Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
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manioc est préférée à la farine des pommes de terre et de maïs ; la fa-
rine de riz est pourtant considérée comme la meilleure. Les racines
séchées ainsi que les farines de qualité inférieure, sont employées dans
les usines d'alcool à brûler et de glucose.
Observations sur la condensation de la rosée sur le sol
La Revue internationale d'Agriculture de l'Institut International
d'Agriculture a publié, dans son n° de février 1927, la note suivante
sur une étude de E. BIGINI sur la condensation de la rosée sur le sol.
On n'est pas encore très bien renseigné sur la quantité d'eau que
la rosée peut fournir aux plantes, directement au moyen des feuilles
ou indirectement au moyen du terrain. On sait que la condensation
de la rosée est considérable sous les climats chauds et elle semble plus
abondante au printemps qu'en automne.
L'auteur a fait ses expériences sur différents types de terrains, essen-
tiellement sur alluvion de « terra rossa » et sur terre de tuf, afin de
pouvoir établir si la formation de rosée varie selon la composition et
la structure du terrain. Il a constaté les faits suivants :
La condensation de rosée diffère notablement selon la nature du sol.
La terre rouge d'alluvion condense toujours plus de rosée que la terre
grise de tuf. Comme il existe probablement un rapport entre structure
de la surface et rosée, en ce sens qu'il se dépose plus de rosée sur les
terres plus compactes, il peut y avoir également un rapport avec la
teneur en constituants qui, avec l'absorption de l'eau, augmentent beau-
coup de volume, comme l'argile, par le fait que celle-ci retient l'eau
avec plus de ténacité. Il peut exister aussi un rapport avec la chaleur,
parce que les terres foncées s'échauffent davantage au soleil et se refroi-
dissent davantage par rayonnement.
La plus forte condensation de rosée eut lieu durant les nuits où la
température descendit relativement plus bas, où l'humidité relative
fut plus élevée, la vitesse du vent inférieure à 10 km à l'heure, le ciel
serein. L'auteur entrevoit également des rapports entre la quantité de
rosée et la direction du vent.
manioc est préférée à la farine des pommes de terre et de maïs ; la fa-
rine de riz est pourtant considérée comme la meilleure. Les racines
séchées ainsi que les farines de qualité inférieure, sont employées dans
les usines d'alcool à brûler et de glucose.
Observations sur la condensation de la rosée sur le sol
La Revue internationale d'Agriculture de l'Institut International
d'Agriculture a publié, dans son n° de février 1927, la note suivante
sur une étude de E. BIGINI sur la condensation de la rosée sur le sol.
On n'est pas encore très bien renseigné sur la quantité d'eau que
la rosée peut fournir aux plantes, directement au moyen des feuilles
ou indirectement au moyen du terrain. On sait que la condensation
de la rosée est considérable sous les climats chauds et elle semble plus
abondante au printemps qu'en automne.
L'auteur a fait ses expériences sur différents types de terrains, essen-
tiellement sur alluvion de « terra rossa » et sur terre de tuf, afin de
pouvoir établir si la formation de rosée varie selon la composition et
la structure du terrain. Il a constaté les faits suivants :
La condensation de rosée diffère notablement selon la nature du sol.
La terre rouge d'alluvion condense toujours plus de rosée que la terre
grise de tuf. Comme il existe probablement un rapport entre structure
de la surface et rosée, en ce sens qu'il se dépose plus de rosée sur les
terres plus compactes, il peut y avoir également un rapport avec la
teneur en constituants qui, avec l'absorption de l'eau, augmentent beau-
coup de volume, comme l'argile, par le fait que celle-ci retient l'eau
avec plus de ténacité. Il peut exister aussi un rapport avec la chaleur,
parce que les terres foncées s'échauffent davantage au soleil et se refroi-
dissent davantage par rayonnement.
La plus forte condensation de rosée eut lieu durant les nuits où la
température descendit relativement plus bas, où l'humidité relative
fut plus élevée, la vitesse du vent inférieure à 10 km à l'heure, le ciel
serein. L'auteur entrevoit également des rapports entre la quantité de
rosée et la direction du vent.
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