Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
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à près de 10.000 tonnes en regard de 14.000 tonnes de coupons d'ex-
portation inutilisés à cette époque. La proportion est relativement faible
Beaucoup de planteurs préconisent la révision graduelle de l'assiet-
te sur une base convenable de productivité.
F. DUPUY
Consul de France à Colombo
COCOTIER
L'industrie du cocotier aux îles Philippines. — Les îles Phi-
lippines occupent le premier rang pour la production de la noix de
coco et fournissent un tiers de la demande mondiale en coprah. Les
statistiques accusent une production annuelle de plus de 1.500.000.000
de noix et de 350.000 à 375.000 tonnes de coprah.
La noix de coco vient au troisième rang des cultures locales, le riz
occupant le premier et le chanvre le deuxième. Pour l'année qui s'est
achevée le 3o juin 1925, on estime qu'il y avait 472.050 hectares plan-
tés en cocotiers avec une moyenne de 190 arbres par hectares.
De toutes les productions des îles, la noix de coco est celle qui est
affectée aux plus nombreux usages. C'est elle qui fournit, directement
ou indirectement, la matière première à trois industries importantes :
le coprah, l'huile de coco, et la noix de coco séchée. La valeur totale
de ces productions s'élevait à 76.595.528 pesos en 1925.
L'exportation du coprah remonte à 1899. De 15.353.175 kilogs pour
cette année-là, les exportations se sont élevées à 146.708.639 kilogs,
représentant une valeur de 31.737.405 pesos en 1925. De 1916 à 1921,
les exportations ont baissé considérablement à la suite de l'aménage-
ment de nombreuses fabriques locales qui absorbaient-la plus grosse
partie de la production en coprah. Depuis 1921, le commerce d'expor-
tation s'est relevé par suite d'un regain d'activité des fabriques d'Eu-
rope et d'Amérique qui, pendant la guerre, et immédiatement après,
n'avaient pas fonctionné. Pour assurer régulièrement l'approvisionne-
ment des fabriques américaines, les maisons d'exportation intéressées
aux Etats-Unis ont établi des bureaux à Manille et à Cebu, où elles
sont en concurrence avec les fabriques locales pour l'achat des matières
premières. L'ouverture de ports dans les régions de Tayabas et de
Bicol, dans lesquels les grands navires relàchent parfois pour prendre
des chargements à destination des pays étrangers, a contribué à l'es-
sor des exportations en coprah.
La fabrication et l'exportation de l'huile de coco sur une échelle
commerciale n'ont pas commencé avant 1913, époque où fut organisée
à près de 10.000 tonnes en regard de 14.000 tonnes de coupons d'ex-
portation inutilisés à cette époque. La proportion est relativement faible
Beaucoup de planteurs préconisent la révision graduelle de l'assiet-
te sur une base convenable de productivité.
F. DUPUY
Consul de France à Colombo
COCOTIER
L'industrie du cocotier aux îles Philippines. — Les îles Phi-
lippines occupent le premier rang pour la production de la noix de
coco et fournissent un tiers de la demande mondiale en coprah. Les
statistiques accusent une production annuelle de plus de 1.500.000.000
de noix et de 350.000 à 375.000 tonnes de coprah.
La noix de coco vient au troisième rang des cultures locales, le riz
occupant le premier et le chanvre le deuxième. Pour l'année qui s'est
achevée le 3o juin 1925, on estime qu'il y avait 472.050 hectares plan-
tés en cocotiers avec une moyenne de 190 arbres par hectares.
De toutes les productions des îles, la noix de coco est celle qui est
affectée aux plus nombreux usages. C'est elle qui fournit, directement
ou indirectement, la matière première à trois industries importantes :
le coprah, l'huile de coco, et la noix de coco séchée. La valeur totale
de ces productions s'élevait à 76.595.528 pesos en 1925.
L'exportation du coprah remonte à 1899. De 15.353.175 kilogs pour
cette année-là, les exportations se sont élevées à 146.708.639 kilogs,
représentant une valeur de 31.737.405 pesos en 1925. De 1916 à 1921,
les exportations ont baissé considérablement à la suite de l'aménage-
ment de nombreuses fabriques locales qui absorbaient-la plus grosse
partie de la production en coprah. Depuis 1921, le commerce d'expor-
tation s'est relevé par suite d'un regain d'activité des fabriques d'Eu-
rope et d'Amérique qui, pendant la guerre, et immédiatement après,
n'avaient pas fonctionné. Pour assurer régulièrement l'approvisionne-
ment des fabriques américaines, les maisons d'exportation intéressées
aux Etats-Unis ont établi des bureaux à Manille et à Cebu, où elles
sont en concurrence avec les fabriques locales pour l'achat des matières
premières. L'ouverture de ports dans les régions de Tayabas et de
Bicol, dans lesquels les grands navires relàchent parfois pour prendre
des chargements à destination des pays étrangers, a contribué à l'es-
sor des exportations en coprah.
La fabrication et l'exportation de l'huile de coco sur une échelle
commerciale n'ont pas commencé avant 1913, époque où fut organisée
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