Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 464 ]
La France s'est classée pendant un certain temps au second rang
parmi les producteurs d'antimoine, mais les gisements s'appauvrissent
peu à peu. L'Algérie peut satisfaire partiellement aux besoins de la
métropole.
La Birmanie est la seule contrée de l'empire britannique qui possède
des gisements, d'ailleurs inexploitables jusqu'à présent par suite de
leur situation géographique.
La Chine exerce une influence prépondérante sur le marché de l'an-
timoine à cause des prix de revient très bas qui peuvent être obtenus sur
ses gisements ; aux cours les plus bas de 1921, (4 à 4,5 cents) les gi-
sements chinois fournirent 82 0/0 de la production mondiale.
Lorsque les cours dépassent 15 à 17 cents, la Bolivie et le Mexique
peuvent développer grandement leur production ; c'est ce qui s'est pro-
duit en 1925 année pendant laquelle ces deux pays ont doublé leur
production par rapport à l'année précédente. s
Si les besoins en antimoine ne varient pas considérablement ce fait
doit donc avoir pour résultat de maintenir les cours aux environs de 16
cents.
M. RABY
»
*
* *
La politique du caoutchouc à Ceylan. - Le « Colonial office »
a fait connaître au Gouvernement de Ceylan que les prix de base fixés
par la règlementation primitive du plan Stevenson étaient « trop bas
pour permettre à l'industrie du caoutchouc de disposer des sommes
suffisantes pour la culture et pour les extensions de plantations néces-
saires afin d'éviter une insuffisance de caoutchouc dans les années à
venir, enfin pour procurer aux coolies indiens des plantations une
amélioration des conditions de l'existence, conformément aux exi-
gences du Gouvernement de l'Inde ».
En expliquant l'augmentation du prix de base porté à 1/9, le Se-
crétaire d'Etat aux colonies en a défini le but qui est « de stabiliser les
prix à un taux profitable, capable d'encourager, l'extension de la culture
et des recherches ». Il ajoutait que les producteurs de Ceylan n'ont
plus, au point de vue des frais, l'avantage qu'ils détenaient sur les
autres pays producteurs, le coût de production en monnaie de Ceylan
restant pratiquement le même qu'il était en 1922, lors de l'introduc-
duction de la restriction, par suite de l'élevation du taux du change
de 1/4 à 1/6 pour une roupie.
Le « Colonial office » a indiqué que les coupons d'exportation inu-
tilisés au 31 octobre 1926, c'est-à-dire à la fin de la quatrième année
de restriction, représentaient 15.000 tonnes pour Ceylan et 24.839 pour
La France s'est classée pendant un certain temps au second rang
parmi les producteurs d'antimoine, mais les gisements s'appauvrissent
peu à peu. L'Algérie peut satisfaire partiellement aux besoins de la
métropole.
La Birmanie est la seule contrée de l'empire britannique qui possède
des gisements, d'ailleurs inexploitables jusqu'à présent par suite de
leur situation géographique.
La Chine exerce une influence prépondérante sur le marché de l'an-
timoine à cause des prix de revient très bas qui peuvent être obtenus sur
ses gisements ; aux cours les plus bas de 1921, (4 à 4,5 cents) les gi-
sements chinois fournirent 82 0/0 de la production mondiale.
Lorsque les cours dépassent 15 à 17 cents, la Bolivie et le Mexique
peuvent développer grandement leur production ; c'est ce qui s'est pro-
duit en 1925 année pendant laquelle ces deux pays ont doublé leur
production par rapport à l'année précédente. s
Si les besoins en antimoine ne varient pas considérablement ce fait
doit donc avoir pour résultat de maintenir les cours aux environs de 16
cents.
M. RABY
»
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La politique du caoutchouc à Ceylan. - Le « Colonial office »
a fait connaître au Gouvernement de Ceylan que les prix de base fixés
par la règlementation primitive du plan Stevenson étaient « trop bas
pour permettre à l'industrie du caoutchouc de disposer des sommes
suffisantes pour la culture et pour les extensions de plantations néces-
saires afin d'éviter une insuffisance de caoutchouc dans les années à
venir, enfin pour procurer aux coolies indiens des plantations une
amélioration des conditions de l'existence, conformément aux exi-
gences du Gouvernement de l'Inde ».
En expliquant l'augmentation du prix de base porté à 1/9, le Se-
crétaire d'Etat aux colonies en a défini le but qui est « de stabiliser les
prix à un taux profitable, capable d'encourager, l'extension de la culture
et des recherches ». Il ajoutait que les producteurs de Ceylan n'ont
plus, au point de vue des frais, l'avantage qu'ils détenaient sur les
autres pays producteurs, le coût de production en monnaie de Ceylan
restant pratiquement le même qu'il était en 1922, lors de l'introduc-
duction de la restriction, par suite de l'élevation du taux du change
de 1/4 à 1/6 pour une roupie.
Le « Colonial office » a indiqué que les coupons d'exportation inu-
tilisés au 31 octobre 1926, c'est-à-dire à la fin de la quatrième année
de restriction, représentaient 15.000 tonnes pour Ceylan et 24.839 pour
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