Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1914 01 juillet 1914
Description : 1914/07/01 (A17,N109)-1914/08/31. 1914/07/01 (A17,N109)-1914/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65291589
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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aussi périr quelques caféiers, en entaillant circulairement le tronc des caféiers,
qui cassent au moment des grands vents.
Les indigènes cultivent le caféier dans les jardins en mélange avec les
aréquiers, bananiers, mandariniers, etc. Si cette façon de procéder présente
quelques avantages au point de vue de l'abri que trouve la plante à son début,
elle a par la suite beaucoup d'inconvénients, les caféiers étant gênés par les
plantations qui les entourent.
Les plants employés pour la constitution des jardins sont ordinairement
issus des graines tombées sous les arbres en production. Pour leur mise en
place, on creuse un trou de 20 à 3o centimètres de diamètre et d'autant de
profondeur ; on le remplit ensuite avec la terre provenant du creusage et un
peu de fumier. Une fois la plante en place, peu de soins lui sont donnés
ensuite : de temps en temps un binage ; mais c'est surtout quand les plantes
cultivées à côté en ont besoin.
Ces conditions dans lesquelles les caféiers sont placés sont peu favorables à
la végétation et sont peut-être une des raisons pour lesquelles beaucoup d'ar-
bustes meurent lorsqu'ils devraient être en pleine force.
Il est presque impossible de se faire une idée exacte de la production en
grains de chaque pied de caféier, cependant la moyenne ne doit pas dépasser
100 à 150 grammes de café sec; aussi, malgré la quantité relativement importante
de pieds plantés, les transactions qui devraient résulter de ce fait sont insigni-
fiantes. Sur place, ce café se vend à très bon marché; malgré cela, les maisons
de commerce installées dans la région en achètent peu, ce sont les mission-
naires qui, pour leur consommation sans doute, se rendent acquéreurs de la
plus grande partie, le reste est exporté sur Quang-Tri, Hué, et Dong-Iloi, où
il est payé un peu plus cher : jusqu'à quatre-vingt cents et une piastre le kilog..
Il est cependant probable que les commerçants chinois doivent en acheter
aussi et le revendre au détail dans leurs épiceries. Le café, quand les grains
sont récoltés à maturité, est d'ailleurs d'excellente qualité.
Les terrains mamelonnés qui composent la majeure partie des deux huyèn
de Gio-Linh et de Vinh-Linh, d'après les affleurements constatés dans la région,
reposent sur un sous-sol schisteux. La terre franchement rouge y est profon-
de, de consistance moyenne, et peut être classée parmi les meilleures terres
que l'on rencontre en Indochine. Sur les parties non cultivées, il y pousse une
végétation arbustive qui ne tarderait pas à former une véritable forêt si les
indigènes ne coupaient pas continuellement les jeunes arbres. Pour s'en con-
vaincre il suffit de regarder les bosquets qui entourent les pagodes. Ces bos-
quets sont composés d'essences variées qui toutes poussent très vigoureusement.
Dans d'autres parties, où les arbres ont entièrement disparu, un tapis de
graminées pouvant constituer un bon pâturage après aménagement recouvre la
surface du sol. On rencontre des superficies herbées de plus de 20 et 3o hec-
tares en un seul tenant. Fait assez bizarre, c'est que l'Imperata Koenigii
n'existe pour ainsi dire pas dans ces herbages ; elle pousse pourtant très
aussi périr quelques caféiers, en entaillant circulairement le tronc des caféiers,
qui cassent au moment des grands vents.
Les indigènes cultivent le caféier dans les jardins en mélange avec les
aréquiers, bananiers, mandariniers, etc. Si cette façon de procéder présente
quelques avantages au point de vue de l'abri que trouve la plante à son début,
elle a par la suite beaucoup d'inconvénients, les caféiers étant gênés par les
plantations qui les entourent.
Les plants employés pour la constitution des jardins sont ordinairement
issus des graines tombées sous les arbres en production. Pour leur mise en
place, on creuse un trou de 20 à 3o centimètres de diamètre et d'autant de
profondeur ; on le remplit ensuite avec la terre provenant du creusage et un
peu de fumier. Une fois la plante en place, peu de soins lui sont donnés
ensuite : de temps en temps un binage ; mais c'est surtout quand les plantes
cultivées à côté en ont besoin.
Ces conditions dans lesquelles les caféiers sont placés sont peu favorables à
la végétation et sont peut-être une des raisons pour lesquelles beaucoup d'ar-
bustes meurent lorsqu'ils devraient être en pleine force.
Il est presque impossible de se faire une idée exacte de la production en
grains de chaque pied de caféier, cependant la moyenne ne doit pas dépasser
100 à 150 grammes de café sec; aussi, malgré la quantité relativement importante
de pieds plantés, les transactions qui devraient résulter de ce fait sont insigni-
fiantes. Sur place, ce café se vend à très bon marché; malgré cela, les maisons
de commerce installées dans la région en achètent peu, ce sont les mission-
naires qui, pour leur consommation sans doute, se rendent acquéreurs de la
plus grande partie, le reste est exporté sur Quang-Tri, Hué, et Dong-Iloi, où
il est payé un peu plus cher : jusqu'à quatre-vingt cents et une piastre le kilog..
Il est cependant probable que les commerçants chinois doivent en acheter
aussi et le revendre au détail dans leurs épiceries. Le café, quand les grains
sont récoltés à maturité, est d'ailleurs d'excellente qualité.
Les terrains mamelonnés qui composent la majeure partie des deux huyèn
de Gio-Linh et de Vinh-Linh, d'après les affleurements constatés dans la région,
reposent sur un sous-sol schisteux. La terre franchement rouge y est profon-
de, de consistance moyenne, et peut être classée parmi les meilleures terres
que l'on rencontre en Indochine. Sur les parties non cultivées, il y pousse une
végétation arbustive qui ne tarderait pas à former une véritable forêt si les
indigènes ne coupaient pas continuellement les jeunes arbres. Pour s'en con-
vaincre il suffit de regarder les bosquets qui entourent les pagodes. Ces bos-
quets sont composés d'essences variées qui toutes poussent très vigoureusement.
Dans d'autres parties, où les arbres ont entièrement disparu, un tapis de
graminées pouvant constituer un bon pâturage après aménagement recouvre la
surface du sol. On rencontre des superficies herbées de plus de 20 et 3o hec-
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n'existe pour ainsi dire pas dans ces herbages ; elle pousse pourtant très
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