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- SOMMAIRE
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE pour l'année 1927
- PREMIÈRE PARTIE (1)
- A
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 259
- I. - Outillage agricole
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 274
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 277
- II. - Outillage pour la préparation des produits agricoles
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 365
- .......... Page(s) .......... 374
- .......... Page(s) .......... 587
- B
- .......... Page(s) .......... 69
- C
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 327
- .......... Page(s) .......... 413
- .......... Page(s) .......... 297
- E
- F
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 77
- K
- .......... Page(s) .......... 399
- M
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 587
- MINES. - L'Industrie minière en Indochine en 1926 (Rapport du Service des Mines de l'Indochine).
- I. - Généralités:
- .......... Page(s) .......... 643
- .......... Page(s) .......... 644
- .......... Page(s) .......... 644
- II. - Mines de combustibles:
- A. - Situation du marché:
- .......... Page(s) .......... 645
- .......... Page(s) .......... 646
- .......... Page(s) .......... 647
- .......... Page(s) .......... 647
- .......... Page(s) .......... 649
- .......... Page(s) .......... 650
- .......... Page(s) .......... 650
- .......... Page(s) .......... 651
- .......... Page(s) .......... 652
- B. - Développement des principaux charbonnages tonkinois:
- .......... Page(s) .......... 654
- .......... Page(s) .......... 660
- .......... Page(s) .......... 661
- .......... Page(s) .......... 661
- III. - Mines métalliques.
- .......... Page(s) .......... 663
- .......... Page(s) .......... 665
- .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 673
- .......... Page(s) .......... 673
- .......... Page(s) .......... 676
- .......... Page(s) .......... 677
- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 685
- .......... Page(s) .......... 686
- .......... Page(s) .......... 687
- .......... Page(s) .......... 690
- IV. - Main-d'oeuvre
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 694
- .......... Page(s) .......... 694
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 59
- 0
- .......... Page(s) .......... 41
- P
- Q
- .......... Page(s) .......... 545
- S
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 115
- T
- .......... Page(s) .......... 1
- Avant propos.
- .......... Page(s) .......... 2
- .......... Page(s) .......... 2
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 601
— 34 -.
production, mais la charge d'intéresser les planteurs et d'en accroître le
nombre reviendra principalement au Service technique.
Celui-ci se gardera d'une action précipitée qui, pour des résultats illusoires,
risquerait de compromettre l'avenir. Tout est lent en agriculture et il est peut-
être plus difficile de rectifier une production mal engagée que de la créer de
toutes pièces en pays neu f.
En attendant la fixation de la variété et des méthodes de culture, une
période est toutefois à envisager durant laquelle, tout en procédant aux
recherches et aux essais, il conviendra d'amorcer le développement de la
prod uction.
Pendant ce stade, les graines des deux ou trois variétés sur lesquelles de-
vra porter le choix pourront être distribuées, dans des quartiers différents
pour chacune d'elles, à un certain nombre de planteurs. On prendra soin
d'indiquer expressément à ces derniers le caractère d'essai de la culture qui
leur sera demandée et de bien préciser à leurs yeux les conditions de dessicca-
tion, de triage, de manocage et de présentation dans lesquelles ils devront
obligatoirement livrer leurs récoltes. Un prix minimum au kilogramme ou,
dans certains cas exceptionnels, un rendement minimum à la superficie, pourra
être garanti Ce minimum serait au besoin parfait au moyen d'un appoint à la
valeur réelle des tabacs. Celle-ci, dans tous les cas, sera déterminée par le
classement rationnel des récoltes individuelles d'après des échantillons types,
par qualité auxquels seront affectés des prix et qui serviront de guide aux
planteurs.
L'attribution, en sus du prix par qualité, de primes propres à'favoriser la
bonne présentation des récoltes ou la culture des tabacs exceptionnellement
fins ou aromatiques est à envisager, aussi bien durant la période transitoire
qu'en régime normal.
Les récoltes individuelles seront de trop faible importance pour être soumi-
ses à la fermentation chez le producteur. La fermentation est d'ailleurs une
opération délicate qui, en outre d'une quantité de matières de l'ordre d'au
moins quelques tonnes, exige l'intervention d'un technicien averti.
Livrer les récoltes en feuilles convenablement séchées et manoquées est
tout ce qu'il est possible de demander aux planteurs.
Qui fera fermenter ces récoltes et les emballera pour les rendre utilisables
par le fabricant et marchandes ? Qui les achètera?
Les groupements de planteurs, auxquels on est porté à penser pour le
traitement des récoltes en commun, supposent un degré d'évolution dont sont
encore loin les indigènes de la plupart des régions de culture. Dans les
conditions les plus favorables, en pays annamite, les collectivités s'étendraient
difficilement au delà du village et resteraient trop fragmentaires pour permettre
une gestion économique les Magasi ns de préparation des tabacs. L'avis
unanime est que leur constitution est pratiquement irréalisable en ce moment.
D'ailleurs elle laisserait intact le problème des débouchés.
production, mais la charge d'intéresser les planteurs et d'en accroître le
nombre reviendra principalement au Service technique.
Celui-ci se gardera d'une action précipitée qui, pour des résultats illusoires,
risquerait de compromettre l'avenir. Tout est lent en agriculture et il est peut-
être plus difficile de rectifier une production mal engagée que de la créer de
toutes pièces en pays neu f.
En attendant la fixation de la variété et des méthodes de culture, une
période est toutefois à envisager durant laquelle, tout en procédant aux
recherches et aux essais, il conviendra d'amorcer le développement de la
prod uction.
Pendant ce stade, les graines des deux ou trois variétés sur lesquelles de-
vra porter le choix pourront être distribuées, dans des quartiers différents
pour chacune d'elles, à un certain nombre de planteurs. On prendra soin
d'indiquer expressément à ces derniers le caractère d'essai de la culture qui
leur sera demandée et de bien préciser à leurs yeux les conditions de dessicca-
tion, de triage, de manocage et de présentation dans lesquelles ils devront
obligatoirement livrer leurs récoltes. Un prix minimum au kilogramme ou,
dans certains cas exceptionnels, un rendement minimum à la superficie, pourra
être garanti Ce minimum serait au besoin parfait au moyen d'un appoint à la
valeur réelle des tabacs. Celle-ci, dans tous les cas, sera déterminée par le
classement rationnel des récoltes individuelles d'après des échantillons types,
par qualité auxquels seront affectés des prix et qui serviront de guide aux
planteurs.
L'attribution, en sus du prix par qualité, de primes propres à'favoriser la
bonne présentation des récoltes ou la culture des tabacs exceptionnellement
fins ou aromatiques est à envisager, aussi bien durant la période transitoire
qu'en régime normal.
Les récoltes individuelles seront de trop faible importance pour être soumi-
ses à la fermentation chez le producteur. La fermentation est d'ailleurs une
opération délicate qui, en outre d'une quantité de matières de l'ordre d'au
moins quelques tonnes, exige l'intervention d'un technicien averti.
Livrer les récoltes en feuilles convenablement séchées et manoquées est
tout ce qu'il est possible de demander aux planteurs.
Qui fera fermenter ces récoltes et les emballera pour les rendre utilisables
par le fabricant et marchandes ? Qui les achètera?
Les groupements de planteurs, auxquels on est porté à penser pour le
traitement des récoltes en commun, supposent un degré d'évolution dont sont
encore loin les indigènes de la plupart des régions de culture. Dans les
conditions les plus favorables, en pays annamite, les collectivités s'étendraient
difficilement au delà du village et resteraient trop fragmentaires pour permettre
une gestion économique les Magasi ns de préparation des tabacs. L'avis
unanime est que leur constitution est pratiquement irréalisable en ce moment.
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