Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1923-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1923 01 septembre 1923
Description : 1923/09/01 (A26,N162)-1923/10/31. 1923/09/01 (A26,N162)-1923/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529113q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 407 —
Les pierres récoltées par les chercheurs comprennent en presque totalité
des zircous et des corindons bleus ou bleuâtres (saphirs), et rouges (rubis).
Les seules gemmes présentant un intérêt économique sont les saphirs, car
les zircons n'ont guère d'autre valeur marchande que celle de la taille, et les
rubis d'un rouge-violacé sont de valeur inférieure à ceux d'une couleur rouge-
sang de Birmanie.
Les saphirs ont des valeurs très différentes, dont les rapports peuvent varier,
a grosseur égale, de 1 à 25 suivant l'eau, les feux et les défauts de chaque pierre.
La production totale était jusqu'à ces dernières années dirigée sur les mar-
chés de Bangkok et de Londres, mais on enregistre actuellement quelques
transactions directes avec des lapidaires parisiens.
La production recensée est passée de 3.480 carats en 1921 à 4.719 en 1922.
JAIS (L)
Les indigènes exploitent depuis quelque temps des couches très minces de
Jais dans la montagne de l'Eléphant, à hauteur de Kompong-Smach (Km. 48 de
la route de Kampot à Réain). Les chantiers sont ouverts dans la paroi très
abrupte de la grande falaise gréseuse qui domine, dans toute cette région, le
golfe du Siam.
Une équipe, dont l'effectif varie suivant la saison de 15 à 70 travailleurs chi-
nois ou cambodgiens, pratique très irrégulièrement d'ailleurs l'extraction en
creusant à la pointerolle des galeries, dont certaines atteignent 10 à 15 m, de
longueur',
, La production annuelle serait de 6 à 15 piculs, une partie est travaillée à
Kompong Smach même ; le reste est dirigé sur Kampot et Hatien On peut dans
ces trois localités voir transformer le jais brut en divers objets : boutons,bagues,
fume-cigarettes, colliers etc.
Les prix de vente du jais brut, à Kampot, varient de 4 à 15 $ la livre de 600
grammes suivant la qualité.
Il convient de noter que le jais était exploité il y a quelques années encore
dans l'ile de Phu-quôc ; la découverte vers 1916 du gisement de la Montagne
de l'Eléphant, qui suffit à alimenter la demande, a provoqué l'arrêt des petites
exploitations indigènes de l'île.
60 - PRODUITS DES PETITES INDUSTRIES D'ART
Le Cambodge n'est pas un pays de production insdustrielle, mais le goût
très particulier du peuple cambodgien pour les arts lui inspire des créations
arlistiques qui donnent un cachet tout spécial à ses petites industries d'art.
(') D'après les renseignements fournis par le Service des .Mines.
Les pierres récoltées par les chercheurs comprennent en presque totalité
des zircous et des corindons bleus ou bleuâtres (saphirs), et rouges (rubis).
Les seules gemmes présentant un intérêt économique sont les saphirs, car
les zircons n'ont guère d'autre valeur marchande que celle de la taille, et les
rubis d'un rouge-violacé sont de valeur inférieure à ceux d'une couleur rouge-
sang de Birmanie.
Les saphirs ont des valeurs très différentes, dont les rapports peuvent varier,
a grosseur égale, de 1 à 25 suivant l'eau, les feux et les défauts de chaque pierre.
La production totale était jusqu'à ces dernières années dirigée sur les mar-
chés de Bangkok et de Londres, mais on enregistre actuellement quelques
transactions directes avec des lapidaires parisiens.
La production recensée est passée de 3.480 carats en 1921 à 4.719 en 1922.
JAIS (L)
Les indigènes exploitent depuis quelque temps des couches très minces de
Jais dans la montagne de l'Eléphant, à hauteur de Kompong-Smach (Km. 48 de
la route de Kampot à Réain). Les chantiers sont ouverts dans la paroi très
abrupte de la grande falaise gréseuse qui domine, dans toute cette région, le
golfe du Siam.
Une équipe, dont l'effectif varie suivant la saison de 15 à 70 travailleurs chi-
nois ou cambodgiens, pratique très irrégulièrement d'ailleurs l'extraction en
creusant à la pointerolle des galeries, dont certaines atteignent 10 à 15 m, de
longueur',
, La production annuelle serait de 6 à 15 piculs, une partie est travaillée à
Kompong Smach même ; le reste est dirigé sur Kampot et Hatien On peut dans
ces trois localités voir transformer le jais brut en divers objets : boutons,bagues,
fume-cigarettes, colliers etc.
Les prix de vente du jais brut, à Kampot, varient de 4 à 15 $ la livre de 600
grammes suivant la qualité.
Il convient de noter que le jais était exploité il y a quelques années encore
dans l'ile de Phu-quôc ; la découverte vers 1916 du gisement de la Montagne
de l'Eléphant, qui suffit à alimenter la demande, a provoqué l'arrêt des petites
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Le Cambodge n'est pas un pays de production insdustrielle, mais le goût
très particulier du peuple cambodgien pour les arts lui inspire des créations
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(') D'après les renseignements fournis par le Service des .Mines.
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