Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 465 ]
la Malaisie (Straits Settlements), soit un total de 39.839 tonnes. En re-
gard de ces droits d'exportation, le caoutchouc existant était de 9.000
tonnes à Ceylan et de 28.665 tonnes dans les Etats malais.
La demande d'abolition du plan Stevenson, présentée à la séance du
Conseil législatif de Ceylan le 4 décembre 1926, était basée sur le dé-
veloppement de l'industrie caoutchoutière dans les autres pays de l'Em
pire britannique qui ne sont pas soumis à la restriction, c'est-à-dire :
l'Inde, Bornéo et Sarawak. La production en caoutchouc de ces pays
a été la suivante pendant ces trois dernières années :
Pays 1924 1925 1926
— - (tonnes) —
Inde et Birmanie 7.694 10.071 10.000
Bornéo .:.,. 4.621 5.424 6.000
Sarawak. 6.699 8.4i3 9.250
Total , 19.014 23.908 25.25o
Le Gouvernement de Ceylan a fait publier dans la « Gazette » du iS
janvier 1927 le projet d'amendement à l'ordonnance de 1922 dont le
principal article limitait les droits d'exportation afférents aux certifi-
cats de production délivrés aux plantations de 10 acres et plus. L'ac-
cumulation des certificats inutilisés, disait le projet, entre les mains des
producteurs, est devenue une sérieuse menace pour le succès du plan
de restriction. D'après les nouvelles dispositions, la validité des cou-
pons d'exportation devait s'étendre seulement au trimestre durant lequel
ils avaient été délivrés et au trimestre suivant pour les certificats dé-
livrés depuis le 1er février 1927. Il n'était point question des certificats
délivrés avant cette date.
L'objet même du projet semblait être de faire produire son effet à
la décision du « Colonial office » limitant la validité des coupons déli-
vrés avant le 1er février.
Aussitôt après la publication du projet d'amendement de l'ordonnance
sur la restriction, la presse a reproché au Gouvernement local de n'avoir
point réussi auprès des autorités de Londres à maintenir la parité entre
Ceylan et les Détroits, en ce qui concerne la restriction. Les exporta-
tions de Malaisie passent presque entièrement par Singapore qui est
un port libre et le centre de presque toutes les compagnies de caout-
chouc de la Malaisie et le siège des maisons d'exportations. Avant d'at-
teindre Singapore, le caoutchouc provenant des zones de restriction pas-
se la barrière de restriction. Son exportation n'est en aucune façon
contrôlée. La situation à Ceylan est tout à fait différente, car toutes
les exportations de caoutchouc de Colombo, qui n'est pas un port li-
la Malaisie (Straits Settlements), soit un total de 39.839 tonnes. En re-
gard de ces droits d'exportation, le caoutchouc existant était de 9.000
tonnes à Ceylan et de 28.665 tonnes dans les Etats malais.
La demande d'abolition du plan Stevenson, présentée à la séance du
Conseil législatif de Ceylan le 4 décembre 1926, était basée sur le dé-
veloppement de l'industrie caoutchoutière dans les autres pays de l'Em
pire britannique qui ne sont pas soumis à la restriction, c'est-à-dire :
l'Inde, Bornéo et Sarawak. La production en caoutchouc de ces pays
a été la suivante pendant ces trois dernières années :
Pays 1924 1925 1926
— - (tonnes) —
Inde et Birmanie 7.694 10.071 10.000
Bornéo .:.,. 4.621 5.424 6.000
Sarawak. 6.699 8.4i3 9.250
Total , 19.014 23.908 25.25o
Le Gouvernement de Ceylan a fait publier dans la « Gazette » du iS
janvier 1927 le projet d'amendement à l'ordonnance de 1922 dont le
principal article limitait les droits d'exportation afférents aux certifi-
cats de production délivrés aux plantations de 10 acres et plus. L'ac-
cumulation des certificats inutilisés, disait le projet, entre les mains des
producteurs, est devenue une sérieuse menace pour le succès du plan
de restriction. D'après les nouvelles dispositions, la validité des cou-
pons d'exportation devait s'étendre seulement au trimestre durant lequel
ils avaient été délivrés et au trimestre suivant pour les certificats dé-
livrés depuis le 1er février 1927. Il n'était point question des certificats
délivrés avant cette date.
L'objet même du projet semblait être de faire produire son effet à
la décision du « Colonial office » limitant la validité des coupons déli-
vrés avant le 1er février.
Aussitôt après la publication du projet d'amendement de l'ordonnance
sur la restriction, la presse a reproché au Gouvernement local de n'avoir
point réussi auprès des autorités de Londres à maintenir la parité entre
Ceylan et les Détroits, en ce qui concerne la restriction. Les exporta-
tions de Malaisie passent presque entièrement par Singapore qui est
un port libre et le centre de presque toutes les compagnies de caout-
chouc de la Malaisie et le siège des maisons d'exportations. Avant d'at-
teindre Singapore, le caoutchouc provenant des zones de restriction pas-
se la barrière de restriction. Son exportation n'est en aucune façon
contrôlée. La situation à Ceylan est tout à fait différente, car toutes
les exportations de caoutchouc de Colombo, qui n'est pas un port li-
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