes sortes
d'articles européens. Ceci s'applique surtout à Bangkok, la capitale, Chiengmai et d'autres
grandes villes. Bangkok, particulièrement, devient tout à fait occidental dans son aspect
et ses coutumes; elle est éclairée à l'électricité et a un service de tramway des plus floris-
sants. Par Bangkok, passe presque tout le commerce d'importation et d'exportation du pays;
sa population européenne est active et entreprenante et,avec 50 ou 60 minoteries à riz, outre
un bon nombre de scieries dans la ville, dont la plupart ont un outillage moderne, Bangkok
est un marché remarquablement bon pour les fabricants de machines.
Le Siam commence à co nprendre la valeur de ses merveilleuses ressources naturelles
A l'avenir, les machines à riz, tout en restant probablement une des premières industries,
verront croître deux autres sources d'activité qui rivaliseront d'importance : celle des bois
des autres contrées de l'Europe, ont moins recherché les marchandises japonaises, qui sont,
en comoaraison, de plus hants prix et de qualité très inférieure à celles que peuvent fournir
les Européens. Par suite du tarif élevé du fret et des salaires au Japon, ce pays n'est pas
en mesure d'entrer maintenant en concurrence avec l'Europe dans le commerce sud-africain.
La constatation ci-dessus est confirmée par une publication officielle émanée du ministère
des finances, à Tokyo, qui déclare que le total de l'exportation japonaise dans l'Afrique du
sud, de janvier à fin septembre 1919, était évalué à 5.435.000 yens, somme qui était de
71.677.000 yens moindre que le total de l'exportation japonaise en Afrique pendant la
période correspondante de 1918.
De plus, l'expansion du commerce japonais avec les pays de l'Amérique du sud avait été
de même amenée par la guerre et, après l'armistice, le commerce japonais dans ces contrées
commence à décroître. Le coup porté dans l'Amérique du sud ne fut pas aussi lourd que
celui que reçut le commerce aux Indes, en Chine et dans les îles du sud ; cependant les
chiffres indiquent une baisse très sensible du commerce japonais en Amérique du sud pen-
dant les neuf premiers mois de 1919.
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Les perspectives commerciales au Siam.- D'après The British Export Gazette
du 6 août 1920.
La visite du vice-amiral siamois, le prince Chumporn aux Usines de Elswick et
aux chantiers de Newcastle, sur le Tyne, bien qu'elle ne soit pas ostensiblement commer-
ciale, n'est cependant pas sans signification sous ce rapport, surtout en regard du volume
progressivement croissant des affaires entre la Grande-Bretagne et le Siam. La visite du
Prince devrait certainement resserrer les relations commerciales entre les deux pays. L'An-
gleterre a certainement la plus grande portion du commerce d'importation au Siam, car
des £ 7.390.000 d'achats à l'étranger pendant les 12 mois, finissant le 31 mars 1919
.£ 1.624.200 venaient directement du Royaume-Uni, d'Australie, du Canada. Les Indes
Anglaises, l'Egypte ont été aussi intéressées à l'approvisionnement de ce marché. On peut
donc dire, sans que cela donne matière à discussion, qu'au moins la moitié des imports
du Siam provient de l'Empire britannique. Pour le reste, les principaux participants sont la
Chine, le Japon, les Indes-Néerlandaises et les Etats-Unis.
Le Siam est essentiellement un marché pour des marchandises minufacturées. Environ 80
pour cent des imports appartiennent à cette catégorie, tandis que 10 pour cent sont des
produits alimentaires.
Les filés de coton, les cotonnades, les sacs, la machinerie et les métaux pour manufactures,
les accessoires électriques, les médicaments, les allumettes sont les principaux articles
importés. Il est intéressant aussi de noter qu'un commerce important d'automobiles et de bicy-
clettes est établi. Les idées occidentales se répandent rapidement sur le marché et, dans cette
population de neuf millions,on trouve des acheteurs de plus en plus intéressés par toutes sortes
d'articles européens. Ceci s'applique surtout à Bangkok, la capitale, Chiengmai et d'autres
grandes villes. Bangkok, particulièrement, devient tout à fait occidental dans son aspect
et ses coutumes; elle est éclairée à l'électricité et a un service de tramway des plus floris-
sants. Par Bangkok, passe presque tout le commerce d'importation et d'exportation du pays;
sa population européenne est active et entreprenante et,avec 50 ou 60 minoteries à riz, outre
un bon nombre de scieries dans la ville, dont la plupart ont un outillage moderne, Bangkok
est un marché remarquablement bon pour les fabricants de machines.
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A l'avenir, les machines à riz, tout en restant probablement une des premières industries,
verront croître deux autres sources d'activité qui rivaliseront d'importance : celle des bois
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