Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (A30)-1927/06/30. 1927/01/01 (A30)-1927/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529052g
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- STATISTIQUES
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 66
- A - Changes à Saigon sur Paris, New-York et Londres et cours de l'argent fin à Londres et à New-York.......... Page(s) .......... 66
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- MÉTÉOROLOGIE
- .......... Page(s) .......... 85
[ 377 ]
Le sisal de Java se tient de 2 à 4 livres au-dessus du sisal d'Afrique.
Pendant la même période les prix du sisal mexicain ont varié de 3o à A2
livres par tonne. Cette année les prix ont été remarquablement stables.
Les quotations à Londres ont été les suivantes : Java : 46 £ 10 sh. ;
Afrique : 43 £ 10 sh. ; Mexique : 41 £ ; Nouvelle-Zélande : 39 £ ; Ma-
nille : 47 £
Cette progression des prix en trois ans explique l'intérêt que les plan-
teurs du monde entier ont trouvé à développer leur production.
L'Empire britannique en particulier a travaillé à développer la sien-
ne dans les différentes régions qui dépendent de lui. Les plus impor-
tantes à ce point de vue sont la Nouvelle-Zélande, le territoire du Tan-
ganyka, la colonie de Kenya, les îles Bahama, le Nyassaland et la Côte
d'Or. Le chanvre de la Nouvelle-Zélande (Phormium tenax) est une plante
à peine différente de l'aloès, dont le sisal est dérivé. Il exige un sol pau-
Vre, arrosé pendant une période bien définie pour nourrir la fibre. Or,
ces conditions existent dans l'Afrique britannique orientale et occiden-
tale de même que dans les Indes occidentales et les îles Bahama, où les
colons anglais se sont efforcés d'introduire la culture du sisal améri-
cain. La Côte d'Or est la dernière venue parmi les régions productrices.
La récolte du sisal s'y élève à l'heure actuelle à 200 tonnes. Enfin, il y a
lIn commencement de production dans le Nord de l'île de Ceylan. Il
Paraît d'ailleurs probable que l'Afrique orientale maintiendra sa préé-
minence parmi les différentes régions de l'Empire. En Afrique orien-
tale, la culture du sisal doit son origine aux colons allemands qui ob-
tenaient déjà avant la guerre 20.000 tonnes de sisal.
Les plantations du Tanganyka ont souffert pendant les années 1914-
1918 et celles qui ont suivi la guerre. La production est alors tombée
à 8,000 tonnes en 1921. Depuis lors elle est remontée à 18.248 tonnes
ert 1924 et 18.276 en 1925. Les conditions climatériques, la situation
de la main-d'œuvre ont été pour cette dernière année des obstacles
Sérieux, mais, en 1926, on, espère que les chiffres d'exportation remon-
teront au niveau qu'ils avaient atteint sous la domination allemande.
Les difficultés de main-d'œuvre tiennent à la nature du travail à
effectuer. Le sisal est une plante à épines, les ouvriers agricoles doivent
être munis de gants et de tabliers de cuir, lesquels sont par ailleurs
Intolérables sous un climat chaud. Aussi faut-il offrir à ces ouvriers
des conditions de vie et de salaire fort avantageuses pour les décider
à travailler dans les plantations de sisal.
Ces observations valent également pour la colonie de Kenya où, par
ailleurs, les autres cultures et les grandes entreprises de travaux pu
11 es, telles que chemins de fer et routes, font aux plantations de sisal
lllie concurrence sérieuse pour le recrutement de la main-d'œuvre. Ce-
Pendant les exportations de sisal de Kenya ont plus que doublé depuis
■ \M
Le sisal de Java se tient de 2 à 4 livres au-dessus du sisal d'Afrique.
Pendant la même période les prix du sisal mexicain ont varié de 3o à A2
livres par tonne. Cette année les prix ont été remarquablement stables.
Les quotations à Londres ont été les suivantes : Java : 46 £ 10 sh. ;
Afrique : 43 £ 10 sh. ; Mexique : 41 £ ; Nouvelle-Zélande : 39 £ ; Ma-
nille : 47 £
Cette progression des prix en trois ans explique l'intérêt que les plan-
teurs du monde entier ont trouvé à développer leur production.
L'Empire britannique en particulier a travaillé à développer la sien-
ne dans les différentes régions qui dépendent de lui. Les plus impor-
tantes à ce point de vue sont la Nouvelle-Zélande, le territoire du Tan-
ganyka, la colonie de Kenya, les îles Bahama, le Nyassaland et la Côte
d'Or. Le chanvre de la Nouvelle-Zélande (Phormium tenax) est une plante
à peine différente de l'aloès, dont le sisal est dérivé. Il exige un sol pau-
Vre, arrosé pendant une période bien définie pour nourrir la fibre. Or,
ces conditions existent dans l'Afrique britannique orientale et occiden-
tale de même que dans les Indes occidentales et les îles Bahama, où les
colons anglais se sont efforcés d'introduire la culture du sisal améri-
cain. La Côte d'Or est la dernière venue parmi les régions productrices.
La récolte du sisal s'y élève à l'heure actuelle à 200 tonnes. Enfin, il y a
lIn commencement de production dans le Nord de l'île de Ceylan. Il
Paraît d'ailleurs probable que l'Afrique orientale maintiendra sa préé-
minence parmi les différentes régions de l'Empire. En Afrique orien-
tale, la culture du sisal doit son origine aux colons allemands qui ob-
tenaient déjà avant la guerre 20.000 tonnes de sisal.
Les plantations du Tanganyka ont souffert pendant les années 1914-
1918 et celles qui ont suivi la guerre. La production est alors tombée
à 8,000 tonnes en 1921. Depuis lors elle est remontée à 18.248 tonnes
ert 1924 et 18.276 en 1925. Les conditions climatériques, la situation
de la main-d'œuvre ont été pour cette dernière année des obstacles
Sérieux, mais, en 1926, on, espère que les chiffres d'exportation remon-
teront au niveau qu'ils avaient atteint sous la domination allemande.
Les difficultés de main-d'œuvre tiennent à la nature du travail à
effectuer. Le sisal est une plante à épines, les ouvriers agricoles doivent
être munis de gants et de tabliers de cuir, lesquels sont par ailleurs
Intolérables sous un climat chaud. Aussi faut-il offrir à ces ouvriers
des conditions de vie et de salaire fort avantageuses pour les décider
à travailler dans les plantations de sisal.
Ces observations valent également pour la colonie de Kenya où, par
ailleurs, les autres cultures et les grandes entreprises de travaux pu
11 es, telles que chemins de fer et routes, font aux plantations de sisal
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