k. Ainsi que nous l'avons vu, la superficie du Cambodge est d'environ 173.000 IlOOlètres carrés, sur lesquels 40.000 kilomètres carrés sont couverts de forêts jju de brousse; 4.460 kilomètres carrés forment la part des eaux (lacs et Uves) ; 122.740 kilomètres carrés ne sont que des régions non cultivées, aute de bras, montagneuses, désertiques, ou encore incomplètement connues.
5*800 kilomètres carrés seulement sont cultivés. Ce sont des terres de nature très différente, qui peuvent être classées en quatre catégories : 1 Alluvions récentes. — Ces terres forment ce que les Cambodgiens appellent s <( Chamcar ». Ce sont des terres de berges, fertilisées annuellement par les ^PPorts des fleuves ; on y cultive toutes les cultures indigènes : cotonnier, maïs, arlCot, canne à sucre, mûrier, indigo et les cultures vivrières.
Ce sont également les cuvettes que le fleuve inonde et qui reçoivent leur Part d'alluvions. On y cultive plus spécialement en saison sèche les maïs, con- d' es, haricots et le riz flottant. Ce dernier est semé en avri l-mai et se d eVeloppe avec la montée de la crue.
n Aluvions anciennes. — Ce sont ordinairement des « Pontéas » ou terres fi On InOndées. Quand elles ne sont pas assainies, on y cultive le riz ordinaire ou ant, suivant les circonstances, pendant la saison pluvieuse et suivant la é ateur qu'atteignent les eaux de ruissellement dans les cuvettes. On y trouve ement des cultures de maïs, de patates, etc
c louveot ces terres sont assainies ; le Cambodgien s'y livre alors à toutes les CQlt reS" Canne à sucre, riz ordinaire, mûrier, cocotier, cotonnier, etc.., il y élève le bétail si nombreux qui couvre le pays.
Ces terres se prêteraient admirablement bien à la culture mécanique.
JClTCS rouges. — Milieu par excellence pour toutes les cultures (1). Ce sont des terres franches aux assises puissantes.
"1 es terres ne sont cultivées que par les habitants des quelques rares villages vaIrs
fi' ees sur leur énorme surface.
gr boisées, assainies, elles semblent devoir être les centres d'élection des PIndes entreprises de colonisation, et c'est vers elles que se porteront les auteurs de l'avenir.
Terres latéritiques. - Ce sont les moins riches et les moins intéressantes.
Elles ne peuvent être cultivées d'une façon rIC les et es mOIns mteressantes.
les ne peuvent être cultivées d'une façon quelque peu rémunératrice que par l'eroploi d'engrais à haute dose.
Apport de M. le Chef des Services agricoles.
(1) Rapport de .\f. le Chef des Services agricoles.
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