Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1914 01 janvier 1914
Description : 1914/01/01 (A17,N106)-1914/02/28. 1914/01/01 (A17,N106)-1914/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65291552
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- Renseignements:
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— 3i —
En août 1904, toutes les coupures ont fonctionné et ont déversé en 2 jours, du
12 au 14, dans le Vinh-Yên environ 600 millions de mètres cubes (M. l'Ingénieur
en chef Desbos admettait 800 millions ; ce chiffre semble trop fort), ce qui
représente 3.5001113 en moyenne par seconde. Au voisinage du maximum de la
crue, le débit des déversoirs a dû être d'au moins 4.0001113, ce qui aurait donné
à Hanoi un abaissement d'au moins 1m25 (M. Desbos admettait un abaissement
supérieur à 111140).
A partir de 1904, les déversoirs n'ont plus fonctionné.
SOLUTIONS PROPOSÉES PAR LA COMMISSION DE 1905. — La commission de
1905 a demandé que le déversement d'une partie des eaux de crue dans le
Vinh-yên soit maintenu et amélioré par la construction de déversoirs maçonnés,
des travaux étant exécutés pour diminuer les dommages causés par l'inonda-
tion et des mesures prises pour fixer les conditions du fonctionnement des
coupures.
Comme ou l'a vu précédemment, ces demandes sont restées lettre morte.
Il en est de même de l'autre vœu de la commission tendant à exécuter des
travaux de fixation du lit mineur du Fleuve Rouge, du Canal des Rapides et du
Day (si l'on ne tient pas compte des quelques points fixes qui ont été créés pour
la défense des berges menacées).
En résumé, des travaux préconisés par les commissions de 1895 et 1905, on
n'a exécuté que les déversoirs du Vinh-Yên, mais aucune mesure sérieuse
n'ayant été prise pour en assurer le fonctionnement, les intérêts particuliers
ont fini par prendre le dessus sur l'intérêt général et actuellement on peut con-
sidérer ces déversoirs comme inexistants.
Ce qui a été dit précédemment de l'action des déversoirs prouve cependant
que ceux-ci ont répondu à ce qu'on en attendait ; sans doute, il y a eu des erreurs
dans leur conception, notamment le fait de n'avoir pas maçonné leur radier,
mais ces erreurs étaient facilement réparables et ont été réparées en partie.
L'exemple de la crue d'août 1904 a montré que l'abaissement provoqué par
les déversoirs pouvait attendre au moins im25. Il ne semble pas que l'on puisse
compter sur plus, ni que cet abaissement puisse être obtenu pendant plus de 5
Ù 6jours. En effet, d'après des études faites en 1905, la capacité du bassin du
Vinh-Yên et du Yên-Lang au-dessous de la cote 12 du nivellement général du
Tonkin, maximum sur lequel on puisse compter pour l'emmagasinement des
crues, est de 1 milliard et demi de mètres cubes et le déversement d'une moyenne
de 4.000m3 d'eau par seconde remplirait ce réservoir en 6 ou 7 jours, en tenant
compte de l'évacuation par le Song Calo.
Au dela d'une période de 5 à 6 jours de fonctionnement, on ne pourrait plus
compter que sur un abaissement de 0m20 à 011130.
Les chiffres ci-dessus indiquent que les déversoirs du Vinh-Yên seuls auraient
été impuissants à tenir à la cote 11 à Hanoi, la crue de 1904, à cause de
son intensité, et la crue de 1913 à cause de son intensité et surtout de sa durée.
Ces déversoirs ne peuvent donc constituer une solution complète du problème
En août 1904, toutes les coupures ont fonctionné et ont déversé en 2 jours, du
12 au 14, dans le Vinh-Yên environ 600 millions de mètres cubes (M. l'Ingénieur
en chef Desbos admettait 800 millions ; ce chiffre semble trop fort), ce qui
représente 3.5001113 en moyenne par seconde. Au voisinage du maximum de la
crue, le débit des déversoirs a dû être d'au moins 4.0001113, ce qui aurait donné
à Hanoi un abaissement d'au moins 1m25 (M. Desbos admettait un abaissement
supérieur à 111140).
A partir de 1904, les déversoirs n'ont plus fonctionné.
SOLUTIONS PROPOSÉES PAR LA COMMISSION DE 1905. — La commission de
1905 a demandé que le déversement d'une partie des eaux de crue dans le
Vinh-yên soit maintenu et amélioré par la construction de déversoirs maçonnés,
des travaux étant exécutés pour diminuer les dommages causés par l'inonda-
tion et des mesures prises pour fixer les conditions du fonctionnement des
coupures.
Comme ou l'a vu précédemment, ces demandes sont restées lettre morte.
Il en est de même de l'autre vœu de la commission tendant à exécuter des
travaux de fixation du lit mineur du Fleuve Rouge, du Canal des Rapides et du
Day (si l'on ne tient pas compte des quelques points fixes qui ont été créés pour
la défense des berges menacées).
En résumé, des travaux préconisés par les commissions de 1895 et 1905, on
n'a exécuté que les déversoirs du Vinh-Yên, mais aucune mesure sérieuse
n'ayant été prise pour en assurer le fonctionnement, les intérêts particuliers
ont fini par prendre le dessus sur l'intérêt général et actuellement on peut con-
sidérer ces déversoirs comme inexistants.
Ce qui a été dit précédemment de l'action des déversoirs prouve cependant
que ceux-ci ont répondu à ce qu'on en attendait ; sans doute, il y a eu des erreurs
dans leur conception, notamment le fait de n'avoir pas maçonné leur radier,
mais ces erreurs étaient facilement réparables et ont été réparées en partie.
L'exemple de la crue d'août 1904 a montré que l'abaissement provoqué par
les déversoirs pouvait attendre au moins im25. Il ne semble pas que l'on puisse
compter sur plus, ni que cet abaissement puisse être obtenu pendant plus de 5
Ù 6jours. En effet, d'après des études faites en 1905, la capacité du bassin du
Vinh-Yên et du Yên-Lang au-dessous de la cote 12 du nivellement général du
Tonkin, maximum sur lequel on puisse compter pour l'emmagasinement des
crues, est de 1 milliard et demi de mètres cubes et le déversement d'une moyenne
de 4.000m3 d'eau par seconde remplirait ce réservoir en 6 ou 7 jours, en tenant
compte de l'évacuation par le Song Calo.
Au dela d'une période de 5 à 6 jours de fonctionnement, on ne pourrait plus
compter que sur un abaissement de 0m20 à 011130.
Les chiffres ci-dessus indiquent que les déversoirs du Vinh-Yên seuls auraient
été impuissants à tenir à la cote 11 à Hanoi, la crue de 1904, à cause de
son intensité, et la crue de 1913 à cause de son intensité et surtout de sa durée.
Ces déversoirs ne peuvent donc constituer une solution complète du problème
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