Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28. 1921/01/01 (A24,N146)-1921/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65292540
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- INDOCHINE. FRANCE ET COLONIES
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#
* #
Répartition du commerce actuel en Extrême-Orient, d'après The Board of
Trade Journal, 18 mars 1920.
M. le conseiller commercial écrit de Shanghai qu'il reste tout à fait vrai, comme on le
constatait dans ce journal le 20 novembre, que les Japonais, surtout depuis la guerre, ont
considérablement augmenté leur commerce maritime dans les eaux d'Extrême-Orient. Cette
constatation pourrait induire en erreur si on ne considérait pas la part importante du com-
merce prise par la marine britannique.
L'état suivant indique le pourcentage de tonnage employé dans les ports chinois par les
huit principales contrées traitant avec l'Extrême-Orient pendant les années 1913 et 1918:
1913 1918
Amérique 0.96 1.5i
Grande-Bretagne. 40.84 37.27
France 1.02 29
Allemagne. 6'77 1)
Japon. 25.10 31.51
Russie. 1.81 99 -
Chine 21.32 27.14
On remarquera que, bien que la part de la Grande-Bretagne soit tombée de 40.84 pour
cent à 37.27 pour cent, et qu'une augmentation de 25. 10 à 31.51 p. cent soit indiquée pour
le Japon, la Grande-Bretagne est toujours en tête et tout porte à croire qu'avec le retour
des conditions normales dans la marine marchande mondiale, le commerce fait par la Gran-
de-Bretagne en Extrême-Orient reprendra et surpassera même son ancienne importance.
Pendant la guerre, les Japonais ont fait de grands efforts pour s'emparer du cabotage de
la Chine qui avait été jusque-là entre les mains de la Grande-Bretagne et de la Chine.
Ils ont profité du manque de vaisseaux anglais pour étendre leurs lignes en Europe et
en Amérique. Mais, dans le commerce côtier, la Grande-Bretagne a po se maintenir et reprend
lentement et sûrement le commerce européen et américain. La ligne « Blue Funnel », la
« Péninsulaire et Orientale », la ligne « Glen et Shire ». celle des « Indes-Britanniques t.
et les services de l'« Océan Pacifique canadien » ont maintenant repris les traversées régulières
de Shanghai aux ports du Royaume-Uni et du Continent, avec les Straits, aux Indes, en Aus-
tralie et aux ports canadiens et américains de la côte du Pacifique et à New-York par le canal
de Panama, et on renforcera ces services dès que d'autres bateaux seront prêts.
Les Américains s'efforcent d'établir leur commerce dans le Pacifique ; mais il est douteux
qu'ils aient l'organisatiou et l'expérience nécessaires pour pouvoir entrer en concurrence
avec les lignes britanniques et japonaises.
Les Chinois se bornent encore au cabotage et à la navigation fluviale, bien que quelques
essais soient faits maintenant par plusieurs compagnies indigènes pour donner de l'exten-
sion à leurs lignes jusqu'aux Straits, aux Indes et plus loin.
#
# #
Commerce sino-britannique. — Tiré du compte-rendu d'une importante conférence
tenue à Londres en novembre 1920.
Le Colonel Armstrong, président de la Fédération des Industries britanniques, a présidé
une réunion des représentants des principaux industriels.
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Répartition du commerce actuel en Extrême-Orient, d'après The Board of
Trade Journal, 18 mars 1920.
M. le conseiller commercial écrit de Shanghai qu'il reste tout à fait vrai, comme on le
constatait dans ce journal le 20 novembre, que les Japonais, surtout depuis la guerre, ont
considérablement augmenté leur commerce maritime dans les eaux d'Extrême-Orient. Cette
constatation pourrait induire en erreur si on ne considérait pas la part importante du com-
merce prise par la marine britannique.
L'état suivant indique le pourcentage de tonnage employé dans les ports chinois par les
huit principales contrées traitant avec l'Extrême-Orient pendant les années 1913 et 1918:
1913 1918
Amérique 0.96 1.5i
Grande-Bretagne. 40.84 37.27
France 1.02 29
Allemagne. 6'77 1)
Japon. 25.10 31.51
Russie. 1.81 99 -
Chine 21.32 27.14
On remarquera que, bien que la part de la Grande-Bretagne soit tombée de 40.84 pour
cent à 37.27 pour cent, et qu'une augmentation de 25. 10 à 31.51 p. cent soit indiquée pour
le Japon, la Grande-Bretagne est toujours en tête et tout porte à croire qu'avec le retour
des conditions normales dans la marine marchande mondiale, le commerce fait par la Gran-
de-Bretagne en Extrême-Orient reprendra et surpassera même son ancienne importance.
Pendant la guerre, les Japonais ont fait de grands efforts pour s'emparer du cabotage de
la Chine qui avait été jusque-là entre les mains de la Grande-Bretagne et de la Chine.
Ils ont profité du manque de vaisseaux anglais pour étendre leurs lignes en Europe et
en Amérique. Mais, dans le commerce côtier, la Grande-Bretagne a po se maintenir et reprend
lentement et sûrement le commerce européen et américain. La ligne « Blue Funnel », la
« Péninsulaire et Orientale », la ligne « Glen et Shire ». celle des « Indes-Britanniques t.
et les services de l'« Océan Pacifique canadien » ont maintenant repris les traversées régulières
de Shanghai aux ports du Royaume-Uni et du Continent, avec les Straits, aux Indes, en Aus-
tralie et aux ports canadiens et américains de la côte du Pacifique et à New-York par le canal
de Panama, et on renforcera ces services dès que d'autres bateaux seront prêts.
Les Américains s'efforcent d'établir leur commerce dans le Pacifique ; mais il est douteux
qu'ils aient l'organisatiou et l'expérience nécessaires pour pouvoir entrer en concurrence
avec les lignes britanniques et japonaises.
Les Chinois se bornent encore au cabotage et à la navigation fluviale, bien que quelques
essais soient faits maintenant par plusieurs compagnies indigènes pour donner de l'exten-
sion à leurs lignes jusqu'aux Straits, aux Indes et plus loin.
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Commerce sino-britannique. — Tiré du compte-rendu d'une importante conférence
tenue à Londres en novembre 1920.
Le Colonel Armstrong, président de la Fédération des Industries britanniques, a présidé
une réunion des représentants des principaux industriels.
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