Récolte de la fleur de thé. — Cette opération est, au Tonkin et avec la race que nous cultivons, à la fois rémunératrice et utile. Elle diminue considéra- blement-le nombre des fruits et donne un produit estimé en France et en Indo- chine. -
Des essais seront entrepris cette année pour déterminer l'influence exacte de la récolte des boutons floraux sur la végétation des arbustes.
EXPÉRIENCES SUR L'INFLUENCE DE L'OMBRAGE
Un premier essai fut tenté avec des Peltophorum. Malheureusenent, les 60 des arbres durent être remplacés et la plantation n'est pas encore régu- lièrement ombragée.
En 1921, un second essai avec des Xoans et des abrasins fut entrepris au Petit Mamelon des Thés. Ces arbres, dont la croissance fut normale, ont actuellement 1 à 2 m. de haut.
Nous essayerons encore les arbres d'ombrage utilisés dans les colonies étrangères.
ENGRAIS VERTS
Toutes les plantations furent chaque printemps ensemencées en Dâu-Muoi (Vigna sepiaria). Cette plante donne en général de bons résultats sur les terrains nouvellement défrichés, mais croît difficilement sur ceux cultivés depuis quelques années.
Afin de déterminer l'influence des engrais verts sur la végétation du théier, nous avons, conformément aux instructions du plan de campagne de 1922, délimité un champ d'expérience de 3 parcelles et n'avons pratiqué la culture intercalaire de Dâu-Muoi que sur deux d'entre elles.
En septembre 1922, les quantités de matières vertes enfouies furent de 1723 kilos par ha, soit 0 kg. 248 par pied pour la parcelle 1 et de 4194 kilos par ha, soit 0 kg. 605 par pied pour la parcelle III.
Cette expérience sera poursuivie pendant 4 à 5 ans.
Les prochains travaux sur les fumures vertes porteront sur l'emploi des différentes Légumineuses susceptibles de remplacer le Dâu-Muoi et en parti- culier sur les buissons et les arbres taillés périodiquement, tels que Tephrosia candida, Peltophorum, Erythrina lithosperma, les Albizzia, Gliciridia maculata, etc.
Engrais du commerce. — Les fumures vertes ne sauraient à elles seules suffire aux théiers. L'emploi des engrais azotés plus actifs et des engrais phosphatés et potassiques s'impose dès que les plantations entrent en plein rapport. Les premiers essais seront entrepris en 1924 avec les tourteaux de coprah, les phosphates du Tonkin et la sylvinite.
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