Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1923-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1923 01 janvier 1923
Description : 1923/01/01 (A26,N158)-1923/02/28. 1923/01/01 (A26,N158)-1923/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529109t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— il -
LE PROBLÈME DU COMMERCE PAR VOIES MARITIMES
Rapport présenté par le Capitaine I. N. Hibberd, représentant de la
Chambre de Commerce de San-Francisco, à la première Conférence Commerciale
Panpacifique — (26 octobre — 6 novembre 1922) :
« Le monde commercial d'aujourd'hui n'a pas de problème plus important
à envisager que celui du règlement des transports maritimes, de telle sorte
que chaque nation ait sa part d'affaires et que l'on arrive ainsi à éviter ces
rivalités commerciales qui, non seulement font tort au trafic général, mais
encore sont presque toujours la cause de conflits armés entre les nations.
!
TONNAGE COMPARATIF
« L'un des facteurs jouant un grand rôle dans cette question est l'augmen-
tation considérable du tonnage des Etats-Unis pendant ces huit dernières
années. Au début de la guerre de 1914, les Etats-Unis avaient six steamers
pour le commerce transatlantique et neuf pour le commerce transpacifique
soit un total de quinze navires ayant une capacité de 155.000 grosses tonnes,
non compris les bateaux faisant le trafic le long de la côte West Indies et
Mexique.
- « Aujourd'hui, les Etats-Unis ont 1447 bateaux avec un tonnage de
6.345.091 grosses tonnes, tant pour le trafic transatlantique que pour le
trafic transpàcifique, sans compter le tonnage qu'ils avaient, en. 1914, pour
le trafic des West-Indies et du Mexique. Les Etats-Unis ont donc aujourd'hui
1432 bateaux de plus qu'en 1914, soit un tonnage de 6.190.091 tonnes,
c'est-à-dire 100 fois plus qu'ils n'avaient au début de la grande guerre, aussi
se trouvent-ils en face d'un problème maritime tout nouveau.
« En outre, non seulement les États-Unis, mais toutes les nations du monde
qui. ont des bateaux engagés dans le trafic océanique, se trouvent dans
l' obligation de procéder p à des réajustements. Quand on considère que le
tonnage mondial, en 1914, s'élevait à 42.514.000. tonnes et qu'il s'élève,
aujourd'hui à 54.217.000 tonnes, tonnage qui se trouve présque double
du fait qu'il.y a moins de fret qu'il n'y en avait en 1914, il est clairement
apparent que des pertes vont s'en suivre pour beaucoup, tant à cause de la
concurrence que par la dislocation des conditions commerciales actuelles, à
moins que les nations du monde ne se mettent d'accord pour l'organisation
du trafic commercial maritime.
« Les désastres résultant de la guerre, qui ne peuvent être évalués, et la
suspension complète, du commerce maritime par plusieurs nations euro-
péennes durant les hostilités, ont aggravé la situation. On serait porté à croire,
LE PROBLÈME DU COMMERCE PAR VOIES MARITIMES
Rapport présenté par le Capitaine I. N. Hibberd, représentant de la
Chambre de Commerce de San-Francisco, à la première Conférence Commerciale
Panpacifique — (26 octobre — 6 novembre 1922) :
« Le monde commercial d'aujourd'hui n'a pas de problème plus important
à envisager que celui du règlement des transports maritimes, de telle sorte
que chaque nation ait sa part d'affaires et que l'on arrive ainsi à éviter ces
rivalités commerciales qui, non seulement font tort au trafic général, mais
encore sont presque toujours la cause de conflits armés entre les nations.
!
TONNAGE COMPARATIF
« L'un des facteurs jouant un grand rôle dans cette question est l'augmen-
tation considérable du tonnage des Etats-Unis pendant ces huit dernières
années. Au début de la guerre de 1914, les Etats-Unis avaient six steamers
pour le commerce transatlantique et neuf pour le commerce transpacifique
soit un total de quinze navires ayant une capacité de 155.000 grosses tonnes,
non compris les bateaux faisant le trafic le long de la côte West Indies et
Mexique.
- « Aujourd'hui, les Etats-Unis ont 1447 bateaux avec un tonnage de
6.345.091 grosses tonnes, tant pour le trafic transatlantique que pour le
trafic transpàcifique, sans compter le tonnage qu'ils avaient, en. 1914, pour
le trafic des West-Indies et du Mexique. Les Etats-Unis ont donc aujourd'hui
1432 bateaux de plus qu'en 1914, soit un tonnage de 6.190.091 tonnes,
c'est-à-dire 100 fois plus qu'ils n'avaient au début de la grande guerre, aussi
se trouvent-ils en face d'un problème maritime tout nouveau.
« En outre, non seulement les États-Unis, mais toutes les nations du monde
qui. ont des bateaux engagés dans le trafic océanique, se trouvent dans
l' obligation de procéder p à des réajustements. Quand on considère que le
tonnage mondial, en 1914, s'élevait à 42.514.000. tonnes et qu'il s'élève,
aujourd'hui à 54.217.000 tonnes, tonnage qui se trouve présque double
du fait qu'il.y a moins de fret qu'il n'y en avait en 1914, il est clairement
apparent que des pertes vont s'en suivre pour beaucoup, tant à cause de la
concurrence que par la dislocation des conditions commerciales actuelles, à
moins que les nations du monde ne se mettent d'accord pour l'organisation
du trafic commercial maritime.
« Les désastres résultant de la guerre, qui ne peuvent être évalués, et la
suspension complète, du commerce maritime par plusieurs nations euro-
péennes durant les hostilités, ont aggravé la situation. On serait porté à croire,
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