autre projet préconise la dérivation de eaux vers le Yangtzé, à l'aide d'un canal. L'exécution de l'un ou de l'autre de ces deux projets sera sans nul doute très coûteux et l'entretien de cette voie d'écoulement très onéreux ; mais les bénéfices qui pourront être réalisés de ce chef compenseraient largement les dépenses faites, en permettant la remise en culture constante d'une énor- me surface de bonnes terres, tout en mettant la ligne de chemin de fer Tientsin-Pukao à l'abri des inondantions qui occasionnent toujours d'énormes dégâts. Pour l'exécution de ces travaux on assure que des pourparlers sont engagés et même qu'un contrat a été passé par le Gouvernement de Pékin pour la négociation d'un emprunt avecl'«American Red Cross Society» qui aurait une année pour réunir les fonds nécessaires ; le directeur qui est l'auteur d'un des projets d'irrigation et de drainage signalés précédemment, serait nommé ingénieur en chef des travaux. On informait même de Pékin, à la date du 3o janvier, que les préliminaires du contrat auraient été signés par les parties intéressées. Le montant de cet emprunt qui rapporterait 5 o/o, serait de 20.000.000 $ ; il serait gagé sur les terres remises en culture de ce chef et sans propriétaire, sur les taxes foncières levées sur l'ensemble des surfaces protégées du fait des travaux et sur les taxes de navigation perçues dans la partie du grand canal située dans la sphère améliorée.
Les travaux engloberaient tout le système des canaux à creuser et des riviè- res à améliorer dans le Kiangsu et dans la partie Nord de la province de Anhui.
Quand on saura que l'« American Red Cross Society » dépense chaque année des sommes importantes pour aider les faméliques de cette contrée réduits à la misère par suite des inondations périodiques, on ne s'étonnera pas dès lors qu'elle soit intervenue dans cet ordre d'idées et qu'elle ait préféré faire un gros effort pour remédier à un pareil état de choses, en donnant à son action bien- faisante un résultat durable, tous les ans amenant la même calamité, produi- te par les mêmes causes qu'il était préférable de supprimer.
LE RIZ AU JAPON D'une façon générale, la récolte de riz au Japon a été bonne en 1913, malgré les moins-values enregistrées dans certaines contrées. La production de Hok- kaido a été en effet réduite à 21, 3 o o de la moyenne normale, celle de Iwate a atteint 64 o o et celle de Aomori 21 o o seulement.
Par suite de cette situation, la famine a fait de nombreuses victimes dans ces contrées, on assure que cette année a été pour elles la plus mauvaise de toutes celles enregistrées depuis 1869, d'autant plus que la saison de pêche a été également en partie perdue.
Le Ministère de l'Agriculture et du Commerce du Japon, dans un rapport publié courant septembre, s'exprime ainsi au sujet des prévisions sur les résoltes de riz pour 191.3 : La production du riz au Japon serait de 52.564.795 koku (le koku valant 180 litres) en augmentation par conséquent de 2.564-286 koku soit 5 sur
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
