, Les observations faites au cours des exploitations commencées il y bientôt Ingt ans ont porté sur les facilités de régénération de la forêt, sur la richesse u taillis né après le passage de la coupe, sur l'envahissement des morts-boi s et la fréquence ou la rareté des rejets de bonnes essences, suivant la façon dont la coupe a été conduite, suivant le nombre des arbres laissés sur pied ; î5111* la faculté de rejeter de souche des principales essences, et, par suite, sur ur multiplication ou au contraire leur disparition. Toutes ces observations onrent pas un simple intérêt scientifique au point de vue sylvicole, mais un lnteiêt pratique de premier ordre. C'est grâce à elles, en effet, que nous )OUI'I'OIlS modifier les premiers traitements appliqués aux forêts réservées, en orienter le rendement en matière (et par suite en argent), améliorer la qualité des produits donnés, en remplaçant progressivement les essences mé- Cles par des essences de choix (d'où nouvelle cause d'augmentation de ren- elllent en argent) ; l'industrie et le commerce auront ainsi une plus grande (Uantité de produits et des matériaux de qualité supérieure. De plus les tra- *'aux Aménagement, les créations de routes, ponts, ont rend u et, eontlllue:, Sans cesse, rendront de plus en plus faciles et économiques l'exploitation des coupes et la sortie des produits.
La question la plus importante était tout d'abord de savoir quel serait le ré- at des premières coupes méthodiques, entreprises à peu [très à la même Poque (1903-1904) dans les cantonnements de Ta y-ninh, Thu-dau-mol, lïien- hoà et JJaria. Ces premières coupes étaient faites en forêts réservées, soumises à un aménagement en taillis sous futaie fort simple, et n'étaient destinées qu'à "6* bois de feu ; le peuplement ayant été trop appauvri par les exploita- lionis li-bres antérieures pour qu'il soit possible d'y trouver encore des arbres ( assez belles dimensions, capables de donner du bois d'œuvre. Mais si simple que fu L Cet amemgement, il donnait d'appréciables profits pour le présent et H 6 solides garanties pour l'avenir. Il reposait d'ailleurs sur des bases solides ; le • ecru du tmijis étant assuré par les rejets de souche, la futaie étant consti- P e par les arbres laissés sur pied au passage de l'exploitation, puis, plus tard, pai* 6S beaux rejets ; enfin, les graines produites par ces arbres de futaie com- Plèteraiel, t heureusement la régénération naturelle de la forêt, en donnant des arb '6s de franc pied qui introduiront un élément de vigueur nouvelle dans le P uPlemenL Le Pri• nci•pe était donc indiscutable, et les résultats en ont prouvé l'excellen- Mais il avait fallu dès le début décider d'un certain nombre de facteurs sans Vo,ir d'autres guides que des hypothèses. Par exemple, la durée de la révolution, fixée quinze ans, période très courte, parce qu'on escomptait une exubérence de Ion e e qn en quinze ans les rejets auraient donné des tiges d'un assez fort diamètre pour que la plupart fussent exploitables, comme bois de feu du .(tOIOS, l'e suite, le nombre minimum de tiges à laisser sur pied au passage de xP'oitation. Ces données n'étaient basées sur aucun résultat d'expérience, et
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